Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Les Casse-Cous: (Daredevil Club)
Les Casse-Cous: (Daredevil Club)
Les Casse-Cous: (Daredevil Club)
Livre électronique75 pages59 minutes

Les Casse-Cous: (Daredevil Club)

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Les Casse-Cous doivent fair sept coups d'audace avant que leur rivaux, les Sauvages, n'en fassent autant. Avant un accident où il a perdu l'usage de sa jambe gauche, Kip était le leader des Casse-Cous. Il a maintenant de la difficulté à réussir les coups et il soupconne que les autres membres veulent l'exclure du club. À mesure que les coups deviennent plus difficiles, les Casse-Cous tentent de convaincre Kip qu'il ne sera peut-être pas à la hauteur. Kip refuse d'abandonner même s'il sait que ses amis ont probablement raison.

LangueFrançais
Date de sortie1 oct. 2010
ISBN9781554694983
Les Casse-Cous: (Daredevil Club)
Auteur

Pam Withers

Pam Withers a écrit de nombreux livres de sport et d’aventures pour adolescents, dont plusieurs ont été publiés chez Orca dans la collection Currents. Elle a été trois fois finaliste pour le prix Red Maple remis par l’Association des bibliothèques de l’Ontario et a remporté à deux reprises le Silver Nautilus Book Award. Pam, une ancienne guide de plein air et éditrice, vit à Vancouver, en Colombie-Britannique.

Auteurs associés

Lié à Les Casse-Cous

Livres électroniques liés

Thèmes sociaux pour enfants pour vous

Voir plus

Articles associés

Avis sur Les Casse-Cous

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Les Casse-Cous - Pam Withers

    Chapitre un

    L’escalade du vieux château d’eau figure en cinquième place sur notre liste. Nous avons choisi de nous y aventurer par une nuit sombre et orageuse.

    Les flics nous ont à l’œil après nos quatre premiers exploits. La peur d’être pris ajoute bien sûr à l’excitation. Si la rumeur de nos « sept coups » s’est répandue, la police de notre petite ville s’attend à ce que nous nous attaquions à la vieille tour sur la colline, sachant bien que nous ne pourrons pas résister à ce défi. Mais quel policier serait assez fou pour patrouiller sous une pluie torrentielle?

    Le château d’eau a la forme d’un énorme rouleau de papier de toilette surmonté d’un entonnoir renversé. Puisque la tour a un toit, elle sera sans doute sèche à l’intérieur. Ce qui veut dire que l’échelle qui monte le long du mur intérieur ne sera pas trop pourrie.

    Mais nous n’en sommes pas certains, puisque personne n’est entré dans la tour depuis des années, depuis que la Ville a déclaré l’eau qu’elle contenait « impropre à la consommation » et l’a condamnée. La tour ne peut maintenant servir à rien d’autre qu’à y entrer par effraction. Et l’honneur nous revient tout naturellement à nous, les Casse-Cous. D’ailleurs, il n’y a rien d’autre à faire pendant que la pluie coule à flots.

    À cent mètres de la tour, Fraser, Vlad, Caleb et moi nous jetons à plat-ventre et nous glissons dans la boue sous la clôture de barbelés. Les braves gens de Peever croient-ils vraiment que des barbelés peuvent arrêter les intrépides Casse-Cous? Même nos concurrents, les Sauvages, ne s’arrêteraient pas devant un tel obstacle.

    — Merde!

    Le dos de mon imperméable s’est accroché sur une pointe de barbelé.

    — Voilà! dit Caleb, qui vient de me libérer.

    Il agrippe ensuite mes mains et tire jusqu’à ce que je me sois complètement dégagé, puis il me donne ma canne. Bien qu’il ne soit pas aussi grand que moi, Caleb est passablement fort. Dommage qu’il ne soit pas aussi courageux que fort. Il ne fait partie du club que parce que je l’ai recommandé, et il le sait bien.

    — Je n’ai pas besoin de ton aide, dis-je en m’assoyant.

    J’essuie d’un doigt la boue qui couvre ma canne et passe mon doigt dégoulinant sur le poteau de la clôture. Puis j’enfonce ma canne dans la boue et m’appuie dessus pour me relever. Caleb sait qu’il ne doit pas tenter de m’aider.

    — Attendez, les gars, dit-il doucement aux autres. Attendez Kip.

    Ils sont déjà à mi-chemin de la tour. Tout ce qu’on voit d’eux, c’est le mince faisceau de leurs lampes de poche.

    — Nous allons les rattraper, dis-je, soulevant mon pied gauche avec mes mains et le plaçant dans la direction de la tour.

    Je ne m’attends pas à ce que les gars ralentissent pour moi. Je dois leur prouver que je suis capable de suivre. Cela fait partie de l’épreuve qui déterminera si je peux continuer à faire partie du club.

    — Arrête de t’inquiéter pour moi, Caleb!

    Il m’agace. Mon impatience vient peut-être de la douleur lancinante que j’éprouve à essayer de me remettre en marche. Il faut que j’avance plus vite, sinon je serai une cible facile pour la police. Les gars le savent. Ça m’étonne même qu’ils m’aient laissé les accompagner pour le numéro cinq. Mais j’ai insisté, et je peux être convaincant. De plus, c’est moi qui ai eu l’idée du club des Casse-Cous.

    Je sais aussi que si quelqu’un nous poursuit, Fraser et Vlad disparaîtront. Seul Caleb restera auprès de son ami boiteux. Nous n’en avons jamais parlé, mais c’est ainsi depuis l’incident fâcheux survenu lors du numéro quatre. Mais c’est moi qui ai fondé ce club. J’ai créé la liste des sept coups. Et j’ai l’intention de les faire tous les sept avec l’équipe, même si Fraser m’a remplacé comme chef du groupe.

    Ça fait des mois que j’endure la douleur et la torture des exercices de physio. Je sais aussi que mes amis ne sont pas à l’aise au sujet de l’accident. Bien sûr, ils sont venus à la maison au début. Ma mère les guidait avec une bonne humeur exagérée vers ma chambre, où j’étais couché, la jambe suspendue dans les airs. Ils regardaient nerveusement les médicaments qui couvraient ma table de chevet. Ils s’assoyaient sur le bout des chaises que ma mère apportait, puis jetaient des regards furtifs à la fenêtre. Ils faisaient des efforts pour entretenir la conversation, mais nous n’avions bientôt plus rien à nous dire. Alors ils se levaient et me donnaient un coup de poing affectueux sur l’épaule en disant, à voix basse pour que ma mère n’entende pas : « On a hâte que tu sois guéri pour finir la liste des coups. »

    Chaque jour je craignais qu’ils ne disent : « On ne peut plus attendre. On va finir les coups sans toi, d’accord? » Ma seule motivation depuis l’accident a été d’empêcher que ça

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1