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La Pyramide: Traditions, énergies, applications
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Livre électronique274 pages2 heures

La Pyramide: Traditions, énergies, applications

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À propos de ce livre électronique

Découvrez tout ce qu'offre la pyramide

Les multiples et fantastiques possibilités qu’offre la pyramide : la momification, les stimulants biogènes, la captation de forces vitales, l’élimination des nocivités stagnantes, etc. Ces recherches reposent sur des études et mesures effectuées sur différentes pyramides d’égypte et sur de longues expérimentations.
LangueFrançais
ÉditeurServranx
Date de sortie29 mars 2017
ISBN9782872421336
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    Aperçu du livre

    La Pyramide - Servranx & associés

    spécialisées.

    Première partie

    La Grande Pyramide

    et ses influences

    par F. et W. Servranx

    Exdocin

    Septembre 1942

    La Grande Pyramide

    de Khéops

    Les anciens rangeaient la grande Pyramide d’Égypte parmi les sept Merveilles du Monde. Elle n’était cependant pas la seule de son espèce. Il en existe de très nombreuses, vestiges de vieilles civilisations, en Inde, au Mexique, en Égypte même ! Déjà, dans les environs de Guizeh où se trouve la pyramide de Khéops, il y en a neuf, plus ou moins importantes, plus ou moins bien conservées. Mais il en est trois, près du Sphinx, qui dominent l’horizon, celles de Khéops, Képhren et Mykérinos.

    La pyramide de Khéops est la plus grande et la plus remarquable par l’harmonie de ses proportions, par l’étonnante précision géométrique de sa construction. C’est elle que l’on appelle la Grande Pyramide, à laquelle on se réfère le plus communément. C’est d’elle, et des modèles réduits que l’on peut en confectionner, dont il sera question ici.

    D’après les toutes dernières évaluations, contrôlées par le Survey of Egypt, ses mesures seraient de :

    Base : carré à peu près parfait de 230,362 m de côté, la différence entre le plus grand et le plus petit côté ne dépassant pas 20 cm.

    Hauteur théorique du monument : 146,60 m (en réalité, 137,18 m, la pointe en étant tronquée).

    Inclinaison de ses quatre faces triangulaires sur le plan de base : 51°50’.

    Apothème ou hauteur géométrique de chaque face triangulaire : mathématiquement 186,43 m, mais des chiffres très différents ont été publiés et aucun n’est certain car les faces sont légèrement concaves et le revêtement a été enlevé. (voir fig. 1). Ces chiffres peuvent en tout cas être pris comme bases pour la confection de modèles réduits.

    Fig. 1

    Alors que les autres pyramides sont généralement constituées par un caveau funéraire autour duquel on a rassemblé de la terre et des débris, avec un revêtement de pierres ou de briques, la Grande Pyramide de Khéops est un monument entièrement massif, fait de pierres polies, sans aucune matière de remblai. Certains blocs à la base pèsent près de 15 tonnes et mesurent l,50 m de haut, la hauteur des blocs allant décroissant pour n’être plus que de 0,55 m à l’approche du sommet. L’assemblage est si minutieux et les pierres si bien polies qu’il serait difficile de passer une fine lame entre les blocs qui ne sont jointoyés que par une infime couche de mortier, couche si ténue qu’on a pensé longtemps qu’il n’y en avait pas.

    La pointe de la pyramide de Khéops semble n’avoir jamais existé; elle se termine par une plate-forme d’environ 6 m de côté, qui pourrait avoir servi d’observatoire.

    Entièrement massive, la pyramide de Khéops n’est percée que de quelques galeries à différentes inclinaisons, construites avec le plus grand soin, conduisant à trois chambres principales appelées Chambre souterraine, Chambre du Roi, Chambre de la Reine. Il reste peut-être certaines galeries et pièces non encore explorées.

    La pyramide recouvre une surface de plus de 5 Ha, son volume est voisin de 2.600.000 m³ et son poids dépasserait les 6.500.000 tonnes. Travail remarquable si l’on songe que sa construction remonte à la fin de l’âge de pierre et de la période du néolithique, il y a quelque 5000 ans… On n’y a découvert comme métaux que l’or et le cuivre à l’exclusion du bronze. Elle devait faire partie d’un ensemble qui comprenait sans doute un temple bas et une grande chaussée les reliant, dont les ruines subsistent peut-être encore sous les sables.

    On est mal fixé sur la date de son édification et les évaluations à cet égard vont de 3400 av. J.-C. à 2140 av. J.-C., la plupart des égyptologues ayant admis 2700 à 2800 ans av. J.-C. La Grande Pyramide est en tout cas plus ancienne que celles de Képhren et de Mykérinos.

    L’unité de mesure a été très discutée. On est à peu près certain aujourd’hui qu’il s’agissait de la coudée royale égyptienne de 0,5235 m ( 0,524 m par excès ), respectée pour tous les monuments égyptiens, qu’ils soient antérieurs ou postérieurs aux pyramides. D’après Hérodote, qui tenait le renseignement des prêtres égyptiens, la Grande Pyramide aurait mesuré à l’origine 280 coudées de hauteur et 440 coudées de longueur de côté à la base, ce qui cadre parfaitement avec les dimensions d’ensemble admises aujourd’hui, bien qu’un revêtement assez épais ait été enlevé.

    Les pyramides ont été souvent violées au cours des siècles, notamment par les Arabes qui ont exploité son revêtement d’enduit calcaire. C’est ainsi qu’on ignore toujours si la Grande Pyramide a jamais contenu la momie de Khéops et si son rôle était bien de servir de tombeau, comme c’est le cas pour les pyramides voisines. Des écrits incertains rapportent que le Calife Al-Mamoun aurait découvert, vers 820, les restes d’un corps dans la pyramide de Khéops… On n’a jamais retrouvé le couvercle de la cuve qui aurait pu servir de sarcophage.

    Certains ont prétendu que ce couvercle n’avait pas existé, qu’il n’y aurait pas eu de sépulture à cet endroit. Mais ce n’est pas l’avis des égyptologues qui ont été sur place et qui disent avoir vu les traces de fixation du couvercle disparu. On ignore donc le véritable rôle de la Grande Pyramide, et l’on ne peut faire à ce sujet que des suppositions, les spécialistes officiels étant très réservés sur les spéculations mystiques et mathématiques qui se sont donné libre cours depuis les premières explorations systématiques, qui ne remontent qu’au temps de Napoléon !

    Monument géométrique

    et astronomique

    L’harmonie et la précision qui ont présidé à l’édification de la pyramide de Khéops font songer à un monument astronomique, à un livre de pierre destiné à rappeler aux générations futures la science des initiés de l’ancienne Égypte

    Cette pyramide est située à 29° 58’ 51’’ de latitude nord et à 31° 9’ de longitude est, par rapport au méridien de Greenwich. En latitude, elle est très exactement sur le 30e parallèle et son orientation, face aux quatre points cardinaux, est plus exacte que celle de bien des observatoires ultramodernes. L’une de ses galeries, exactement en direction de l’étoile Polaire, peut avoir constitué un instrument d’observation méridien colossal et de beaucoup le plus grand qui ait jamais été construit.

    La pyramide de Khéops est située à la limite géographique précise où la vallée du Nil s’ouvre en éventail pour former le Delta.

    Les prolongements de ses lignes médianes nord-sud, est-ouest, partagent les terres du globe en parties égales, aussi égales que l’on pourrait les diviser de nos jours (voir figure 2). Les initiés égyptiens avaient-ils notion de la rotondité de la terre et de la configuration des continents ? Les prêtres ordinaires, les techniciens, les fonctionnaires ne possédaient pas ce savoir si l’on en juge par les papyrus qui ont été retrouvés et qui, pour les travaux courants, se basent sur une terre plate…

    Les dimensions harmonieuses des pyramides et surtout de celle de Khéops sont entre elles dans la proportion du nombre d’or. On connaît la définition simple de cette divine proportion que l’on observe dans les plus beaux spécimens de la nature, notamment dans le règne végétal, et que les artistes et bâtisseurs de tous les temps se sont efforcés d’introduire dans l’ordonnance de leurs oeuvres. C’était l’un des grands secrets de la Franc-maçonnerie à ses origines, secret qui venait en droite ligne de la Chaldée et de l’Égypte : le nombre d’or Ø = 1,618. En dimensions, il existe lorsqu’une ligne, divisée en deux parties inégales, est, par rapport à la plus grande partie, dans le même rapport que celui de la partie la plus grande à la plus petite. Soit une ligne ABC.

    Fig. 2

    on dira que cette ligne est divisée dans le rapport du nombre d’or (Phi ou Φ).

    Les dimensions de la Grande Pyramide, entre ses lignes, ses surfaces et les parties de son volume, respectent ce principe de divine proportion.

    Le rapport PI (Π) du diamètre à la circonférence — le fameux 3,1416 — semble lui aussi ressortir avec insistance des mesures de la pyramide de Khéops, notamment de l’inclinaison de ses faces triangulaires sur le plan de base et ce rapport semblait bien connu des prêtres bâtisseurs égyptiens. Ce rapport Π est d’ailleurs en relation étroite avec le nombre d’or.

    Les astronomes du siècle dernier, se basant sur les premières mesures de la Grande Pyramide, ont pensé y trouver des indications étonnantes sur la distance de la terre au soleil, sur la durée de l’année astronomique et sur la révolution de la Terre autour du Soleil et sur elle-même, sur le rapport entre le poids de la pyramide et celui de la terre… On conçoit l’émerveillement des milieux scientifiques. La plus grande exactitude des mesures aujourd’hui connues fait perdre à ces données pyramidales une partie de leur intérêt.

    La Grande Pyramide

    et les datations prophétiques

    Où les choses se sont gâtées depuis les dernières mesures effectuées à la Grande Pyramide, c’est dans la chronologie mondiale que l’on avait attribuée aux dimensions des couloirs et des chambres, relevées au siècle dernier.

    On en avait déduit des chiffres fantaisistes et variables suivant les auteurs, pour la coudée égyptienne. En prenant ces coudées fausses comme base de supputation, Piazzi Smith, John Taylor et d’autres spécialistes anglais avaient trouvé des coïncidences frappantes entre les mesures curieusement variables des couloirs et des chambres de la pyramide… et les événements mondiaux depuis les temps bibliques, du point de vue… anglais, tandis que l’abbé Moreux et plus tard Georges Barbarin, se basant sur une autre coudée, trouvaient une chronologie aussi étendue… d’un point de vue plus européen. Ces thèses étaient si merveilleuses qu’elles suscitèrent immédiatement la plus grande méfiance des autres savants et des égyptologues officiels.

    Ce qui semble avoir rendu cette mystique des pyramides tout à fait caduque c’est que ;

    – la véritable coudée royale égyptienne, qui n’a jamais varié et qui a présidé à l’érection de tous les monuments égyptiens des diverses périodes, ne confirme pas ces suites de datations pour les temps passés,

    – quant au futur, même les coudées arbitraires des divers auteurs ne correspondent plus à rien de notoire dans le présent. Barbarin venait à peine de publier son livre, remarquable à d’autres égards, que la Deuxième Guerre mondiale éclatait sans être nullement inscrite dans les proportions de la Grande Pyramide. Elle marquait cependant un tournant capital de l’histoire du monde !

    Le caractère prophétique des données de la Grande Pyramide n’en a pas pour autant perdu ses adeptes et ceux qui s’intéressent à ces questions trouveront dans un ouvrage comme Miracle of the ages, the Great Pyramid, de Worth Smith¹, le point de vue « pour », tandis que Le problème des pyramides d’Égypte de J.P. Lauer² donne le point de vue « contre ».

    Notre but n’est pas de trancher, mais ne pourrait-on voir dans l’ordonnance des couloirs et chambres de la pyramide une sorte de schéma d’un cycle astronomique, que ce soit celui de 25.920 de la précession des équinoxes ou l’un des cycles de 1.850 ans, de 5.550 ans…

    Ces données de la pyramide pourraient alors se superposer à des moments successifs de l’histoire du monde, sans que les points de repère doivent avoir, chacun, à chaque période, une signification de même importance. Nous posons la question sans prétendre l’avoir résolue, cela dépassant notre compétence. Mais cette hypothèse nous paraît plus conforme au caractère général de la pyramide de Khéops, qui semble bien vouloir transmettre les notions géo-astronomiques des plus hauts initiés égyptiens.

    Fig. 3


    1 – Édition de 1948, publié par De Vorss & Co, Los Angeles, California.

    2 – Publié la même année chez Payot, Paris.

    Localisations importantes

    à l’intérieur de la Grande Pyramide

    La Grande Pyramide comporte essentiellement (voir figure 3) :

    A – Une chambre souterraine qui pourrait avoir contenu des spécimens d’ustensiles et d’instruments scientifiques de l’époque, que les initiés auraient voulu transmettre aux générations futures. Tout ce qui avait quelque valeur a été pillé et l’on n’a retrouvé à cet endroit que de pauvres outils ayant servi à l’édification.

    B – Une deuxième pièce, dénommée Chambre de la Reine exactement dans l’axe de la pyramide, sous le niveau du premier tiers inférieur, où l’on détecte par radiesthésie de puissants rayonnements invisibles favorisant la momification. Cette chambre était-elle destinée à recevoir la momie d’une reine ? On n’y a retrouvé aucune trace de sépulture.

    C – Une troisième pièce, dénommée Chambre du Roi, fortement décalée vers le sud par rapport à l’axe et située sous le deuxième tiers en hauteur de la pyramide. Par radiesthésie, on trouve que cette chambre est baignée d’un rayonnement, dans le bleu du spectre, qui semblerait favorable à la télépathie. Dans cette chambre, il y a une auge en pierre polie, considérée par certains égyptologues comme la partie inférieure d’un sarcophage, d’une taille parfaite, en forme de parallélipipède rectangle. Sa capacité intérieure est exactement la moitié du volume total de l’auge, vide compris. Son volume est le cinquantième de celui de la chambre entière, sa place est exactement repérée par des joints apparents.

    À noter tout spécialement qu’au-dessus de la Chambre du Roi se trouvent quatre énormes pierres (P), à sommet bombé, ménageant des cellules vides, de mêmes surfaces que la chambre, mais de hauteur moindre, le tout recouvert d’une sorte de toit.

    On a pensé que cette édification curieuse avait pour but de répartir la charge énorme de la masse de pierre au-dessus de cette chambre. Mais il n’existe rien de semblable au-dessus des grandes galeries ni au-dessus de la Chambre de la Reine, qui supportent des charges encore bien plus considérables ! Les radiesthésistes comme Chaumery, de Bélizal et Enel pensent que cet empilage de creux était conçu pour constituer pile énergétique et renforcer l’onde porteuse émise par la Chambre du Roi. Ce qui serait en faveur de la thèse que cette Chambre du Roi servait de station d’émission d’ordres mentaux. Nous en reparlerons.

    D – Il existe de nombreux conduits de petit diamètre, pour assurer l’aération interne des chambres de ce monument ce qui n’aurait pas été le cas s’il avait constitué un tombeau. On ne trouve pas de conduits de ventilation dans les autres pyramides qui ont contenu des sépultures.

    E – Notons enfin tout un système de galeries, hautes et basses, dont les dimensions, l’inclinaison, les changements brusques de pente ou de section semblent avoir été voulus. Les égyptologues pensent que cela doit correspondre à des changements de plans au cours de la construction. Ce qui serait bien surprenant dans un monument d’une aussi grande unité de conception ! Il vaut mieux admettre que tout cela peut avoir constitué un message, même si l’on doit reconnaître qu’on ne l’a pas encore compris !

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