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Guérir par la thérapie des vies antérieures: Voyages de transformation dans le temps et l’espace
Guérir par la thérapie des vies antérieures: Voyages de transformation dans le temps et l’espace
Guérir par la thérapie des vies antérieures: Voyages de transformation dans le temps et l’espace
Livre électronique377 pages8 heures

Guérir par la thérapie des vies antérieures: Voyages de transformation dans le temps et l’espace

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À propos de ce livre électronique

Ce guide explore la régression dans les vies antérieures et le potentiel des vies futures, et permet au lecteur de comprendre à fond chaque étape du processus. Il comprend des transcriptions détaillées de séances authentiques et présente des témoignages directs d’expériences vécues. Lorraine Flaherty utilise la trame du Magicien d’Oz comme métaphore du voyage des âmes vers l’éveil spirituel et la guérison. C’est un périple qu’elle-même a entrepris, et ses récits, comme ceux de ses clients, ont pour but d’aider le lecteur à guérir, à se dégager de son fatras mental, à prendre de meilleures décisions, à développer un plus grand pouvoir personnel et à emprunter le chemin qui lui convient: sa propre «route de brique jaune» qui le mènera à la réalisation de ses rêves.
LangueFrançais
Date de sortie10 févr. 2015
ISBN9782897523824
Guérir par la thérapie des vies antérieures: Voyages de transformation dans le temps et l’espace
Auteur

Lorraine Flaherty

Lorraine Flaherty utilise une thérapie de libération intérieure, un processus qu’elle a créé puis développé au cours des 12 dernières années appelé Inner Freedom Therapy. Elle anime, en divers endroits du monde, des ateliers et des retraites d’hypnose, de régression dans les vies antérieures et de progression dans les vies futures. Sa passion consiste à aider les gens à changer leur vie pour le mieux.

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    Aperçu du livre

    Guérir par la thérapie des vies antérieures - Lorraine Flaherty

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    « Ces récits saisissants illustrent l’efficacité de la thérapie par les vies antérieures. Grâce à elle, des transformations magiques sont possibles… »

    — Ursula James

    « La compréhension que j’ai récemment acquise est fantastique, et elle s’accentue continuellement. J’ai été renversée par l’effet de mon voyage dans les vies antérieures : immense, il m’a aidée à vivre ma relation, et m’a amenée à un bel état de clarté. »

    — Elizabeth B.

    « Le puzzle de ma vie est maintenant reconstitué. Je vois la place et la raison d’être de chaque morceau : les gens, les événements et même tous les drames de mon enfance. Je n’ai plus peur, je n’ai plus ce sentiment de médiocrité. Pour la première fois, je sais très bien ce que je suis censée faire de ma vie. Quel soulagement ! Merci. »

    — Margaret C.

    « Salut, Lorraine, je voulais seulement te remercier pour cette expérience fort éclairante. Je suis envahie par un sentiment d’aisance : je sais quelle voie choisir, où aller… Les tergiversations, les ‘‘devrais-je ou pas’’, les ‘‘pourquoi’’ ou les ‘‘supposons que’’ qui m’ont parfois embrouillé l’esprit semblent s’être dissipés : le message qui m’est venu était clair et précis. Porte-toi bien, tu es magnifique. »

    — Sally A.

    « Grâce à toi, j’ai vraiment l’impression d’avoir franchi un tournant. Soudain, mon esprit est dégagé. »

    — Michelle K.

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    Copyright © 2013 Lorraine Flaherty

    Titre original anglais : Healing with Past Life Therapy

    Copyright © 2015 Éditions AdA Inc. pour la traduction française

    Cette publication est publiée en accord avec Findhorn Press, Écosse, Royaume-Uni

    Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

    Éditeur : François Doucet

    Traduction : Michel Saint-Germain

    Révision linguistique : Maryse Faucher

    Correction d’épreuves : Nancy Coulombe, Katherine Lacombe

    Conception de la couverture : Matthieu Fortin

    Photo de la couverture : © Thinkstock

    Mise en pages : Sébastien Michaud

    ISBN papier 978-2-89752-380-0

    ISBN PDF numérique 978-2-89752-381-7

    ISBN ePub 978-2-89752-382-4

    Première impression : 2015

    Dépôt légal : 2015

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale du Canada

    Éditions AdA Inc.

    1385, boul. Lionel-Boulet

    Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7

    Téléphone : 450-929-0296

    Télécopieur : 450-929-0220

    www.ada-inc.com

    info@ada-inc.com

    Diffusion

    Canada : Éditions AdA Inc.

    France : D.G. Diffusion

    Z.I. des Bogues

    31750 Escalquens — France

    Téléphone : 05.61.00.09.99

    Suisse : Transat — 23.42.77.40

    Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

    Imprimé au Canada

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    Participation de la SODEC.

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Conversion au format ePub par:

    Lab Urbain

    www.laburbain.com

    Dédicace

    J e dédie ce livre à tous les êtres que j’ai connus et aimés, à ceux que j’aimerai et à tous ceux que, même si je ne les connaîtrai jamais personnellement, j’aime inconditionnellement de toute façon, parce qu’ils font tous partie de l’ensemble. Je le dédie à tous les gens qui ont vécu et qui vont vivre ; vous êtes tous merveilleux.

    Particulièrement Ursula James, qui a eu une idée…

    Introduction

    B ienvenue. J’en profite pour me présenter à vous. Dans cette vie-ci, je m’appelle Lorraine Flaherty. Mais j’ai eu bien d’autres noms et bien d’autres vies ; je vous en ferai connaître au cours des prochains chapitres.

    Je suis fort consciente du sentiment étrange que je suscite toujours lors d’une première rencontre. Lorsqu’on me demande : « Alors, qu’est-ce que vous faites ? », je souris en disant : « C’est une question très compliquée. Combien de temps avez-vous ? » Je dis volontiers que j’aide les gens à trouver la liberté intérieure, mais je sais d’expérience que cela peut susciter des regards très étranges. Dire à la personne que je passe mes journées à voyager dans le temps et l’espace ne semble pas non plus aider les choses, et lorsque je lui avoue que j’ai tendance à faire pleurer les gens, cela me met vraiment dans le pétrin. Mon travail est devenu assez incroyable au fil des ans et il me passionne vraiment ; d’où le désir de présenter dans un livre mes découvertes et les messages qu’elles ont révélés. Cet ouvrage livre un contenu à la fois spirituel et pratique. Il est né d’un immense sentiment de curiosité, car dès mon très jeune âge, j’ai voulu savoir pourquoi j’existais, qui j’étais vraiment et ce que j’étais censée faire de ma vie. En regardant autour de moi des gens insatisfaits de leur vie se rendre mutuellement malheureux, j’ai bien sûr cherché comment les aider à aller mieux. « Pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas bons et gentils, tout simplement ? » ai-je demandé à mon père vers l’âge de sept ans. « Ah ! c’est la vie », a-t-il dit. « Mais pourquoi ? » ai-je demandé. « C’est comme ça, c’est tout ! » a-t-il répondu. Je ne pense pas avoir jamais cessé de demander pourquoi, et je pose encore cette question à ce jour, quand je vois ce qui se passe dans le monde qui m’entoure. Heureusement, la vraie réponse m’est devenue plus claire. C’est cette question qui m’a fait entreprendre une quête, à la recherche de quelque chose qui aurait un impact significatif pour moi, pour mon entourage et même pour le monde en général. J’ai fini par le trouver, après des années d’étude et d’expérience pratique. Avec de la chance, j’ai découvert toute une panoplie magique d’outils de libération.

    J’emmène les gens en voyage dans leur inconscient, vers leur réserve de souvenirs bons ou mauvais, pour ensuite transformer ceux-ci. Ils explorent des expériences du passé, du présent, de l’avenir et de la vie entre les vies, pour mieux se connaître et se découvrir. Ils ne sont plus inutilement distraits par un fatras indistinct, maîtrisent mieux leur vie et vivent au présent. Mon but est d’aider les gens à cultiver leur bonheur et leur épanouissement, dégagés de toutes les limites. Chaque jour, je me sens honorée et comblée en partageant d’incroyables expériences avec mes clients. Leurs récits inspirants ne cessent de m’émerveiller et présentent d’inappréciables révélations sur leur être véritable et les sources de leur comportement. J’aimerais vous en dévoiler quelques-uns. Mais auparavant, je veux vous raconter ma propre histoire et vous expliquer comment j’ai été amenée à faire ce voyage transformateur dans le temps et l’espace.

    Enfant, même très jeune, j’étais du genre à tourmenter les gens en leur demandant tout le temps « Pourquoi ? ». À leur grand désarroi, je mettais en question tout ce que m’enseignaient mes parents, les prêtres et les professeurs de religion de mon école très catholique sur les prétendues origines de l’humanité, en particulier les histoires tirées de la doctrine catholique. Eux avaient raison et tous les autres se trompaient. Il fallait croire que Dieu avait construit le monde en six jours et qu’il s’était reposé le lendemain ; que ce Dieu nous aimait, mais que si on se conduisait mal, désobéissait aux règles ou les remettait en question, on allait en enfer ! Cela semblait bizarre pour un Dieu supposément affectueux et bien­veillant ; mais qu’est-ce que j’en savais, je n’étais qu’une enfant ! Vers l’âge de 11 ans, il m’est apparu clairement que les enseignants et les prêtres n’avaient aucune réponse rationnelle ou satisfaisante à m’offrir sur nos origines et notre raison d’être, et qu’ils n’avaient aucune preuve à l’appui de leurs dires. J’ai donc entamé une vaste recherche sur les sources des religions et des anciens enseignements spirituels. J’ai étudié les Mésopotamiens, les esséniens, les gnostiques chrétiens, les kabbalistes juifs, les mystiques persans et les Égyptiens, pour n’en nommer que quelques-uns ! J’aimais démontrer que nombre d’enseignements de l’Église catholique avaient une origine plus ancienne que l’époque du Christ et des récits bibliques. J’ai découvert des récits légendaires de déluges antérieurs à Noé ; même les dates de toutes les fêtes importantes, comme Noël et Pâques, avaient été empruntées aux païens ou à d’autres cultures anciennes. Les prêtres n’ont pas vraiment apprécié ! Grâce à mes études, je comprenais plus clairement toutes les religions du monde : sur un certain plan, si on recule suffisamment loin dans le passé, elles étaient d’une essence plus ou moins identique. Il me semblait évident, même à l’époque, que c’était le même Dieu, en fin de compte. Tout simplement, les noms et les détails changeaient en fonction du pays ou de la culture dans laquelle les gens avaient grandi. Mes études m’ont appris que Dieu — la puissance supérieure, la Source, la pure conscience, l’Univers, l’Éternel, le « je suis », la Surâme, peu importe le nom qu’on lui donne — n’est pas un personnage assis au ciel en train de surveiller tout ce que nous faisons afin de pouvoir nous punir si nous agissons mal, mais une énergie, une essence dont nous faisons tous partie. Une essence qui a choisi de se connaître davantage en se divisant en d’innombrables parties, chacune destinée à faire l’expérience des merveilles de la vie, les bonnes comme les mauvaises ; puis, une fois remplie des connaissances, de la sagesse et de l’émerveillement que peut apporter l’expérience de la vie, de revenir au bercail, à soi. À la fin de ma vingtaine, j’ai découvert l’œuvre de Jane Roberts, qui canalisait un être multidimensionnel nommé Seth. Dans l’une de leurs communications, il lui a dit : « Tu as déjà vécu et tu vivras de nouveau, et lorsque tu en auras fini avec l’existence physique, tu vivras encore. »

    C’était un message fort différent de celui que j’avais reçu de la majorité de mon entourage, et il sonnait vraiment juste à mes oreilles. Il m’a inspirée à connaître davantage mon être véritable et à m’y brancher, afin de retrouver une partie de cette sagesse en moi-même. Je voulais également savoir pourquoi cette information n’était pas mise à la disposition du grand public, et j’ai découvert que la vérité sur la vie, l’univers et tout le reste était cachée. Elle était cachée dans les aspects ésotériques et plus mystiques de la religion, dans les coins secrets du monde où les vérités, protégées et gardées par des groupes d’élite, demeuraient inchangées depuis des millénaires. J’ai découvert des écoles de mystères qui réservaient cette sagesse à quelques élus — à condition qu’ils consacrent leur vie à une voie spirituelle, cherchent un enseignant, un maître, et troquent leur quotidien pour cette sagesse et l’éveil spirituel qui en découle.

    J’ai alors décidé d’en faire partie : j’allais suivre la voie du grand éveil et découvrir mon être véritable, ma mission et le sens de la vie. Je ne savais trop comment, et personne de mon entourage ne semblait en avoir une idée. Comme je venais d’une famille catholique irlandaise et que mes parents me traînaient encore de force à l’église chaque dimanche, je me suis mise à chercher un maître éveillé. Hélas, à Streatham, dans le sud-ouest de Londres, les maîtres éveillés ne couraient pas les rues. J’ai tenté de discuter avec des prêtres plus âgés et apparemment plus éclairés, mais j’avais l’impression de les irriter. En fait, j’ai exaspéré l’un d’entre eux à un point tel qu’il a essayé de m’étrangler. Tout cela a commencé à la messe, un dimanche. J’avais été vraiment vexée en voyant passer l’assiette de collecte non pas une fois, comme d’habitude, ni même deux, mais trois fois. Une fois pour le toit de l’église, une fois pour les affamés de l’Afrique, et je ne me rappelle plus ce qu’était la troisième. Je suis sortie de l’église étrangement piquée au vif et, comme pour aggraver mon malaise, le soir suivant, le prêtre qui avait dit la messe s’est présenté chez nous sans invitation. Ravis de sa visite, mes parents ont sorti leur meilleure porcelaine pour le thé et les biscuits. Ils nous ont demandé avec insistance, à ma petite sœur et à moi, de rester assises tranquilles et bien sages devant notre très important invité. Il est bientôt devenu évident qu’il venait encore demander de l’argent, pour les millions d’affamés à travers le monde !

    Il en a donc demandé à mes parents, qui n’étaient pas très riches — mes parents travailleurs s’efforçaient de joindre les deux bouts. Quelque chose clochait. Ce prêtre était arrivé dans une voiture neuve, et je savais que lui et tous les autres prêtres avaient une gouvernante pour s’occuper d’eux ; ils vivaient dans le grand confort, buvaient, fumaient et fréquentaient les mêmes clubs irlandais que les laïcs. De plus, j’étais certaine que certains d’entre eux n’étaient pas tout à fait aussi innocents qu’ils le disaient concernant les femmes ; j’avais entendu dire que l’un d’entre eux avait une liaison avec la mère mariée d’une de mes amies, et cela ne m’avait jamais semblé tout à fait bien. S’ils étaient vraiment des émissaires de Dieu, je croyais qu’il leur fallait mener une vie de pureté et de simplicité, comme les personnages bibliques auxquels ils nous obligeaient à croire et dont ils aimaient tellement parler. Il nous fallait abandonner tous nos vices pour plaire au Seigneur, ne pas penser à de gros mots, encore moins en dire, et c’est ce qu’on m’avait assené lors de mes confessions hebdomadaires. Je présumais donc qu’ils avaient une plus grande responsabilité que nous et qu’ils se devaient d’être de bons citoyens et d’obéir aux 10 commandements. N’étaient-ils pas censés donner l’exemple ?

    Ne vous méprenez pas : il y a sûrement de bons et saints prêtres qui font un travail magnifique — mais ce ne sont pas ceux que j’ai rencontrés à l’époque !

    Mon jeune esprit était perplexe, et à ce moment-là, quelque chose est devenu très clair pour moi.

    Quand j’ai ouvert la bouche et dit « Mon père » d’un ton interrogatif, j’ai vu mes parents retenir leur souffle, en priant pour que cette fois ma bonne conduite les rende fiers.

    Ce n’est pas ce qui s’est passé.

    « Mon père, ai-je dit avec un sourire suave, le Vatican n’a-t-il pas une immense collection d’œuvres d’art magnifiques ? »

    En hochant fièrement la tête, il a dit : « Oui, mon enfant, c’est vrai ; le Vatican possède l’une des collections artistiques les plus considérables du monde. »

    « Alors, pourquoi le Vatican ne vend-il pas quelques-uns de ses tableaux hors de prix ? Ainsi, vous pourriez cesser ces collectes excessives à la messe et nourrir des millions d’affamés à travers le monde. »

    À l’époque, cette idée me semblait pleine de bon sens et, à certains égards, elle l’est encore ; mais pas pour le prêtre, qui s’est levé, tout rouge, en proclamant d’une voix forte que j’étais sûrement communiste. Lorsque j’ai osé le contredire, il a complètement perdu la boule et s’est précipité pour me serrer à la gorge. Mon père l’a écarté, et j’ai dû sortir de la pièce en disgrâce, parce que j’avais vexé le monsieur.

    Écoutez, c’est fort !

    Et on se demandait pourquoi j’étais rebelle.

    Comme il devenait évident que je n’allais me trouver ni un gourou, ni un maître spirituel, ni personne qui puisse donner de réponses satisfaisantes à mes questions de plus en plus nombreuses, je devais me contenter de mes livres. Heureusement, j’adorais la lecture et j’avais constamment la tête dans les bou-quins — sur la religion, mais aussi les sociétés secrètes, le chamanisme, le pouvoir de l’esprit et l’ésotérisme.

    J’avoue qu’en cours de route, je me suis parfois quelque peu écartée de ma voie spirituelle et j’ai délaissé provisoirement l’idée de l’éveil. Adolescente dans les années 1970 et 1980, à l’apogée du nouveau romantisme, j’ai choisi d’être coiffeuse et esthéticienne pour aider les gens à se sentir mieux dans leur peau. J’ai alors découvert que je pouvais leur donner meilleure allure grâce à mes aptitudes techniques, qui étaient fortes et très satisfaisantes, mais j’ai connu une véritable révélation : lorsque j’écoutais les gens et m’intéressais sincèrement à eux et à leur vie, ils arrivaient à mieux se sentir intérieurement.

    Cela me passionnait.

    Après des années dans le monde du showbiz et du prestige, j’ai été poussée plutôt énergiquement à changer par une série d’événements inhabituels, dont une expérience de mort imminente. Et rien n’est plus propice à ramener votre vie sur la bonne voie que d’affronter votre propre mortalité. Comme je voulais devenir un jour thérapeute, j’ai commencé par aller moi-même en thérapie. J’ai passé des années à travailler auprès d’une femme qui pratiquait la psychosynthèse, une sorte de psychothérapie spirituelle. J’ai constaté par moi-même qu’on pouvait améliorer sa vie par un processus d’« exploration de soi ». À l’époque, j’ai immensément appris sur moi-même ; j’ai étudié les effets de mon passé, j’ai fait meilleure connaissance avec qui j’étais et qui je voulais vraiment être. J’ai acquis la confiance nécessaire pour sortir de ma vieille vie familière et relativement « confortable », qui me laissait de plus en plus insatisfaite et certaine qu’il devait y avoir quelque chose de « plus ». J’en ai eu assez de lire les aventures des autres dans la dimension spirituelle et j’ai décidé d’en faire l’expérience ; la sceptique en moi voulait une preuve que mes lectures de toutes ces années disaient vrai. Je suis entrée au College of Psychic Studies (Collège d’études spirituelles) et j’ai essayé à peu près tous les cours imaginables en vérifiant mes capacités psychiques, comme la communication avec les morts. Les résultats étaient positifs. Avec beaucoup de chance, je me suis mise à travailler auprès de merveilleux enseignants, et j’ai connu des expériences remarquables et transformatrices. Ébahie, j’ai vécu de grands moments qui, je crois, devraient faire partie de la vie de chacun — ces tournants où la vérité vous foudroie.

    Je ne pouvais revenir en arrière, mais je ne savais pas avec certitude où j’allais. C’est pourquoi, un jour, j’ai fait ma valise et me suis rendue à Dahab, en Égypte, où je suis restée assise, seule, sur une plage pendant une semaine. Tout en réfléchissant à ma vie, j’ai fait un exercice que j’offre maintenant à un grand nombre de mes clients. J’ai imaginé que je me laissais dériver jusqu’à la fin de ma vie en songeant à ce que j’allais regretter de ne pas avoir fait ou de ne pas avoir fait davantage. Ma liste contenait bien des éléments, et je travaille encore à certains d’entre eux, mais de loin le plus important était ce désir d’enfance d’aider les gens : les aider à être plus gentils envers eux-mêmes et les uns avec les autres, et les aider à comprendre qui ils étaient et ce qu’ils étaient venus faire. Je vou-lais vraiment leur présenter certaines des merveilles que j’avais apprises, notamment qu’ils ont plus de pouvoir qu’ils ne l’imaginent, et que leur vision du monde, ainsi que leurs croyances, influe immensément sur leur vie.

    À l’époque, je ne savais absolument pas comment y arriver ; comme rien de ce que j’avais appris jusque-là ne me suffisait, j’ai consulté ma liste pour voir ce que j’y avais mis d’autre. Enfant, j’avais toujours voulu devenir actrice ; j’avais des rêves récurrents dans lesquels j’étais sur les planches, et à l’école, j’avais passé beaucoup de temps à diverses mises en scène. J’ai compris que le jeu théâtral était une façon de livrer des messages aux gens et, à mon retour au pays, je suis allée au service d’éducation aux adultes, à Covent Garden, et me suis inscrite à un cours de jeu théâtral de deux ans. Cette période de ma vie a été fabuleuse, et j’ai beaucoup appris sur les gens et leur relation au monde. Cependant, mes cours de théâtre, et mes passages subséquents sur la scène et dans le monde du cinéma et de la télé, m’ont appris que je ne voulais pas faire semblant d’être une autre — ni me contenter de jouer un rôle ou de dire les paroles d’un autre. Surtout que ce qui était présenté en guise de divertissement était largement axé sur la violence gratuite et la méchanceté ; je me suis brouillée assez mal avec une agente lorsque je lui ai dit que je ne jouerais jamais dans un populaire feuilleton télévisé ; elle ne comprenait pas pourquoi cela me posait un problème. J’ai essayé de lui expliquer que le texte était négatif et rempli d’injures, et que, ne voulant pas regarder cette émission, je n’allais sûrement pas y jouer ; mais elle ne voyait qu’une chose : c’était un contrat plutôt facile, qui payait bien. Je me suis sentie très frustrée par toute l’affaire. Je voulais inspirer les gens, les motiver à changer leur vie et à retrouver leur pouvoir personnel, et ces occasions étaient plutôt rares. Tout ce que j’aimais dans le jeu théâtral, à part monter sur scène, c’étaient les interactions, et je pense que c’est ce qui m’a donné envie d’enseigner. Seulement, je ne savais pas trop quoi transmettre à qui. Je n’aurais pas dû m’en faire, car tout s’est déroulé parfaitement, comme de juste.

    J’ai participé à un cours sur les techniques de présentation et, au cours d’une pause, j’ai rencontré Stewart Pearce, qui dirige maintenant Alchemy of Voice ; il m’a dit qu’il voyait mes vies antérieures et que j’en avais beaucoup ; j’étais intriguée. J’ai pris rendez-vous avec lui et il m’a mise en transe hypnotique, et là, je me suis vue dans la Grèce antique, à Rome et dans ce qui ressemblait à l’Atlantide. C’était merveilleux, et j’ai voulu en connaître davantage ; et surtout découvrir ce que j’étais censée faire de ma vie. Je me rappelle nettement : il m’a dit que la réponse se trouvait juste sous mon nez !!! Comme il avait raison — mais hélas, j’ai mis encore quelques années à m’en rendre compte exactement.

    J’ai passé des journées à méditer et à demander à mon être supérieur de m’aider à trouver la clarté nécessaire ; et je n’ai pas été déçue. Pendant une méditation, j’ai fait l’expérience la plus incroyable. J’ai accédé à une vie dans une civilisation magnifique et très ancienne. On aurait dit que j’étais en Atlantide ; c’était beau et très serein. Dans mon incarnation « atlante », j’étais une enseignante et je communiquais par télépathie. Je connaissais suffisamment le secret des cristaux et de l’énergie pour l’enseigner à l’humanité, et mon rôle consistait à lui montrer comment utiliser ces cristaux et cette énergie pour améliorer son mode de vie. Toutefois, les dirigeants de l’époque ne s’entendaient pas sur la connaissance à transmettre. Trop, trop tôt, et l’humanité allait sûrement se détruire ; trop peu, et elle n’allait peut-être jamais évoluer. On insistait sur la meilleure façon de livrer cette connaissance et d’assurer à l’humanité un avenir sécuritaire. En me remémorant cette vision, je ne peux m’empêcher d’établir des comparaisons avec notre expérience actuelle sur la planète, cette fois non pas avec l’énergie cristalline mais nucléaire ; et nous savons ce qui est arrivé aux Atlantes ! Selon moi, c’est l’une des raisons pour lesquelles les âmes évoluées sont tellement plus nombreuses ici, à notre époque : pour que les gens de la planète Terre s’éveillent sans refaire les mêmes erreurs.

    De toute façon, j’ai décidé d’inspirer et de motiver les gens à améliorer leur vie et à être plus positifs et optimistes, et il ne restait plus qu’à trouver comment. Comme j’avais envie d’apprendre la thérapie, je me suis inscrite à un cours, mais dès le début, cela ne me semblait pas convenir, et je suis partie. J’ai commencé un cours sur le coaching de vie, mais cela ne me convenait pas non plus. À la fin, presque au désespoir, j’ai demandé à l’univers de m’envoyer un signe. J’en ai reçu plus d’un. Pendant trois semaines, toutes mes lectures et presque tous ceux à qui j’ai parlé mentionnaient la PNL : la programmation neurolinguistique. À la fin, je n’avais pas d’autre choix que d’en apprendre davantage à ce sujet. Je ne savais pas que cela allait me mener à l’hypnose. La première fois que j’ai plongé quelqu’un en transe pendant ma formation en PNL, j’avais l’impression d’avoir fait cela toute ma vie, tellement c’était facile et les résultats étaient étonnants. J’adorais, et j’avais vraiment l’impression que les enseignants parlaient le même langage que moi ; eux aussi voulaient amener les gens à être plus gentils envers eux-mêmes et les uns avec les autres. J’avais l’impression d’arriver chez moi.

    Une fois ma formation terminée, j’ai été réinvitée à travailler comme assistante de tous les cours de formation en PNL, et j’ai passé des années auprès de Paul McKenna et de Richard Bandler, le cocréateur de la technique. Nombre des exercices de ce livre s’inspirent de leur incroyable travail. Dès lors, j’ai voulu en apprendre autant que possible sur l’hypnose, car d’une certaine façon, elle cadrait avec toutes mes études antérieures, en particulier le travail de méditation. En état d’hypnose, les gens peuvent accéder à des états de conscience supérieurs et trouver des réponses à leurs problèmes.

    J’ai étudié l’hypnose clinique pendant environ trois ans avec Ursula James au London College of Clinical Hypnosis (LCCH), et une fois ma formation terminée, elle est devenue mon mentor. Lorsque j’ai eu acquis suffisamment d’expérience et développé une pratique fructueuse, elle m’a invitée à enseigner l’hypnose à des étudiants en médecine, à des sages-femmes et à des dentistes de tout le pays, ainsi que dans plusieurs universités, y compris Oxford et Cambridge. J’ai adoré cette occasion de démystifier l’hypnose et de prouver au monde médical qu’elle a une place qui lui revient. La réaction des étudiants était toujours incroyable, car beaucoup étaient fortement impressionnés par les résultats qu’ils obtenaient sur eux-mêmes, ainsi que les améliorations qu’ils constataient chez d’autres. Les étudiants apprenaient comment soulager leur stress, réviser plus efficacement leurs cours, et leurs résultats d’examens s’amélioraient largement. Je suis devenue assez populaire auprès des étudiants, sinon auprès des corps enseignants, même s’ils trouvaient mes enseignements un peu « cinglés ». Il était merveilleux de pouvoir aider les étudiants de cette façon et de savoir que les futures générations de médecins seraient conscientes du pouvoir de l’esprit et du lien indéniable entre l’esprit et le corps.

    Même si ce n’était pas une part importante de ma formation en hypnose clinique, mon intérêt pour l’ésotérisme était encore présent, et je voulais explorer les vies passées avec mes clients. J’ai entrepris de lire tout ce que je pouvais trouver sur la régression dans les vies antérieures, et j’ai pratiqué avec tous ceux qui voulaient bien me le permettre. Les résultats étaient fascinants, mais j’avais encore des doutes et quelques peurs : le travail plus ésotérique me convenait-il ? Étrangement, je voyais vraiment les immenses bienfaits que les gens retiraient de cette méthode, et un grand nombre de ceux avec qui j’ai travaillé signalaient des changements énormes dans leur vie. J’étais donc vraiment curieuse de savoir si quelque chose de mon passé me retenait ou m’empêchait de vraiment aider les gens, ce qui, après tout, semblait constituer mon but dans la vie. J’ai demandé à un collègue de m’aider et je me suis trouvée à revisiter une vie au bout de laquelle j’étais morte sur le bûcher, accusée de sorcellerie. J’avais toujours plaisanté à ce sujet ; mais je trouvais cela moins drôle quand j’y suis retournée et que j’ai tout revécu. Au départ, on m’a guidée à travers le processus hypnotique. On m’a amenée à détendre tous les muscles de mon corps ; j’avais l’impression de devenir de plus en plus lourde. En fait, à certains moments, je ne sentais même pas mon corps ; j’avais l’impression de flotter, tout simplement. C’était un adorable sentiment de détente. Je me sentais très en sécurité et capable de suivre les consignes. On m’a demandé de m’imaginer devant une très vieille porte, une porte qui devait être l’entrée de ma vie passée. On m’a dit que j’allais trouver là une vie reliée à ce problème, et j’avais le net sentiment que quelque chose d’important m’attendait de l’autre côté de cette porte.

    J’avais bien raison.

    En ouvrant la porte, je me suis trouvée dans une scène très étrange et plutôt troublante : j’étais ligotée à un bûcher, devant des villageois du Moyen-Âge qui me regardaient brûler. Certains m’observaient avec un regard de peur et de haine, et d’autres me fixaient avec pitié. Cependant, j’étais consciente d’un immense senti-ment de tristesse et je ne me sentais pas le moins du monde méchante ni sorcière : quelque chose clochait.

    Alors que mon corps physique périssait, je me suis imaginée flotter au-dessus. C’est alors que, de plus haut, j’ai vu ce qui se passait vraiment. Planant au-dessus de la scène, j’ai compris que je n’étais pas du tout une sorcière, mais une guérisseuse. Je possédais le don de la guérison par les mains et j’étais bien renseignée sur l’herboristerie et l’accouchement. Ma mère aussi avait ce don, transmis par la lignée familiale depuis des générations. J’ai vu que nous habitions aux limites de ce village et que nous n’étions pas acceptées par la communauté. Nous étions tolérées parce que nous possédions des techniques d’enfantement et pouvions aider les malades et les mourants. Nous étions marginales ; pas tout à fait craintes ni tout à fait acceptées. Jeune fille, je ne savais pas trop pourquoi je ne pouvais me rendre au village pour jouer comme tous les autres enfants, ni pourquoi les gens nous considéraient d’un air soupçonneux, sans jamais nous regarder dans les yeux. Cette séparation me laissait terriblement seule et frustrée, mais j’ai fini par m’habituer à ce statut de paria. Ma mère, dans cette vie passée, m’a incitée à rester prudente, car nous avions la chance d’habiter près du village et qu’il ne fallait pas attirer l’attention ni froisser les autres. Je n’avais pas le choix : il fallait suivre leurs règles. Un jour, nous avons été appelées au village pour nous occuper d’une femme qui attendait un enfant. Lorsque nous sommes arrivées, elle était en proie à la douleur et à la détresse. Ma mère a déclaré qu’il était trop tard et que nous ne pouvions rien faire pour sauver l’enfant. Elle a offert à la mère de rester avec elle pour l’aider à soulager sa perte, tout en disant que nous ne pouvions rien faire de plus. Je suis immédiatement intervenue ; j’étais certaine de pouvoir aider, que mon don pour la guérison énergétique allait sauver le bébé de cette femme. Voulant me rendre utile et démontrer mes talents, je lui ai envoyé toute mon énergie de guérison. Ma mère m’a crié d’arrêter, mais il était trop tard. La femme s’est détendue et m’a souri avec reconnaissance alors que sa douleur se calmait. Je savais qu’elle s’en tirerait et que son bébé survivrait, mais c’était un geste regrettable. En vérité, elle avait deux bébés, et non un. Et dans mon effort en

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