i comme moi, vous pensiez que le chamanisme se résumait à un trip hallucinogène à la rencontre de son animal totem, les propos qui suivent risquent de vous intéresser. D’abord, le chamanisme a toujours existé, partout sur la planète, depuis les steppes de Sibérie jusqu’aux prairies amérindiennes, en passant par les montagnes de Mongolie ou les pays d’Amérique centrale. L’anthropologue américain Michael Harner, à l’origine de la Foundation for Shamanic Studies (FSS), le définit comme “un ensemble de techniques spécifiques permettant de changer d’état de conscience, de voyager et de travailler dans le monde des esprits”. Que ces esprits soient d’ailleurs des guides, des ancêtres, des anges, des animaux de pouvoir ou des êtres de lumière, selon les différents noms attribués à ces consciences non matérielles. Justement, pour obtenir cet état modifié de conscience, il n’est pas nécessaire de consommer de l’ayahuasca, cette liane issue de la forêt amazonienne contenant de la diméthyltryptamine, une molécule organique psychotrope, considérée comme une drogue en France. Ni d’avaler de la psilocybine (principe actif des champignons hallucinogènes) ou de l’urine de rennes ayant mangé des, la référence en la matière. On parle bien ici du fameux tambour chamanique et des hochets parfois associés qui, grâce à leur stimulation rythmique, induisent des ondes thêta qui affectent l’activité électrique dans de nombreuses zones sensorielles et motrices du cerveau.
LA VOIE DU CHAMANISME
Feb 22, 2024
6 minutes
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