Des merveilles encore à venir
DES DÉCOUVERTES POURRAIENT PROVENIR DE NOUVELLES FOUILLES DES SÉPULTURES DÉJÀ CONNUES
Fermé pour travaux. » À l’entrée de la nécropole, des panneaux d’affichage déroulent la liste des secteurs inaccessibles au public. À l’abri des regards, la vallée des Rois est en chantier permanent. Trois siècles après sa redécouverte, elle fait en effet régulièrement l’objet de restauration pour protéger sa mémoire. « constate Christian Leblanc, qui a œuvré au sauvetage de la sépulture de Ramsès II, ravagée par les pluies torrentielles qui frappent sporadiquement ce coin de désert. » Les protéger des affres du temps, et du tourisme de masse aussi : « » Aménagement de parquets, protection des décors des parois contre le frottement des sacs à dos et les graffitis, installation de ventilation… les tombes se dotent d’infrastructures pour assurer leur pérennité. Autre péril qui nécessite des interventions régulières, d’urgence parfois : les catastrophes naturelles. Les violentes intempéries de 1994, qui inondèrent plusieurs tombes, peuvent et de Néfertari (vallée des Reines) d’être scrutées numériquement sous toutes leurs coutures de pierre et de pigments afin de pouvoir être répliquées. À défaut de fac-similés, celles en moins bon état pourraient être restituées en images 3D et arpentées virtuellement : c’est le cas de la tombe de Ramsès II, interdite à la visite, dont l’architecture et les décors font actuellement l’objet de minutieux relevés. « », rappelle l’archéologue suisse Susanne Bickel, en charge des opérations sur la tombe de Séthi I – qui devraient se terminer en 2023.
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