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La copine de Jesse
La copine de Jesse
La copine de Jesse
Livre électronique225 pages2 heures

La copine de Jesse

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À propos de ce livre électronique

L’avocat texan Reade Walker maudit cette chanson chaque fois qu’elle joue, bien trop conscient de l’ironie des paroles. Après tout, il était secrètement et douloureusement amoureux de la copine de Jesse, Gwen, depuis près d’une décennie. C’était un coup de foudre, mais, malheureusement, elle n’est pas à lui. Elle appartient au seul homme qui l’a trahi et qui connaissait le secret de famille de Reade. Pourtant, Reade ne peut aimer une autre personne que celle qu’il ne pouvait avoir. Ou pouvait-il la faire sienne?

Quand le mari sénateur de Gwen Clark se sauve avec son interne et tout leur argent, le scandale qui suit met sa vie sens dessus dessous. Abandonnée, fauchée et désespérée, ne pouvant subvenir aux besoins de sa fille de six ans, Gwen ne peut se tourner vers personne d’autre que Reade Walker. L’homme que son cœur désire désespérément, mais sa fierté appréhende de lui demander de l’aide. Même s’il les accueille chez lui, Reade semble lutter pour être dans la même pièce qu’elle, sous le même toit… dans la même chambre. Mais Gwen est déterminée à reprendre sa vie en main. Il est grand temps de redécouvrir ses rêves… si seulement elle pouvait empêcher son cœur de se briser une nouvelle fois.

À PROPOS :
- FIN HEUREUSE
- INDÉPENDANT (seul, sans fin à suspense, histoire bien finalisée)
- ROMANCE CONTEMPORAINE POUR ADULTE « D’AMIS À AMANTS »
- AMOUR INSTANTANÉ avec une CHARMANTE RENCONTRE
- ROMANCE CONTEMPORAINE basée sur la chanson pop Jessie’s Girl  
- NIVEAU DE CHALEUR : CHAUD 
- ROMAN PRIMÉ

LangueFrançais
ÉditeurBadPress
Date de sortie19 janv. 2020
ISBN9781071528181
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    Aperçu du livre

    La copine de Jesse - Tara September

    CRITIQUES DU LIVRE LA COPINE DE JESSE

    ––––––––

    Une histoire légère, pure et excitante ! J’adore les rebondissements.

    2018 ORANGE ROSE CONTEST JUGE

    ––––––––

    La copine de Jesse est un pur plaisir à lire ! Brillamment écrit du début à la fin. Une histoire qui mélange brillamment ensemble la tension, le conflit, l’amour, la chaleur ainsi que beaucoup de wow !

    — TORONTO ROMANCE WRITERS THE CATHERINE 2018

    JUGE

    Révisé par Anya Kagan de Touchstone Editing Couverture par Cover Fresh Designs

    DÉDICACE

    À la mémoire d’Evelyn Bonini, qui m’a encouragée à écrire. J’ai promis de lui dédier mon premier livre et je garde mes promesses, ça m’a juste pris 19 ans pour l’accomplir. Je t’aimerai toujours Nanny.

    1

    ais à quoi pensait-elle ? Gwen Gallo-Clark ne pensait pas, apparemment.

    Ça ne lui aurait pris que quelques malheureuses secondes pour se lever sur la pointe des pieds et regarder à travers le judas de l’énorme porte d’entrée avant d’ouvrir. Peut-être aurait-elle été mieux préparée. Quoiqu’elle n’aurait pas pu être mieux préparée à la vue de plus d’une douzaine de journalistes qui jouaient du coude pour l’atteindre. Elle essuya la sueur de ses paumes sur son pantalon et se prépara au pire.

    Dieu merci, Maddie n’est pas à la maison. Sa fille aurait été terrifiée par la horde qui lui faisait face devant leur porte. Heureusement, Gwen venait tout juste de la déposer à l’école.

    Elle tressaillit devant un flash de lumière particulièrement aveuglant provenant d’un appareil photo hors de prix avec un téléobjectif tellement long qu’on pourrait penser que l’homme voulait photographier Mars. Des taches jaunes et noires apparurent aux coins de ses yeux. Elle leva la main et baissa la tête pour protéger ses yeux des lumières tonitruantes. Être dans les projecteurs faisait partie de la vie d’une femme de politicien, une des choses que Gwen détestait. Cependant, la presse ne s’était jamais pointée à sa maison sans rendez-vous ou invitation.

    Et pourquoi cherchaient-ils son mari, le Sénateur, ici, dans sa résidence du Texas, et non pas à son bureau ou à son appartement de Washington, D.C. ?

    Mettant son anxiété de côté, Gwen redressa les épaules et essaya d’avoir l’air aussi calme que possible, mal préparée et pieds nus, pour écouter le déluge de questions lancé dans sa direction.

    - Désolée, mais une seule à la fois, je vous prie, cria-t-elle fermement à la foule. Si vous cherchez à parler avec mon mari, il n’est pas ici.

    Sa déclaration suscita le rire de plusieurs journalistes. - Ouais, lança un journaliste, nous avons compris ça, maman.

    Le regard fixé sur sa poitrine, il pointa son appareil photo et prit une photo, ce qui créa encore plus de ricanements dans le rassemblement.

    Gwen suivit la direction de ses yeux et rougit au souvenir de ce qu’elle portait. Un legging noir de yoga avec un grand t-shirt gris avec l’inscription « La maman la plus OK ». Elle pensait que le t-shirt d’autodérision était plutôt drôle, mais pas vraiment à ce moment-là avec des micros devant son visage.

    Serrant ses mains moites, un mauvais pressentiment l’envahit. Face à ce groupe hostile, elle fixa ses yeux dans ceux d’une journaliste de tabloïd amicale qu’elle avait rencontrée quand elle allait à l’école de journalisme et elle lui sourit. Le regard de pitié de la femme lui coupa le souffle et, pendant un instant, les taches devant ses yeux revinrent, la nausée lui retournant les entrailles.

    Ces premiers moments terrifiants passés, les questions des journalistes commencèrent à faire leur chemin.

    - Mme Clark, pouvez-vous commenter les allégations qui disent que le Sénateur Clark a une aventure avec son interne ?

    - Étiez-vous au courant du détournement de la Fondation pour l’alphabétisation ?

    - Nous avons une source qui l’estime à quelques millions. Pouvez-vous confirmer le montant disparu ?

    - Est-ce que votre mari a pris contact avec vous ?

    - Est-ce que vous laisserez tomber la Fondation pour l’alphabétisation ?

    La dernière question fut presque crachée par sa prétendue amie journaliste. Gwen la botta mentalement sur la liste « À ne pas faire confiance ».

    Malgré les accusations dérangeantes, avec le cœur battant et les paumes en sueur, Gwen fit de son mieux pour camoufler ses traits à la foule, effaçant toute trace de choc qu’elle savait être apparue sur son visage. Les gens devant elle étaient flous. Un étrange sentiment de détachement rejoignit la nausée. Rien de plaisant, mais familier. À nouveau, elle perdait le contrôle de sa vie. À peu près la sensation qui était rapidement apparue après son mariage au député Jesse Clark il y avait sept ans.

    - Nnn..., balbutia-t-elle, trébuchant sur les mots. Aucun commentaire.

    Elle referma la porte et y appuya son dos, ignorant les coups et les cris de l’autre côté. Elle se laissa glisser au sol et atterrit sur son derrière, comme si un tapis avait été tiré sous ses pieds - autant littéralement que métaphoriquement. L’ironie.

    - Jesse, mais qu’as-tu fait ? dit-elle à voix haute, en regardant la pièce vide.

    Encore une fois, elle avait été entraînée involontairement dans une des combines de Jesse. Pourtant, c’était difficile d’imaginer que ses dernières manipulations incluaient des accusations d’aventures et d’activités illégales.

    Elle avait accepté que leur mariage ne soit qu’une partie de sa stratégie de carrière, comme un jeu d’échecs humain. Elle n’était qu’une de ses manœuvres politiques. Jesse l’avait habilement déplacée d’un endroit à l’autre jusqu’à ce qu’elle soit échec et mat, que tous ses pions soient partis. Il avait gagné un jeu qu’elle ne savait pas qu’ils jouaient.

    Ce n’était qu’après que l’homme de famille de la population ait gagné son siège au Sénat, avec grand bruit, qu’elle avait découvert qui elle avait mariée. Après lui avoir donnée un enfant, publiée son article qui avait catapulté Jesse vers la gloire et qu’elle ne fut plus nécessaire pour écrire ses discours, elle vit le masque de Jesse tomber, une fois les photographes partis. Le côté de lui que personne ne voyait fut exposé. Un égocentrique sans merci.

    À partir de ce moment, leur « mariage » était pas mal terminé, sauf dans le sens légal, et elle avait fini par rester de glace devant son insensibilité. Mais elle ne s’attendait pas à voir son mari carriériste faire une chose aussi scandaleuse que ce que rapportaient les journalistes. Pas seulement être pris en flagrant délit d’adultère, mais voler de l’argent ? Jesse était tellement méticuleux et prudent à propos de son image public. Qu’il abandonne tout de façon aussi explosive était incompréhensible.

    Gwen sauta sur ses pieds et se rendit à la table d’appoint près de l’entrée pour attraper son sac à main. Elle fouilla dans l’immense sac pour trouver son cellulaire, qui était en mode silencieux et affichait maintenant dix-sept appels manqués provenant de numéros inconnus. Mais pas un seul message vocal ou texte de l’homme en question.

    Logiquement, elle devrait appeler Jesse pour découvrir ce qui se passait. Pourtant, elle préférerait appeler leur ami mutuel Reade Walker pour entendre sa voix profonde et posée la rassurer. Quoi qu’il en soit, Reade avait quitté le pays la semaine précédente pour un travail d’un mois. Il sera loin pendant quelques semaines et, d’ailleurs, elle ne voulait pas déranger. À la place, elle appela le chef de cabinet de Jesse tout en marchant vers son ordinateur pour faire sa propre enquête.

    ––––––––

    Incliné dans son siège en première classe à bord du Boeing

    787, Reade Walker observait Barcelone tandis que l’avion quittait pour l’aéroport international Fort Worth à Dallas. Il avait passé un peu plus d’un mois en Espagne, supervisant les détails judiciaires d’une fusion d’entreprises entre un distributeur d’alcool du Texas et un vignoble familial qui produisait une des bouteilles de Cava acclamées d’Espagne. Son client était pressé d’ajouter le vin mousseux à leur vaste portfolio de boissons et Reade avait été appelé personnellement pour s’occuper des négociations du dossier.

    Le marché s’était bien déroulé, malgré les traducteurs impliqués et les approbations nécessaires du pays, mais Reade avait passé le plus clair de son temps séquestré dans un bureau loué avec une suite attenante. La vue de la petite fenêtre de l’avion était le plus qu’il avait vu de la ville historique depuis son arrivée. Bordel, il n’avait même pas goûté au Cava pour lequel il avait préparé et négocié les contrats.

    Même s’il aurait aimé passer au moins un jour à visiter, Reade était impatient de rentrer enfin à la maison.

    L’agente de bord du transporteur aérien interrompit ses pensées dirigées vers la personne qu’il voulait retrouver, en offrant à Reade une sélection de journaux accompagnée d’un sourire peu subtil et d’un clin d’œil suggestif. Elle était saisissante, avec des yeux bruns de chat, une peau bronzée et des cheveux noirs et brillants, mais il n’était pas d’humeur à flirter. Il n’avait qu’une envie, prendre un somnifère et essayer de se reposer durant les onze heures que durait le vol. Prenant une copie du seul journal américain de la pile, Reade leva à peine les yeux tout en hochant brièvement la tête pour remercier la dame avant de déplier le journal. Avec un peu de chance, se concentrer sur les nouvelles américaines l’aiderait à s’endormir.

    La photo d’un visage bien trop familier et le gros titre qui l’accompagnait eurent l’effet opposé. Il sursauta, mais sa ceinture le força à rester en place, dans un gémissement de douleur. Rapprochant le journal pour s’assurer qu’il n’avait

    pas de visions, Reade relut le titre :

    La femme éconduite du sénateur présumé corrompu nie avoir eu connaissance des détournements

    Le temps qu’il finisse de lire l’article - deux fois - le sang de Reade bouillait. Ça n’aida pas qu’il n’ait que des questions sans réponse. L’article omettait beaucoup de détails de la saga qui se déroulait depuis apparemment trois semaines, pendant qu’il était isolé, séquestré à Barcelone. Pire encore, Reade dut attendre que l’avion atteigne l’altitude de croisière avant qu’il ne puisse aller en ligne et en découvrir plus.

    Allez, plus vite, bon sang ! Ils roulaient encore au sol, en ligne pour le décollage. Reade avait envie de crier sa frustration, mais ça n’aiderait en rien à part le faire éjecter de l’avion par un policier de l’air. Avec aucun autre choix que d’attendre, Reade agrippa l’accoudoir et fit de son mieux pour relaxer. Il était patient, après tout. Il pouvait attendre un misérable vingt minutes, pas vrai ?

    Inspirant profondément, puis expirant lentement, Reade laissa son esprit dériver. Comme toujours, ses pensées se tournèrent vers la « femme éconduite » tandis qu’il revit leur belle rencontre dans sa tête pour la millionième fois.

    Même avant qu’il ne pose les yeux sur Gwen au marché local des années auparavant, il avait l’impression que l’air était perceptible, presque tangible. Il avait observé la pittoresque épicerie, qui était plus âgée que la plupart des habitants de la ville, mais il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Il se sentait presque euphorique, il souriait et il ne savait même pas pourquoi. Jusqu’à cet instant, il ne se rappelait pas la dernière fois qu’il avait souri suite à la mort de sa mère, la douleur encore accrochée à son âme.

    Pourtant, alors qu’il errait dans le marché lors de cette journée fatidique sept ans plus tôt, il avait senti l’amour de sa mère autour de lui, déposant des articles au hasard dans son panier grinçant qui

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