Bernard Werber SA MAJESTÉ DES CHATS
La chatte Bastet, rencontrée dans Demain les chats (2016), à la fin duquel Paris est envahi par les rats, est de retour. Elle a toujours 3 ans et fraye encore avec le « vieux » Pythagore, 10 ans, chat de laboratoire équipé d’une prise USB, qui est son troisième œil. Désormais, Bastet nourrit un projet « très personnel, grandiose » : « régner sur la planète pour prendre le relais de la civilisation humaine ». Pour cela, lui dit-on, elle et les siens doivent acquérir trois notions fondamentales: l’amour, l’humour, l’art. Telle sera sa quête dans cet ouvrage où elle est à la tête d’une communauté féline en guerre contre tous (les rats et les hommes). Partant du principe que « tout ce qui n’est pas raconté est oublié », elle nous embarque dans ses luttes, ses pérégrinations, ses obsessions (sexuelles aussi bien que scientifiques). Comme dans ses précédents romans, Bernard Werber ponctue son récit d’extraits de « L’Encyclopédie du Savoir Relatif et Absolu », mais dans sa version pour chats. Abordant l’égalité entre hommes, animaux et autres catégories du vivant, Sa Majesté des chats traite de biodiversité, d’extinction des espèces, mais aussi des soifs de connaissance et de liberté.
1. LIRE.
J’aimerais tant savoir lire.
Lire est peut-être la capacité qui actuellement me manque le plus dans la vie. Comme j’aimerais déchiffrer tous ces petits caractères qui s’alignent sur les pages et qui forment des mots. Comme j’aimerais comprendre un de ces longs textes qui racontent des histoires.
Il paraît que certains individus, en tournant simplement des pages, voient apparaître dans leur tête, comme par magie, des personnages, des décors, des lieux précis et
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