L’arbre de vie: Roman
Par Cathy Laurent
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEURE
Pour Cathy Laurent, la littérature est un art par lequel nous pouvons transmettre des réalités, des émotions, ainsi que différents témoignages. Sa motivation à rédiger L’arbre de vie est de partager avec le monde la Parole de Dieu, afin que tous puissent attester du pouvoir des Saintes Écritures.
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Aperçu du livre
L’arbre de vie - Cathy Laurent
Préambule
Es-tu prêt pour poursuivre avec moi l’aventure ?
Bienvenue à toi pour la suite de ce si beau voyage à travers les Nuées Célestes, allant toujours plus près de l’Être Divin.
Qu’il est plaisant pour moi de te retrouver car tu l’auras compris aisément, comme j’essaie toujours de me soumettre à sa volonté, c’est à nouveau sur l’invitation de notre Seigneur Jésus et avec l’aide indispensable de l’Esprit Saint que j’ai écrit mon second livre, afin de témoigner combien plus encore est vivante et agissante dans ma vie la Parole de Dieu, qu’elle me guide et me relève chaque fois que je chute ou bien que je m’écroule. Mais plutôt que de parler de ce qu’elle représente pour moi, laissons-la se présenter elle-même : Pr. 3, 13 : « Heureux le mortel qui a trouvé la Sagesse, l’homme qui a obtenu l’intelligence ! » V. 14 : « Provision de Sagesse vaut mieux qu’argent en banque ; elle te rapporte plus que de l’or. V. 15 : Elle est plus précieuse que les perles, rien de ce qui t’attire ne peut l’égaler. V. 16 : De sa main droite elle t’offre longue vie, et de l’autre, richesse et gloire. V. 17 : Elle te mènera par des chemins plaisants, tous ses sentiers sont sûrs. V. 18 : Elle est un arbre de vie pour qui s’y attache ; heureux ceux qui ont trouvé la Sagesse ! »
Ainsi que j’en ai fait le récit dans mon premier livre : « Itinéraire d’une Âme à la Lumière de la Parole de Dieu, » je suis divorcée, j’ai trois enfants, et j’ai fait « la Rencontre » avec le Seigneur grâce à l’arrivée dans ma vie d’une personne dotée d’une grande Foi. À leur tour, mes enfants ont suivi le même chemin, chacun à sa façon. Et ce fut le plus grand des bienfaits pour nous quatre, car il y a peu de temps, mon fils tant aimé m’a été arraché brutalement par un chauffard sur le bord d’une route. Mais comme je viens d’en témoigner, Dieu avait pris soin auparavant de lui accorder le temps d’être touché par son amour infini et sa miséricorde ; il en avait été littéralement transformé ! Alors, malgré cette souffrance qui me ravageait le cœur, plutôt que de m’en éloigner et porter sur lui la plus grave des tragédies qu’il m’ait été donné de vivre, Dieu m’a amenée à le chercher avec frénésie à travers de multiples parcours de Foi ; j’avais une telle soif de lui, et je sentais bien au fond de moi que lui seul pouvait m’extirper de ces ténèbres vers lesquelles je me laissais entraîner jusqu’à atteindre le creux le plus profond de l’abîme : l’envie irrésistible de rejoindre mon enfant.
Mais je n’étais toujours pas rassasiée pour autant. C’est alors qu’après bien des hésitations, je me suis décidée à entreprendre cette démarche de prier autour des Saintes Écritures car Dieu parle aussi personnellement à chacun de nous à travers elles, comme je l’ai entendu dire si souvent : il me fallait pour cela poser une question à Jésus, invoquer l’Esprit Saint afin d’être guidée et éclairée, puis ouvrir le Livre Sacré, soi-disant « au hasard. » Mais il ne s’en trouve pas en Dieu car, comme citerait Jean Cocteau, « le hasard, c’est la forme que Dieu prend pour passer incognito. » C’est d’ailleurs une pratique ancestrale que l’on retrouve dans la Bible en différents endroits, notamment dans 1 M. 3, 48 : On déroula le Livre de la Loi pour y trouver des réponses. N’oublions pas qu’en ce temps-là, il se présentait sous la forme d’un parchemin enroulé sur lui-même, d’où le terme également de « rouleau » et qu’il était bien moins conséquent qu’aujourd’hui, ne contenant que l’Ancien Testament. Alors n’hésitons pas à écrire hasard avec un grand « D, » car il est comme Dieu : on ne le voit pas, et pourtant Il est là.
S’instaura ensuite, peu à peu, une relation intime avec le Seigneur : je Le questionnais, et Il me répondait, m’enseignant ainsi toute chose à travers Sa Parole ; c’est là le don de l’ouverture de l’intelligence pour comprendre les Écritures. Depuis, je m’y emploie chaque jour avec une joie indicible sans cesse renouvelée, car c’est tout l’oxygène dont j’ai besoin afin de mieux démarrer mes journées et ainsi, pouvoir encore rester debout. Et c’est grâce à la mission qu’Il m’a confiée d’écrire ce qu’Il me révèle qu’Il m’a empêchée de sombrer. C’est ce que je te propose de découvrir dès à présent. Mais faisons un léger retour en arrière : nous en étions restés au moment où le Seigneur me révélait ma prochaine mission, celle de m’appeler à témoigner de Lui. Repartons donc avec entrain sur les divins chemins !
Je t’en avertis à l’avance
Avant de s’engager à Le suivre, Jésus nous demande toujours d’accomplir pour Lui un renoncement particulier, signe tangible de notre Alliance avec Lui. Mais avant cela, Il nous avertit d’entrée des éventuels dangers que nous risquons de rencontrer sur notre chemin afin de prendre notre décision finale en toute connaissance. Jamais Il ne nous prendra par surprise, et c’est ce qu’Il fit avec moi ce jour-là.
1 P. 5, 8 : « Soyez sur vos gardes et restez éveillés ; le diable, votre adversaire, est comme un lion rugissant, il va et vient cherchant qui dévorer. V. 9 : Restez fermes dans la Foi de façon à lui résister. Vous savez que les nôtres qui vivent en ce monde sont en butte aux mêmes épreuves. »
La Foi, telle est notre force parce qu’elle nous revêt de la Puissance de Dieu. Il allait me falloir faire preuve d’une grande vigilance car dès que nous nous préparons à Le suivre, de nombreux obstacles se présentent sur notre chemin. Nous ne sommes pas les premiers et nous ne serons pas non plus les derniers. C’est là chose normale, le Malin s’ingénie sans cesse à détruire les œuvres de Dieu. En même temps, si Dieu le permet c’est qu’Il a Ses raisons et que ces fameuses épreuves renforcent notre Foi. Et après cela, on entend souvent dire qu’il est facile d’être chrétien.
En toute confidence, je t’avouerai que je Lui demande bien souvent Sa confirmation par un autre passage pris au hasard lui aussi comme il se doit afin d’en être convaincue ; je ne te livre là que Ses Paroles les plus percutantes.
Chapitre premier
L’appel au renoncement
Choisis ta priorité
N’être conduite que par Lui, n’avoir à la pensée que l’instant présent, celui où je vais enfin découvrir ce qu’Il veut m’enseigner par le biais de Sa Parole est à mes yeux un moment que je désire savourer pleinement : hier ne nous appartient plus, et demain est encore propre à Dieu. J’en étais là de mes réflexions lorsque j’entendis de Lui :
Mc. 10, 29 : « En vérité, Je vous le dis : personne ne laissera maison, frères et sœurs, mère, père, ou enfants ou champs, à cause de Moi et de l’Évangile, V. 30 : sans recevoir dès à présent en ce monde, en maisons, frères, sœurs, mères, enfants et champs, même avec les persécutions, et dans le monde à venir, la Vie Éternelle. »
Notre attachement aux choses de ce monde est autant d’obstacles à notre désir de suivre le Christ. Tout comme nous l’avons vu plus haut, le renoncement est le point de départ de notre engagement ainsi que la clé de notre réussite : Il me demandait tout simplement d’avoir la première place dans ma vie, n’hésitant pas pour cela à faire quelques sacrifices. Cela venait à point nommé car, ainsi que j’en ai déjà témoigné je suis divorcée, donc libre de toute attache sentimentale, mes enfants sont grands maintenant et, depuis le décès de maman, il me semble être appelée à prendre une autre direction professionnelle. Mais j’éprouvais le désir d’en savoir davantage.
« Seigneur, pourrais-tu être plus précis ? »
Lc. 9, 57 : Tandis qu’ils faisaient route quelqu’un Lui dit : « Je suis prêt à Te suivre partout où Tu iras. » V. 58 : Jésus lui répondit : « Les renards ont un terrier, les oiseaux du Ciel ont un nid, mais le Fils de l’Homme n’a pas où reposer Sa tête. » V. 59 : Jésus dit à un autre : « Suis-Moi ! » Celui-ci répondit : « Seigneur, permets-moi d’abord de retourner, que je puisse enterrer mon père. » V. 60 : Jésus lui dit : « Laisse les morts enterrer les morts, mais toi, pars annoncer le Royaume de Dieu ! » V. 61 : Un autre encore Lui dit : « Je suis prêt à Te suivre, Seigneur ; mais laisse-moi d’abord dire adieu à ma famille. » V. 62 : Jésus lui dit : « Celui qui a mis la main à la charrue et puis regarde en arrière n’est pas bon pour le Royaume de Dieu. »
Combien notre confort est important à nos yeux ! Nous avons du mal à faire quelque sacrifice sur ce point. Certains analysent le verset 59 dans le sens où le père n’est pas encore mort ; le disciple dans ce cas demanderait à pouvoir rester auprès de lui jusqu’à ce moment-là, temps qui ne saurait être déterminé. J’aimerais également apporter une petite précision : lorsque Jésus parle de « morts, » il s’agit ici de ceux qui le sont spirituellement, « ceux du monde d’en bas » comme Il le dira dans un autre passage. Il nous est aisé de dire « oui » au Seigneur, mais dès qu’Il nous demande pour Le suivre un quelconque renoncement, alors nous rebroussons chemin, prétextant pour cela toutes sortes d’excuses afin de ne pas nous soumettre à Sa volonté, pourtant la meilleure qui soit pour nous ; nous reprenons si vite les rênes de notre vie… Nous parvenons parfois même à Lui mentir en nous mentant à nous-mêmes pour nous donner bonne conscience, mais Il n’est pas dupe, loin s’en faut ! Alors avec peut-être malgré tout un regard contrit, nous retournons à nos occupations habituelles, tâchant de nous convaincre que c’est là ce qu’il y a de plus raisonnable et ainsi, nous restons sourds à l’appel de Dieu sur notre vie. D’un autre côté, le Seigneur n’a que faire de celui qui veut avancer avec Lui, et qui garde constamment un regard sur ce qu’il doit laisser derrière lui pour marcher à sa suite. C’est pourtant à ce prix et par grâce, Il nous en avertit avant même de nous engager pleinement. Mais au contraire, si nous osons franchir le pas, Jésus nous promet de belles choses à venir.
Lc. 6, 20 : Levant les yeux vers ses disciples, Jésus leur dit : « Heureux, vous les pauvres, parce que le Royaume de Dieu est à vous ! V. 21 : Heureux, vous qui avez faim maintenant, parce que vous serez rassasiés ! Heureux, vous qui pleurez maintenant, parce que vous rirez ! »
C’était là la gratification de tout sacrifice : l’obtention de Son Royaume en compensation. Notons que le « pauvre » est celui qui reconnaît n’être rien sans Dieu et tout lui devoir ; c’est également celui qui admet sa pauvreté spirituelle. Et ici, Jésus S’adresse tout particulièrement à une minorité de personnes, ses disciples, ses amis, ceux qui quittent tout pour le suivre et qui dans ce cas, en verront leur vie transformée.
« Seigneur, de tout mon cœur je désire ne suivre que Toi et T’en fais la promesse. »
Sois sans crainte
Jésus approfondit son enseignement sur les dangers que l’on encourt à Le suivre.
Mt. 22, 44 : « Siège à Ma droite et vois comment Je fais de tes ennemis ton marchepied. »
Demeurer à sa droite est là une place d’honneur, tout à côté du trône de Gloire. Pour la petite histoire, sachons que les trônes antiques étaient placés très haut, de sorte qu’il fallait des marches pour y accéder. Les rois vainqueurs posaient alors leur pied sur la nuque des vaincus, montrant ainsi par leur position leur victoire et leur domination sur leurs ennemis.
Ap. 9, 1 : J’ai vu un astre du Ciel qui tombait sur la terre. On lui a donné la clé du puits de l’abîme. V. 2 : Voilà qu’il ouvre le puits de l’abîme et du puits sort de la fumée. C’est comme de la fumée d’une énorme fournaise, le soleil et l’atmosphère sont obscurcis par la fumée du puits. V. 3 : De la fumée sortent des sauterelles qui se répandent sur la terre, aussi dangereuses que les scorpions de la terre, V. 4 : et on leur donne l’ordre de s’attaquer, non pas à l’herbe des champs ni à la verdure ni aux arbres, mais aux personnes qui n’ont pas sur leur front la marque du Dieu Vivant.
On assiste ici à la chute de Satan. Il est bon de savoir que les sauterelles sont extrêmement nombreuses en Palestine, et que lorsqu’elles apparaissent en essaims, elles sont un véritable fléau pour les cultures. Elles sont comme une armée dévastatrice. C’est pareil pour nous : lorsque nous répondons à l’appel de Dieu, alors son Sceau nous assure sa protection face aux forces démoniaques et permettra à notre Foi de résister aux épreuves représentées par ces insectes, tout aussi destructeurs que le scorpion qui pique mais ne tue pas.
Lc. 6, 22 : « Heureux êtes-vous lorsque les hommes vous haïssent, lorsqu’ils vous chassent, et vous insultent, et vous mettent au rang des malfaiteurs à cause du Fils de l’Homme ! V. 23 : Réjouissez-vous ce jour-là, dansez de joie, car dans le Ciel votre récompense est grande. Pensez que leurs pères ont traité les prophètes de la même manière. »
Jésus affirme ses propos ; ils ne supportent aucune controverse. Il faut donc être prêts à accepter d’être haïs, chassés, insultés quand on veut suivre Jésus comme Il l’a vécu Lui-même.
Mc. 10, 29 : « En vérité, Je vous le dis : personne ne laissera maison, frères et sœurs, mère, père ou enfants, ou champs, à cause de Moi et de l’Évangile, V. 30 : sans recevoir dès à présent en ce monde, en maisons, frères, sœurs, mères, enfants et champs, même avec les persécutions ; et dans le monde à venir il aura la Vie Éternelle. »
Et Jésus clôtura notre conversation en revenant sur sa première idée :
Jn. 17, 14 : « Je leur ai donné Ta Parole et le monde les a détestés, car ils ne sont pas du monde, comme moi-même Je ne suis pas du monde. V. 15 : Je ne Te demande pas de les enlever du monde mais de les garder du Mauvais. »
Jésus veut offrir à tous les Trésors de Son Divin Cœur. Mais avant de pouvoir recevoir tous les secrets du Cœur de Dieu, il nous faut retrouver notre âme d’enfant dans la pureté, l’innocence, la simplicité et la confiance totale.
Distribue au monde mon pain
À la suite de ses recommandations, Jésus en vint tout naturellement à ma mission.
Mc. 6, 34 : Lorsque Jésus débarque, Il voit beaucoup de monde et Il se sent plein de compassion pour ces gens, car ils font penser à des brebis sans berger. Et Il se met à les instruire longuement. V. 35 : Comme il se fait tard, ses disciples s’approchent de Lui et Lui disent : « L’endroit est désert et l’heure est très avancée. V. 36 : Renvoie-les afin qu’ils aillent dans les fermes et les villages d’alentour s’acheter de quoi manger. » V. 37 : Il leur répondit : « Donnez-leur vous-mêmes à manger. » Ils Lui disent : « Faudra-t-il que nous allions acheter des pains pour deux cents deniers, afin de leur donner à manger ? » V. 38 : Il leur dit : « Combien de pains avez-vous ? Allez voir. » S’en étant informés, ils disent : « Cinq, et deux poissons. » V. 39 : Alors Il leur ordonna de tous s’étendre par groupes de convives sur l’herbe verte. V. 40 : Et ils s’allongèrent à terre par carrés de cent et de cinquante. V. 41 : Prenant alors les cinq pains et les deux poissons, Il leva les yeux au Ciel, Il bénit et rompit les pains, et Il les donna à ses disciples pour les leur servir. Il partagea également les deux poissons pour tout ce monde. V. 42 : Tous mangèrent et furent rassasiés.
Jésus rejoint notre humanité, et avec quel amour Il pose son Divin regard sur elle qui, sans guide, part à la dérive. Dieu s’abaisse lui-même à sa créature pour l’élever par son enseignement. Mais il est tard, les hommes ont déjà beaucoup souffert dans leur vie, et ils sont épuisés par cette longue route. Reconnaissant leur impuissance à les apaiser, les disciples ne voient qu’une solution : les renvoyer à leur vie de labeur quotidien, la seule qu’ils connaissent et qui leur a permis jusqu’à présent de subsister, même si elle ne les satisfait pas pleinement. Le disciple n’a pas encore conscience de Sa toute-puissance, car Jésus a déjà formé pour eux un autre projet de vie et en même temps, pour la foule qui les entoure. À ce moment-là, la position allongée était celle qui était adoptée par le peuple pour se laisser instruire par Jésus. Et l’herbe verte symbolise une toute nouvelle nourriture, celle qui rafraîchit l’âme, car n’oublions pas que le monde est comparé à un troupeau de brebis. Ici le pain représente la Parole de Dieu qui entre en nous, pénètre jusqu’au plus profond de notre cœur et nous transforme, nous faisant rayonner de l’amour de Dieu ; c’est de cela dont l’humanité a le plus besoin. Et là, ô comble de joie : puisant dans Sa Parole en profondeur, l’Esprit Saint me fit découvrir un Trésor que je m’empresse de te partager car le passage de « la multiplication des pains » nous renvoie à celui-ci :
Ex. 16, 4 : Yahvé dit à Moïse : « Je vais vous faire pleuvoir du pain du haut du Ciel. Que le peuple sorte et ramasse chaque jour ce dont il a besoin : Je vais bien voir s’il marche ou non selon Ma Loi. V. 5 : Le sixième jour ils ramassent et préparent le double de ce qu’ils ramassent les autres jours. »
Dieu envoie Sa Parole comme nourriture afin que chacun se laisse instruire par elle chaque jour, selon les besoins de l’instant. Elle est un don de Dieu. Alors Il aide ceux qui, par leur courage, la donnent à tous ces gens qui en ont tant besoin. Et nous voyons au chapitre suivant qu’il faudra à Jésus être frappé à mort afin que de Lui jaillisse l’Esprit Saint pour nous la faire comprendre : Ex. 17 ; 3-5 : Le peuple se trouve dans le désert avec Moïse et il regrette de l’avoir suivi car il est près de mourir de soif. Alors Dieu dit à Moïse : V. 6 : « Tu frapperas le rocher et il en sortira de l’eau et le peuple boira. » Sachant que « le rocher » n’est autre que Jésus, il est alors aisé d’en saisir le sens. Le message était clair : Jésus me demandait de répandre Sa Parole et c’était là ma mission.
2 Co. 2, 14 : « Grâces soient rendues à Dieu qui nous entraîne toujours dans la marche victorieuse du Christ et se sert de nous pour répandre en tous lieux le parfum de sa connaissance ! »
Je sentis alors que c’était là un appel à persévérer dans l’écriture afin de transmettre la Parole de Dieu. Quel extraordinaire message ce fut à mes yeux et quelle belle confirmation ! Le Seigneur sait toujours ce dont nous avons besoin au moment le plus opportun. Gloire à Son Saint Nom !
Oserais-je comparer ?
Une question me brûlait les lèvres.
« Seigneur, pardonne mon audace, mais je ne puis m’empêcher de faire un rapprochement entre l’amour qui m’unit à mon fils à celui qui t’unit à celle qui a su t’accompagner jusqu’au bout malgré l’immense souffrance qui devait lui étreindre le cœur, car elle avait su dire oui
à Dieu, acceptant avec Foi de te recevoir en son sein sachant ce qui l’attendait par la suite. Puis-je le faire ? »
1 R. 3, 16 : Deux prostituées vinrent au tribunal du roi. V. 17 : L’une d’elles lui dit : « Je t’en prie, mon seigneur, cette femme et moi habitons la même maison et dans cette maison j’ai donné le jour à un enfant. V. 18 : Trois jours après la naissance, elle aussi a mis au monde un enfant. Nous étions ensemble, aucune personne étrangère avec nous, nous étions seules dans la maison. V. 19 : Or, durant la nuit, le fils de cette femme est mort car elle s’était couchée sur lui. V. 20 : Alors elle se lève au milieu de la nuit et elle place son fils mort à côté de moi. V. 21 : Au matin, lorsque je me lève pour allaiter mon fils, je vois qu’il est mort, mais en regardant attentivement, je m’aperçois que ce n’est pas l’enfant que j’ai mis au monde. » V. 22 : À ce moment l’autre femme se met à crier : « C’est mon fils qui est vivant et c’est ton fils qui est mort ! » Et la première réplique : « Ce n’est pas vrai, c’est ton fils qui est mort, le mien est en vie ! » Et elles se disputent devant le roi. V. 23 : Le roi prit la parole : « Tu dis, toi : c’est mon fils qui est vivant et c’est ton fils qui est mort. Et toi tu dis : Non ! C’est ton fils qui est mort et c’est le mien qui est vivant. » V. 24 : Le roi ordonna : « Apportez-moi une épée. » On apporta l’épée devant le roi. V. 25 : Le roi dit alors : « Coupez en deux l’enfant qui vit, et donnez-en la moitié à l’une et l’autre moitié à l’autre. » V. 26 : Alors la femme dont le fils était vivant dit au roi, car elle était bouleversée dans son cœur de mère : « Non, je t’en prie, mon seigneur, donne-lui plutôt l’enfant qui vit, qu’on ne le tue pas. » Mais l’autre répliquait : « Il ne sera ni à toi ni à moi, partagez-le. » V. 27 : Alors le roi décide : « Donnez l’enfant qui vit à la première, ne le tuez pas, c’est elle qui est la mère. »
Relevons déjà la différence notoire de comportement entre les deux femmes : la première mère est avant tout attentive aux besoins de son enfant et va jusqu’à se sacrifier en se séparant de lui pour son bonheur, contrairement à la seconde qui, elle, l’a étouffé par son amour trop possessif, sans plus penser à lui, et qui est prête à le voir souffrir pourvu qu’elle le garde auprès d’elle, ne serait-ce qu’une moitié de lui. Eh bien oui, tout comme Marie j’ai accepté le choix qu’a fait mon enfant à l’ultime instant où il a consenti à le rejoindre, ceci pour son plus grand bonheur, par amour pour lui plutôt que risquer de le voir souffrir sur cette terre et ce, malgré une douleur innommable. N’est-ce pas là la meilleure façon d’aimer ? Dieu me l’a alors rendu d’une autre façon, plus vivant et présent encore que jamais. Ô merci à Toi Seigneur Jésus !
Voici que j’envoie mon messager
Lorsque le Seigneur nous confie une mission, Il y revient souvent, nous donnant peu à peu des éclaircissements, un peu comme des petites lumières qui jalonnent notre chemin au fur et à mesure que nous avançons vers le Sien. Et c’est ce qu’Il fit ce jour-là.
Lc. 4, 18 : « L’Esprit du Seigneur est sur moi. Il m’a consacré pour donner aux pauvres une Bonne Nouvelle. Il m’a envoyé annoncer la libération aux captifs, la lumière aux aveugles ; il me faut libérer ceux qui sont écrasés, V. 19 : et proclamer une année de grâce de la part du Seigneur. »
Jésus me disait ce qui me sera confirmé par la suite : c’est Mon Esprit qui te guide ; Je t’ai choisie pour Me faire connaître au monde par le biais de l’Évangile (la Bonne Nouvelle), pour annoncer la délivrance, la lumière de Sa révélation ; par Son œuvre sortie de moi, Il va libérer ceux qui souffrent et leur apporter la Bonne Nouvelle de Son salut.
Alors restons, pour aujourd’hui, sur cette belle note d’espérance. Oui, Dieu est le compositeur de la partition de notre vie, y mettant les bonnes notes là où il faut et quand il le faut, nous laissant le soin de bien vouloir l’interpréter pour Lui.
Serai-je à la hauteur d’une telle tâche ?
Comme cela tombait bien ce que j’entendis de Lui ce matin-là car j’avais besoin d’être rassurée.
Jr. 1, 4 : Une Parole de Yahvé me fut adressée. V. 5 : « Avant même de te former dans le sein de ta mère, Je t’ai connu ; avant que tu sois sorti de son sein, Je t’avais consacré, faisant de toi le prophète des nations. » V. 6 : Je dis alors : « Ah, Seigneur Yahvé, Tu vois que je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant. » V. 7 : Yahvé répondit : « Ne dis pas : Je ne suis qu’un enfant. Tu iras vers tous ceux à qui Je t’enverrai, et tu leur diras ce que Je t’ordonnerai. V. 8 : Ne les crains pas, car Je suis avec toi pour te délivrer, Parole de Yahvé. » V. 9 : Alors Yahvé étendit la main et me toucha la bouche, et Il dit : « Vois, Je place Mes Paroles dans ta bouche. V. 10 : Aujourd’hui même Je te donne autorité sur les nations et les royaumes, pour détruire et renverser, pour exterminer et détruire, pour bâtir et pour planter. »
Dieu nous choisit et nous destine à une mission particulière bien avant notre conception, alors que nous n’existons encore que dans Sa pensée ; « Je t’ai connu : » rien que ce petit morceau de phrase à le pouvoir de me bouleverser : être connue et reconnue de Lui, consacrée entièrement à Lui dès le début… cela me fait rêver. Mais sachons rester humbles en reconnaissant que nous ne pouvons rien sans Lui car c’est Lui qui est aux commandes. Heureusement ! Et Il vient toujours chercher les plus petits parce les grands s’en glorifieraient, et nous savons bien qu’à Lui rien n’est impossible.
Nous n’avons pas le droit de limiter Son action à travers nous à cause de quelconques craintes. Alors Il nous assure de Sa divine protection, ayant pour guide Son Esprit Saint. À travers nous, Dieu agira afin de transformer les cœurs de ceux qui auront été touchés par Sa Parole et reconstruire ce qui était en apparence brisé. Ces Paroles adressées à Jérémie valent pour chacun de nous à sa mesure : nous ne sommes pas le produit du hasard, nous l’avons déjà vu. Dieu, dans Son plan d’Éternité, a vu de façon spéciale, près du Christ, ceux qui recevront une mission plus essentielle. Il serait difficile d’échapper à l’appel de Dieu. Encore faudrait-il pour cela avoir envie d’y résister ! Et la façon de s’exprimer sera propre à chacun, certains par la parole, d’autres par la peinture, puis d’autres encore par l’écriture ou bien le chant selon le don qu’il aura reçu de Lui. Je me sentis alors comme Jérémie, incapable ou plutôt indigne d’accomplir une telle tâche. C’était trop beau pour être vrai.
Ps. 121, 6 : « Les coups de soleil, le jour, ne seront pas pour toi ni les sorts de la lune à la nuit. V. 7 : Le Seigneur te gardera de tout mal, Il veillera sur ton âme. V. 8 : Le Seigneur te garde à l’aller, au retour, dès maintenant et jusqu’à la fin. »
Il serait bon que je relise ces quelques versets lorsque les doutes m’envahissent.
« Mais Seigneur, serai-je dans l’obligation de reprendre une activité ? »
Ps. 21, 6 : « Grâce à Toi, il aura la Gloire, car Tu le feras réussir ; Tu lui accorderas honneur et majesté. V. 7 : Tu l’as béni pour la suite des temps, Ta Présence déjà fait sa joie. »
« Ô comme je savoure Ta Parole Seigneur ! Peut-être y aura-t-il un second livre ? » (car alors je ne le savais pas encore).
1 R. 19, 5 : Voici qu’un ange le toucha et lui dit : « lève-toi et mange. » V. 6 : Il regarda : il y avait là près de lui une galette cuite sur des pierres et une cruche d’eau. Il mangea, il but et se recoucha. V. 7 : Une seconde fois l’ange de Yahvé s’approcha, le toucha et lui dit : « Lève-toi et mange, car le chemin est trop long pour toi. » V. 8 : Il mangea et il but. Réconforté par cette nourriture, il marcha quarante jours et quarante nuits jusqu’à la montagne de Dieu, l’Horeb.
À travers Élie, Jésus m’invitait à l’isolement, seule en Sa Présence, car il est dit plus haut qu’il s’enfonça dans le désert. Notons également qu’il y est fait mention de son découragement. Il faut savoir aussi que le chiffre quarante représente un temps d’épreuve. À deux reprises il est question de la Parole de Dieu qui nourrit celui qui la reçoit, mais le Tentateur viendra pour l’en détourner puisqu’il s’en éloigne en se recouchant. Gardons également à l’esprit que l’Horeb est le lieu où Moïse reçut les Dix Commandements gravés sur des tables de pierre. Cela ne fit alors aucun doute à mes yeux en cet instant : il y aurait bien un second livre puisque l’ange s’y prend à deux fois pour l’alimenter correctement éclairé par Son Esprit symbolisé par la cruche d’eau. Je réalise soudain que j’avais complètement oublié cet épisode où Jésus me révélait déjà son existence. Quelle joie ce fut pour moi ! Et Il ajouta, faisant suite à cette exhortation :
1 R. 19, 19 : Élie partit de là et il trouva Élisée fils de Chafat. Il était en train de labourer, il avait douze arpents de terre à labourer et il arrivait au douzième. Élie s’approcha de lui et jeta son manteau sur lui. V. 20 : Aussitôt, laissant les bœufs, Élisée courut vers Élie. « Permets, lui dit-il, que j’embrasse mon père, et je viendrai à ta suite. » Mais Élie lui dit : « Tu peux retourner, ce n’était rien ! » V. 21 : Élisée s’éloigna, mais ce fut pour prendre la paire de bœufs et les sacrifier ; il fit cuire leur viande avec le joug des bœufs et la servit en repas à ses gens, puis il se leva, partit derrière Élie et entra à son service.
Ici Élie symbolise Jésus. Le fait de jeter Son manteau sur Élisée est la façon qu’a Dieu de le choisir comme « Son prophète. » Tout comme dans le passage de Lc. 9, 57-62, Jésus n’a que faire d’un semi-engagement : soit nous refusons Son appel, soit nous l’acceptons mais dans ce cas, il ne faut plus regarder en arrière. Élisée sacrifie sa vie d’alors pour la cause de Dieu. Le symbole de faire cuire la viande avec le joug des bœufs indique qu’ainsi, il se rend volontairement libre de toute contrainte humaine qui, jusqu’alors, l’asservissait.
Mt. 6, 24 : « Personne ne peut servir bien deux maîtres : il détestera l’un et aimera l’autre, ou bien il soignera le premier et se moquera de l’autre. Vous ne pouvez pas servir Dieu et le dieu-argent. »
Celui qui a des oreilles… Alors criant ma joie à mon enfant, Jésus me donna de recevoir :
Ps. 73, 28 : « Pour moi rien de meilleur que d’être près de Dieu ! »
C’est là une Parole que je n’hésite pas à attribuer dès à présent à mon fils tout comme à moi.
N’en dis pas trop
J’eus droit à des recommandations ce jour-là.
Mt. 16, 6 : « Ouvrez l’œil et méfiez-vous du levain des Pharisiens et des Saducéens. »
Les Pharisiens accordaient beaucoup d’importance à la pratique de la Loi jusqu’à en être rigides et autoritaires, mais ne la respectaient pas eux-mêmes ; ils aimaient se montrer pour briller aux yeux des autres, mais y avait-il quelque chose derrière cette façade ? D’ailleurs Jésus les traitera souvent d’hypocrites et ils seront de ceux qui participeront à Sa crucifixion. Quant aux Saducéens, ils ne croyaient pas en la Résurrection. Et combien il existe encore aujourd’hui de ces deux partis ! Il me fallait donc rester fidèle à ce que Lui seul m’enseignera, car tel est l’effet que produit le levain ajouté à la pâte : il se répand insidieusement et provoque des ravages en nos cœurs. Ah si seulement j’avais été plus attentive à Sa Parole, cela m’aurait évité bien des déboires : heureusement qu’Il est là !
Lc. 6, 47 : « Celui qui vient à Moi, qui écoute Mes Paroles et les met en pratique, Je vais vous en donner une image : V. 48 : il ressemble à un homme qui a bâti une maison, il a creusé profondément et a posé les fondations sur la pierre. Une crue est venue, le torrent s’est jeté sur cette maison, mais il n’a pas été capable de la renverser. V. 49 : En revanche, celui qui entend et ne met pas en pratique est semblable à un homme qui a construit sa maison à même le sol, sans fondations. Le torrent s’est jeté sur elle et elle n’a pas été longue à s’écrouler ; ce fut un vrai désastre. »
Poser les fondations de la Foi sur la « pierre, » la Pierre d’angle, la Pierre maîtresse, celle qui soutient tout l’édifice : Jésus Christ qui est « Vérité » par Sa Parole, Son enseignement. Alors, je ne craindrai plus rien contre les attaques de ces soi-disant croyants qui se targuent de savoir tout mieux que personne. Cette édifiante image me fait penser à l’une des histoires que l’on raconte aux enfants : celle des trois petits cochons et du grand méchant loup : le premier se construit une maison sur la paille, le second sur des brindilles, et le troisième sur la pierre. Lorsque le loup vient à souffler dessus, les deux premières s’écroulent et il peut alors manger les petits cochons tout à loisir. Seule reste la troisième, bien trop solide pour se laisser effondrer ainsi. L’auteur se serait-il inspiré des Saintes Écritures ? Ceci reste à méditer ; je laisse ce sujet à ton appréciation.
Chaque chose en son temps
Comme j’ai si souvent entendu dire qu’il fallait demander et redemander sans se lasser à Jésus et à l’Esprit Saint Ses dons, c’est la résolution que je pris ce matin-là.
Lc. 6, 40 : « Le disciple n’est pas au-dessus du Maître, mais s’il se laisse former, il sera comme son Maître. »
Et toc ! J’avais quand même une petite lueur d’espoir, seulement voilà !
Ps. 75, 6 : « Cessez de vous imposer par la force, ne parlez plus de Dieu avec orgueil. V. 7 : Car Le voici qui vient : pas de l’orient, ni du couchant, ni du désert, ni des montagnes, V. 8 : mais Il est là, Dieu, le juge, pour abaisser les uns, élever les autres. »
Et voilà ! Cela m’apprendra à croire tout ce que l’on me dit ! En attendant, il me fallait revoir mes intentions de cœur et ne jamais oublier que Dieu est là, dans nos profondeurs, sachant tout de nous mieux que nous-mêmes ; et que Son Esprit Saint souffle où Il veut et quand Il le veut. Il est seul juge pour savoir quand nous sommes prêts à recevoir de Lui ce qu’Il veut bien nous accorder.
« Alors Seigneur, renforce en moi la patience et la Foi. »
Lc. 8, 16 : « Quand on a allumé une lampe, on ne met pas une caisse par-dessus, on ne la cache pas sous un lit, mais on la met sur un lampadaire pour que ceux qui entrent voient la lumière. »
En résumé il me fallait attendre et laisser faire fructifier ce que déjà j’avais reçu de Lui… Alors Il reverra la question. Chaque chose en son temps, il faut faire ses preuves avant tout.
Un cœur nouveau
Avec Lui à nos côtés, nous ne cessons d’évoluer vers le chemin de la sainteté.
Ez. 36, 25 : « Je vous aspergerai d’une eau pure et vous serez purifiés. V. 26 : Je vous donnerai un cœur nouveau et Je mettrai au-dedans de vous un esprit nouveau. V. 27 : Je mettrai en vous Mon Esprit. »
Il ne suffit pas à la Sainteté Divine de détruire le mal ; elle veut encore rétablir le bien. C’est ce qu’elle ne peut opérer que par un changement intérieur radical, la création d’un cœur nouveau. C’est à cette connaissance de soi-même que l’Esprit de Dieu conduit l’âme régénérée.
1 Co. 15, 22 : « Tous meurent parce qu’ils sont inclus en Adam, et tous sont rendus à la vie quand ils sont dans le Christ. »
À mon sens il s’agit là de mourir à soi-même pour renaître de Lui ; c’est mettre à mort notre ancienne nature pour que la nouvelle puisse prendre toute la place. Nous continuons de mourir à nous-mêmes par le processus de sanctification. C’est l’essence même de la vie chrétienne car personne ne peut venir à Christ s’il n’est pas prêt à crucifier son ancienne nature avec Christ et à vivre une nouvelle vie d’obéissance à Lui. C’est un processus de toute une vie.
« Seigneur, le chemin risque d’être long ; que faire en attendant ? »
Ac. 6, 2 : « Ce ne serait pas normal que nous laissions de côté la Parole de Dieu pour assurer le service des tables. »
En d’autres termes, laisser de côté la Parole de Dieu pour assurer le quotidien ; je devais me consacrer entièrement à mon appel.
Mmc. 5, 36 : « Ne crains pas, crois seulement ! »
Et c’est sur cette belle Parole qu’Il mit fin à notre conversation.
Prends toutefois le temps de la réflexion
Cette fois ce fut moi qui revins sur le même sujet, demandant à Jésus d’opérer en moi ce dont Il m’avait parlé.
Mt. 13, 41 : « Le Fils de l’Homme enverra Ses anges pour qu’ils enlèvent de Son Royaume toutes les causes de chute, et aussi ceux qui faisaient le mal. V. 42 : Et Il les enverra dans la fournaise du feu. »
Ici le royaume est considéré comme notre cœur profond qui appartient à Dieu et qui est sans cesse tenté par le péché pour nous faire rebasculer vers le mauvais côté. J’avais une telle hâte d’être débarrassée de toutes ces mauvaises herbes, du moins les principales car tout ne peut pas se faire en un seul instant, cela se saurait, sinon lors de l’ultime Rencontre avec notre Sauveur. Alors Jésus, tout comme à l’image de ce qu’Il
