Pinpin au Touquet

Mon pauvre Milou, mais qu’est-ce qui m’a pris? Pourquoi n’ai-je donc pas pu me retenir de jurer à ma télécommande, lors de la dernière édition du Touquet, que la prochaine fois, c’est moi qui serai dans la télé? Moi, Pinpin, qui n’ai jamais fait de course de cross, ni de sable de ma vie! Je sais bien que tu as une hypothèse (Ah, ne sois pas vulgaire, Milou!), mais il fallait bien que j’aille chercher Tchang, ce jeune garçon dont l’avion s’était écrasé dans l’Himalaya de mes conneries.

Le Temple du soleil

Depuis l’aurore, le vent battait ma houppette, glissant du Nord, refroidissant les rayons du soleil. Le Nord-Pas-de-Calais, m’avait-on dit, était pourtant une terre d’eau et d’opale, même. Ne sachant par où commencer ma quête, j’ouvris la porte du premier estaminet venu pour y trouver le début d’une piste. La patronne, une filiforme blonde à la fesse délicieusement sculptée par les petits pas entre les tables de son troquet, me sortit de mes rêves roccosiffrediques à grands coups d’Biloute, d’brin, pis d’sason qu’y’avons pu. Ouais, parce que la Josy, quand elle parle, c’est déjà un voyage…

étant devenu parfaitement bilingue après 4 litres de bière, l’Kiki d’Hubersent m’apprit qu’il avait vu des mouvements bizarres dans le bas de son village, et que des motos japonaises avaient été déchargées dans la cour d’la Julie. Pour lui, aucun doute, mon Tchang, dont le nom tenait autant du Katana que du pâté impérial, devait y être enfermé.

Camionnant dans les bocages, je finis par garer mon enquête devant un gîte silencieux.

Des éclairs en traversaient les fenêtres, trahissant une activité suspecte. N’écoutant que mon courage, j’ouvris la porte en frappant avant d’entrer, et… STUPéFACTION!!!

Affairé sur le changement de gicleur d’un 125 CR, lui-même au milieu du salon, le Capitaine Atoc (qui s’appelle Benoît Nimis et est en fait