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Hot strangers - 8 nouvelles érotiques interdites
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Hot strangers - 8 nouvelles érotiques interdites
Livre électronique153 pages2 heures

Hot strangers - 8 nouvelles érotiques interdites

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À propos de ce livre électronique

Suite à une rupture, Alicia se rend à une fête de la Saint-Jean avec son meilleur ami, Alex. Pendant leur trajet en voiture, Alicia commence à voir son ami d'enfance d'une manière totalement différente. Qu'est-ce que ça ferait de sentir son corps chaud et musclé collé contre le sien ? Mais Alex, fraîchement casé, est tout simplement hors de portée. Pourtant, en arrivant à la fête, Alicia constate que tous les invités sont très chaleureux. Trop chaleureux... Cette journée de la Saint-Jean s'annonce mémorable.Cette intégrale est composée des nouvelles suivantes :La Nuit de la Saint-Jean Ce que je rêve d'elle L'Étranger Le Calendrier érotique de l'Avent Nouvel AnLe SirèneLe Soir de la Saint-Valentin Pulsion de Pâques-
LangueFrançais
ÉditeurLUST
Date de sortie10 août 2021
ISBN9788726916089

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    Aperçu du livre

    Hot strangers - 8 nouvelles érotiques interdites - Katja Slonawski

    Hot strangers - 8 nouvelles érotiques interdites

    Original title :

    8 exciting stories by Katja Slonawski

    Copyright © 2021 Katja Slonawski and LUST, an imprint of SAGA Egmont, Copenhagen

    All rights reserved

    ISBN : 9788726916089

    E-book edition, 2021

    Format : EPUB 3.0

    All rights reserved. No part of this publication may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means without the prior written permission of the publisher, nor, be otherwise circulated in any form of binding or cover other than in which it is published and without a similar condition being imposed on the subsequent purchaser.

    La Nuit de la Saint-Jean

    Un vieux tube de l’été faisait décoller les baffles de la voiture. Alicia se souvenait qu’il passait sans cesse à la fin de ses études, il y avait plusieurs années de cela. Alex suivait les paroles du morceau depuis un moment lorsqu’il cessa de fredonner pour se mettre à battre la mesure sur le volant. Pas vraiment en rythme, soit dit en passant. Toutes les vitres avaient été baissées, mais il faisait une chaleur d’ours dans la voiture, et les courants d’air n’y changeaient rien. Il y avait déjà beaucoup de monde dans la file d’embarquement pour le ferry, pourtant ils étaient partis ce matin aux aurores. Tout au long de la côte, des tas de gens prenaient leur bateau pour naviguer vers l’archipel où ils allaient passer le week-end de la Saint-Jean. Ceux qui ne possédaient pas d’embarcation devaient faire la traversée en ferry, mais comme il ne prenait qu’un nombre limité de voitures, l’attente était longue et pénible. Avec Alex ils échangeaient des banalités, il tournait autour du pot et n’osait pas aborder le vrai sujet. Elle voyait bien qu’il voulait l’aider, mais qu’il ne savait pas comment s’y prendre.

    « Mais si, ça va être génial de fêter la Saint-Jean dans l’archipel, sur une vraie île, et tout », dit-il avec un entrain forcé, comme s’il savait qu’il n’obtiendrait pas de réponse.

    Alicia marmonna quelque chose qui ressemblait à une affirmation, puis elle prit son téléphone et ouvrit son Instagram pour la centième fois. Alex regarda ailleurs en faisant la grimace.

    « Tu crois pas que tu as déjà eu ta dose d’Instagram pour la journée ? dit-il.

    – Nan, lui balança Alicia en fermant malgré tout l’application.

    – Si tu as envie de parler, tu sais que je suis là, ajouta Alex, pas vraiment convaincant.

    – Je sais », répondit Alicia en levant les yeux au ciel.

    Ils en avaient déjà parlé mille fois. C’était Alicia qui avait mis fin à la relation, et pas Marco. Ça faisait plus d’un mois, et il fallait qu’elle passe à autre chose. Elle avait bien conscience de tout cela, mais elle avait du mal à savoir quoi faire maintenant, et où aller. Elle avait l’impression d’être un bébé innocent, tout en étant adulte. Et puis le nombre de célibataires avait explosé pendant les quelques années où elle était avec Marco. Elle ne savait plus par où commencer. Jamais Alex ne pourrait comprendre une chose pareille. Il avait été célibataire depuis qu’ils se connaissaient, enfin jusqu’à aujourd’hui. Alicia se disait que la nouvelle petite amie d’Alex devait être vraiment extraordinaire pour qu’il envisage de s’installer avec elle. Elle allait justement rencontrer Sabine pour la première fois à cette fête de la Saint-Jean, qui était organisée par ses amis. Sabine était déjà sur l’île pour les aider à tout préparer. Pour être honnête, Alicia ne savait pas grand-chose de cette fille, si ce n’était qu’Alex était fou amoureux d’elle et que, pour lui, c’était une première. Alicia aurait pu se moquer de lui à ce sujet, mais elle se l’interdisait. Ça l’aurait mis de mauvaise humeur inutilement.

    « D’après moi, il faut juste que tu te fasses sauter, laissa échapper Alex avant de regarder Alicia nerveusement. Elle éclata d’un rire sarcastique.

    – Et d’après toi, qui aurait envie de traîner cette tête sinistre de dépressive au lit ? Tout ce que je connais du sexe, c’était avec Marco, et je ne me sens clairement pas capable de sortir avec quelqu’un d’autre. »

    Alicia avait voulu faire une blague, mais elle réalisa que ces mots étaient en fait horriblement vrais.

    « Ah, arrête avec ça. Tu es super canon », répondit Alex, et cette fois il l’évita du regard.

    Les mains fermement agrippées au volant, il gardait les yeux fixés sur le ponton d’embarquement. Elle voyait des petites plaques rouges apparaître sur le cou d’Alex, ce qui lui arrivait toujours en situation de stress. Comme c’était bizarre. S’ils n’avaient pas été amis depuis si longtemps, elle aurait pu croire qu’il en pinçait pour elle.

    « OK », répondit-elle en riant d’un air embarrassé.

    Ils restèrent silencieux pendant un moment mais Alicia voyait qu’Alex rassemblait son courage pour lui avouer quelque chose.

    « Et… à propos de la fête… commença-t-il. J’aurais vraiment dû te le dire avant mais…

    – Alex, l’interrompit Alicia. Ne t’inquiète pas pour Sabine. Je suis sûre qu’elle est géniale et qu’on va s’entendre comme larrons en foire, alors pas de stress. D’accord ? Et puis je n’ai plus d’énergie pour parler maintenant, j’en peux plus de cette chaleur. »

    Alex ne répondit rien et regarda par la vitre. Alicia dit qu’elle allait essayer de dormir un peu puis ferma les yeux. Dans un état de semi-conscience, flottant entre le rêve et la réalité, elle commença à imaginer ce que ça ferait de coucher avec Alex. Cela n’arriverait jamais bien sûr, c’était juste une rêverie qui tourbillonnait dans sa tête, mais quand même… Il était vraiment sexy. Alicia avait vu Alex torse nu un nombre incalculable de fois, et elle avait été subjuguée par ses muscles chaque fois. C’était sans doute le but recherché, même si ce n’était pas elle qu’il voulait impressionner. Il y avait toujours eu une légère attirance entre eux, et à de nombreuses occasions ils auraient pu conclure, mais ils étaient amis et rien de plus. Alicia préférait que ça reste ainsi. Elle avait besoin d’un ami comme Alex. Mais ce qui se passait en ce moment dans sa tête ne le regardait pas. Alicia imaginait à quoi ressemblerait Alex à la fin de l’été, bronzé et sexy, elle pouvait imaginer ses magnifiques pectoraux se presser contre ses seins. Elle chassa de son esprit la file de voitures et la chaleur estivale pour mieux fantasmer sur Alex. Maintenant, il lui déchire son t-shirt et la plaque contre le siège passager. Elle se mit à contracter le périnée et à resserrer ses fesses aussi discrètement que possible. Pour l’instant elle ne pouvait rien faire de plus. Elle rêvait du corps chaud d’Alex tout contre le sien. C’était une pensée folle, une mauvaise pensée, et en même temps c’était délicieusement interdit.

    Après un temps interminable, ils arrivèrent finalement à la maison. C’était une demeure du début du siècle sur deux étages, isolée et lumineuse, située près d’une crique avec vue sur la mer. Alex et Alicia se garèrent et virent que la fête battait déjà son plein. Une jeune femme aux cheveux noirs portant une robe rose émergea de derrière un pignon et se jeta sur eux à peine sortis de la voiture. Elle faisait de grands gestes de la main comme une hystérique, et voyant le sourire idiot d’Alex, Alicia se dit qu’il s’agissait forcément de Sabine. Elle embrassa Alex avec fougue puis s’accrocha au cou d’Alicia.

    « Je suis tellement contente que vous soyez là », s’écria-t-elle. Alicia reconnut son parfum, c’était l’un de ses préférés, signé Marc Jacobs.

    Sabine les prit chacun par la main et les entraîna jusqu’à la maison, où une vingtaine de convives étaient déjà rassemblés. Quelqu’un apporta une bière à Alicia, puis elle serra la main de chacun pour se présenter. Il y avait une très bonne ambiance, il était évident que tout le monde s’appréciait et était ravi d’être ici. Elle décida de bloquer tous ses fantasmes au sujet d’Alex, juste pour la journée en tout cas, afin de s’imprégner de l’esprit festif et de s’amuser le plus possible.

    Le midi à table, on avait installé Alicia à côté de Sabine. Sabine paraissait enchantée de ce joyeux hasard, mais Alicia se doutait bien qu’elle avait quelque chose à voir dans cette histoire. Le traditionnel hareng de la Saint-Jean était au menu, accompagné de pommes de terre nouvelles et de pain grillé. Et bien sûr, de la bière et de la vodka aromatisée pour faire passer l’ensemble. Une personne qui avait obtenu son diplôme une quinzaine d’années auparavant, mais qui n’avait visiblement pas quitté le mode de vie étudiant, anima le déjeuner à l’aide de chansons à boire, ponctuées de shots de vodka. Alicia reprenait avec eux en chœur quand elle connaissait les paroles, elle n’en revenait pas de s’amuser autant. Pour la première fois depuis qu’elle avait décidé de quitter Marco, elle se sentait bien. Vraiment bien. Elle discutait avec Sabine, qui lui racontait sa vie de journaliste touristique et qui lui parlait des coins les plus reculés qu’elle avait visités dans le monde entier. Alicia se disait qu’Alex avait réussi à se dégoter une copine vraiment charmante, elle était très heureuse pour eux, mais elle se sentit un peu mal à l’aise quand Sabine posa sa main sur sa cuisse ou qu’elle replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Alicia essayait de ne pas s’en soucier, elle se disait que c’était probablement dû aux origines brésiliennes de Sabine. Ils n’avaient sans doute pas le même rapport au tactile, là-bas. La journée progressait, Alicia ingurgitait de plus en plus de vodka et de bières, elle se sentait de plus en plus détendue et aussi de moins en moins consciente des avances de Sabine. Peut-être qu’elles allaient devenir amies. Ça ferait sans doute très plaisir à Alex, non ?

    Après le déjeuner, les invités s’égaillèrent dans le jardin. Certains faisaient des jeux de plein air, d’autres allèrent visiter un voilier que quelqu’un venait d’acheter, et d’autres enfin restèrent allongés dans l’herbe à profiter du soleil, une bière à la main. Alicia avait perdu de vue Alex et Sabine, elle ne savait plus trop quoi faire, ni où aller. Elle faisait tout pour ne pas avoir l’air trop larguée lorsqu’une jeune femme s’approcha d’elle. Elle était assise en face d’Alicia à table, c’était visiblement une des hôtesses.

    « Eline, dit-elle en tendant la main à Alicia. Ça te dit de faire une partie de Molkky ? Il nous manque quelqu’un dans notre équipe. »

    Alicia serra la main d’Eline en répondant qu’elle serait enchantée de jouer avec eux. Ils se mirent en ligne face à face sur la pelouse, cinq dans chaque équipe. L’un des joueurs, qui avait visiblement trop bu, se mit à hurler les règles tandis qu’Alicia saluait poliment ses coéquipiers. C’est Eline qui réussit la première à faire tomber une quille. Eline sautait en l’air en criant tandis que l’équipe adverse faisait des commentaires désobligeants. La personne suivante manqua son coup, et ce fut à l’équipe adverse de jouer. La partie n’avançait pas vite car il y avait toujours un participant pour contredire les règles. Après quelques coups dans chaque équipe, Alicia avait fini sa bière et décida d’aller voir dans la maison si elle pouvait en trouver une autre. Elle dit à ses coéquipiers qu’elle partait faire le ravitaillement, elle prit note des boissons pour chacun afin de ne faire qu’un tour. Le chemin qui menait à la maison était désert, la plupart des invités étaient probablement partis se baigner à la mer. Alicia prit conscience qu’elle était un peu pompette lorsqu’elle dut se rattraper à la rambarde pour monter les escaliers qui menaient à la porte de derrière. Ce n’est qu’une fois à l’intérieur qu’elle réalisa qu’elle ne portait pas de chaussures, elle se demanda où elle avait bien pu les laisser. D’ailleurs, elle ne se souvenait pas non plus de les avoir retirées. Elle traversa le couloir d’entrée pour se rendre dans la cuisine. Le frigo était plein à craquer de nourriture, mais elle aperçut un pack de bières tièdes posé sur le plan de travail. Elle venait juste de le prendre lorsque lui parvinrent des coups étouffés. Elle s’immobilisa. Alicia sentit son estomac se serrer. Ses tétons se raidirent, comme si une main invisible les avait caressés, et ce son l’attirait comme un aimant. C’était un bruit qui ressemblait à… Elle savait très bien à quoi ce son lui faisait penser. C’était le son de deux personnes en train de faire l’amour. Qui prenaient leur pied même. Portée par sa curiosité, elle marcha à pas feutrés vers le bruit, maintenant plus fort et dans lequel on pouvait discerner des gémissements. Une porte avec une serrure à l’ancienne. Elle se baissa pour poser délicatement les bières au sol, s’agenouilla devant la porte et colla son œil sur le trou de la serrure. Elle dut se mordre la

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