La montagne a longtemps été perçue comme une terra incognita hostile, auréolée de fantasmes. Mais dès le XVIIe siècle, de nouvelles théories émergent pour expliquer l’histoire du monde. La révolution copernicienne est passée par là et la Genèse biblique ne suffit plus à rendre compte de la formation des reliefs du globe. Tandis que les théoriciens débattent sans fin, des naturalistes aventureux partent à la conquête des cimes. Pour eux, la montagne est un laboratoire où tous les phénomènes naturels s’exacerbent. Elle va devenir un territoire privilégié de l’exploration scientifique…
Descartes est l’un des premiers à s’écarter des représentions médiévales. En 1644, il explique la formation de la Terre, ravalée au rang de planète, par des lois mécaniques. indique l’historien de la géologie Pierre Savaton (Université de Caen Normandie). Dans les entrailles du globe, le feu central est recouvert par une