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Federica
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Livre électronique52 pages44 minutes

Federica

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À propos de ce livre électronique

Toutes les femmes ont une amie comme Federica. Les hommes aussi. Federica est l'amie à laquelle Valentina a Recours dans ses momenti de solitudine. Après un mariage Désastreux, elle passe d'une aventure à l'autre mais elle est toujours à la recherche de l'Amour et elle compte bien le trouver. 
LangueFrançais
ÉditeurEroscultura
Date de sortie3 mars 2015
ISBN9781507103333
Federica
Auteur

Daniele Aiolfi

Daniele Aiolfi est né à Parme en 1953. Il a passé une partie de son enfance à Firenze, puis un Grandi à Conegliano, ville italienne de la région de Treviso, entouré des douces collines du vin Prosecco. Ciondolo quarante ans il s'est occupé de marketing, finanze de et de Conseils commerciaux. En 2007 il publie figlio premier romano, "93 jours", puis IL écrit successivement 12 récits érotiques. En 2012, il ouvre sa maison d'édition, Eroscultura.com, et IL publié plus d'une centaine de e-book écrits par 70 autori. 

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    Federica - Daniele Aiolfi

    Langue

    Ancône était inondée par un orage comme on n'en avait plus vu depuis longtemps. L'autobus souleva une gerbe d'eau qui trempa en partie les personnes à l'arrêt qui attendaient de monter à bord. Les parapluies se fermèrent au dernier moment pour essayer de ne pas se faire tremper mais c'était impossible avec toute cette pluie. Quelques-uns se plaignirent du conducteur pour son manque d'attention.

    Pas Valentina. Elle, elle était fatiguée de se plaindre, de toute façon cela ne changeait rien.

    A cinquante-quatre ans, elle sentait grandir en elle une forme de résignation, de fatigue, due peut-être à trop de désillusions. Et pourtant elle avait du mal à se résigner.

    Dans un réflexe de coquetterie, elle sortit un miroir de poche de son sac à main et contrôla sa coiffure et son maquillage. Après quatre heures de ménage ce matin chez les Pasquotti, trois heures de repassage chez la Signora Borghi, avec en plus un tel vent et ces hallebardes, elle voulait pourtant être impeccable.

    - Et pour qui ? se demanda-t-elle à voix basse. En reposant son miroir, elle frôla son tube de rouge à lèvres, l'attrapa et eut un court instant la tentation de le passer sur ses lèvres. Elle écarta cette idée en se reposant la question :

    - Pour qui ? Pourquoi ?

    Elle vit le reflet de son visage dans la vitre, rayé par des centaines de gouttes de pluie. Elle lâcha le rouge à lèvres et saisit son téléphone mais seulement pour vérifier la date. Elle fit un rapide calcul.

    - Putain ! Dans deux jours ça fera six mois que je n'ai pas fait l'amour avec un homme. Et dire que malgré l'âge, j'ai encore des galants qui me tournent autour. C'est moi qui ne les veux plus, j'en ai assez de n'avoir que des coups. J'en ai déjà eu plus qu'il ne faut, même si je ne peux pas nier qu'ils m'ont tous plu de la même façon. Faire l'amour est une chose sublime, je ne m'en lasserai jamais. Pourtant moi ce que je veux, c'est un homme à aimer, un homme qui m'aime, qui m'emmène manger au restaurant dans un bel endroit au bord de la mer, un avec qui aller au cinéma et peut-être s'émouvoir ou commenter ensemble le film. Un qui me dise que je suis belle, qui m'accompagne et qui m'achète des vêtements ou des dessous séduisants pour ensuite m'admirer pendant que je les enfilerais sensuellement.

    Une secousse brutale de l'autobus qui roulait à une vitesse excessive fit tomber son sac à main et on entendit de nombreuses invectives à l'égard de ce chauffeur indélicat. Valentina récupéra ses effets et se retrouva avec son miroir dans la main. Elle se regarda dedans. Ses yeux étaient bleus comme l'Adriatique, un réseau de fines rides les entouraient sans pour autant en diminuer le charme. Son sourire était doux et sincère. Sa queue de cheval lui donnait un petit côté aventurière. Ses cheveux avaient un aspect cuivré avec quelques striures rousses.

    - La prochaine fois, je me ferai faire des mèches encore plus rousses. On verra.

    Ses lèvres étaient fines et sa bouche parfaitement dessinée. Elle se décida à sortir son rouge à lèvres. Rouge Rubis était sa couleur préférée. Elle s'en caressa les lèvres.

    - Disons que je le fais pour Federica.

    Elle posa la tête contre la fenêtre et se revit à dix-huit ans. 

    C’était une des plus belles filles d’Ancône.  Une beauté vivante, exubérante, sensuelle. Quand elle déambulait dans la ville dans ses habits légers, elle déclenchait un concert de klaxon et de sifflets.  Par chance il n’y avait

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