De l’intuition au don: Roman

Par Kate Abilly

Une intuition est un sentiment ou une conviction de ce qu’on ne peut vérifier ou de ce qui n’existe pas encore. Une forme de capacité de capter une information de façon non conventionnelle. Mais est-ce un signe réel de dons ? Quand peut-on dire qu’on possède un don en se basant uniquement sur une série d’intuition ? C’est ce que veut découvrir Vivien qui en a assez d’avoir des intuitions, des rêves prémonitoires, etc. Il mène sa propre enquête sur le sujet mais les éléments qu’il récolte lui conviennent-ils ?
Cela lui correspond-il réellement ? Si oui, quelle décision va-t-il prendre ? Cela peut-il changer, ou non, son avenir… professionnel ou sentimental ?

À PROPOS DE L'AUTEURE

Née en 1981 dans l’Est de la France, aimant lire depuis l’adolescence, Kate Abilly se met à l’écriture en racontant son histoire personnelle. Ayant pris goût à l’écriture, elle ne cesse de renouveler son expérience. L’écriture est devenue une échappatoire…

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 20 août 2020
• ISBN: 9791037711601

Aperçu du livre

Chapitre 1

Rêve prémonitoire

Je prends la voiture. Il y a, à côté de moi, le mari d’une cousine. Je quitte la ville, je prends une route sombre, je roule extrêmement vite, je n’ai même pas eu le temps d’allumer les feux de route. Je conduis extrêmement vite et à l’aveuglette, je tiens le volant avec les deux mains et j’essaye de me maintenir sur le chemin malgré tous les virages. J’aperçois, à chaque moment que j’évite, de justesse, des gens sur le bord de la route. D’abord un groupe d’hommes, après une femme avec son fils, et à la fin, un vieil homme pauvre… Je me demande ce qu’ils font là, tous ces gens, sur la route à une heure si tardive de la nuit. La route semble interminable, je n’arrive toujours à voir ni à allumer les feux, la voiture livrée à elle-même et à la vitesse. Je prends une fausse déviation, je me trouve sur une piste, pleine de branches. Au bout, je découvre que c’est une impasse ! Il faut que je fasse marche arrière.

Et là, sans que je sache d’où ça vient, j’entends une sonnerie de téléphone, ça insiste. Je fais un bond dans mon lit en me réveillant. Tout ceci n’était qu’un rêve. Ouf ! Je suis soulagé, mais en nage. Le téléphone sonne toujours. La tête toujours embrouillée par mon rêve qui paraissait réel, je décroche le téléphone.

— Allo ?

Je m’habille vite fait et je vais la rejoindre à l’hôpital en question. Durant tout le trajet, je me pose plein de questions. Déjà, est-ce que mon père est toujours en vie ? Si oui, dans quel état ? Et qu’est-ce qu’il lui est arrivé lui qui est toujours prudent en voiture ? Y a-t-il un rapport avec mon rêve ? Cela me trouble énormément.

Une fois arrivé à l’hôpital, je rejoins ma mère au moment même où un médecin arrive pour lui donner des explications.

— Bonsoir, Monsieur, Dame, nous dit le médecin.

Tout ceci me paraît troublant vis-à-vis de mon rêve. Car dans mon rêve, mon père ne conduisait pas la voiture, il était passager. J’attends dans la salle d’attente avec ma mère que mon père finisse les examens. Elle paraît soulagée, tout comme moi. Au bout d’une heure, le médecin revient nous voir.

Le médecin nous accompagne dans sa chambre. Tout ceci nous rassure et nous pouvons rentrer tranquilles. Nous reviendrons le chercher en début d’après-midi.

Chapitre 2

Plongé dans les souvenirs

L’histoire de l’accident de mon père et du rêve que j’avais fait me trouble et me hante. Je ne sais plus quoi penser. Avais-je rêvé de l’accident de mon père ? Est-ce que j’ai un don ? Que dois-je en penser ?

Cette histoire me fait revenir en moi un flot de souvenirs et me fait remonter dans le passé. Ce qui me fait réaliser que ce rêve, qui peut sembler prémonitoire, n’est pas le premier rêve ni le premier signe d’une éventuelle clairvoyance ou peut-être un don.

Le premier signe qui me vient à l’esprit est d’aussi loin que je me souvienne, je ressens les gens. Au premier regard, c’est comme si j’arrive à juger si une personne est bonne ou non. En regardant les personnes, si je ne ressens rien, ça