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La Peur de vieillir
La Peur de vieillir
La Peur de vieillir
Livre électronique176 pages2 heures

La Peur de vieillir

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À propos de ce livre électronique

La peur du vieillissement, unique antichambre et première étape vers l’euthanasie, est caractéristique d’une génération qui refuse toute forme d’impuissance, de dépendance et de faiblesse ; elle refuse surtout cette incapacité radicale face à la mort qui lui vole insidieusement sa croissance, sa pleine conscience et sa totale liberté. La génération toute puissante des baby-boomers crie son mal-être !

Le droit de décider de notre mort diminue-t-il vraiment notre angoisse existentielle ?

« Je crois que la personne qui demande l’euthanasie est une personne qui n’en peut plus ; il lui manque l’espoir, l’amour, la main tendue, les soins appropriés, en somme une “résilience d’amour” qui la relie aux siens, au monde et à son histoire. Il faut à tout prix accueillir, écouter et soulager la “personne” et non pas une douleur, un symptôme, un patient. »
LangueFrançais
Date de sortie1 juin 2012
ISBN9782897210205
La Peur de vieillir
Auteur

Valois Robichaud

Valois Robichaud s’intéresse à la condition de l’homme et de la femme d’aujourd’hui. Ayant réfléchi à l’ensemble des âges de la vie, de même qu’aux enjeux de la retraite, cet auteur et conférencier invite ses lecteurs à se pencher sur la question de la dignité de la personne en fin de vie. Le malade, en effet, est le maître d’œuvre et l’acteur principal de son existence avec sa dimension de foi ou de spiritualité. Docteur de l’Université des sciences de l’Homme de Grenoble, spécialisé en psycho- gérontologie, Valois Robichaud pratique la relation d’aide par l’ANDCMD, en Acadie du Nouveau-Brunswick.

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    Aperçu du livre

    La Peur de vieillir - Valois Robichaud

    Titre

    Version ePub réalisée par :

    Amomis.com

    Autres ouvrages

    de Valois Robichaud

    aux Éditions du Cram

    Accueillir les besoins psychiques de l’adulte vieillissant être en harmonie avec soi-même et les autres (2009)

    Vivre la retraite avec sérénité un temps pour la rencontre de soi (2010)

    Et si on enseignait l’espoir ? (2010)

    AuteurTitre

    Les Éditions du CRAM

    1030 Cherrier, bureau 205,

    Montréal, Qc. H2L 1H9

    514 598-8547

    www.editionscram.com

    Conception graphique

    Alain Cournoyer

    Photo de la couverture

    « La petite cantate »

    Acrylique sur bois, 32 x 34

    © Louis Duchaine

    II est illégal de reproduire une partie quelconque de ce livre sans l'autorisation de la maison d'édition. La reproduction de cette publication, par quelque procédé que ce soit, sera considérée comme une violation du droit d'auteur.

    Dépôt légal — 3e trimestre 2011

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque nationale du Canada

    Copyright © Les Éditions du CRAM inc.

    Nous reconnaissons l'aide financière du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d'édition.

    Gouvernement du Québec – Programme de crédit d'impôt pour l'édition de livres – Gestion SODEC.

    Image 02

    Distribution au Canada : Diffusion Prologue

    Distribution en Europe : DG Diffusion (France) ;

    Caravelle S.A. (Belgique) ; Servidis (Suisse)

    Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Robichaud, Valois

    La peur de vieillir, un pas vers l'euthanasie ?

    (Collection Psychologie)

    Comprend des réf. bibliogr.

    Imprimé ISBN 978-2-923705-30-9

    PDF ISBN 978-2-923705-99-6

    EPUB ISBN 978-2-89721-020-5

    1. Vieillissement - Aspect social. 2. Personnes âgées - Mort. 3. Mort - Aspect moral. 4. Euthanasie. I. Titre. II. Collection: Collection Psychologie (Éditions du CRAM).

    HQ1061.R62 2011          305.26          C2011-941936-X

    Remerciements

    Je remercie sincèrement monsieur Jacques Fortier, de Victoriaville (Québec), pour ses précieux conseils lors de son inlassable travail de lecture du manuscrit.

    Je tiens à exprimer ma reconnaissance à messieurs Guillaume et Pierre Lavigne, des Éditions du CRAM, de Montréal, pour avoir accueilli cet ouvrage.

    Préface

    Ami de Carl Rogers – dont il écrivit la précieuse biographie ( Présence de Carl Rogers, Éditions Érès, Paris, 1997) –, André de Peretti est diplômé de l’École Polytechnique, docteur ès lettres et sciences humaines, parlementaire et psychosociologue. Il fut directeur du département de psychosociologie de l’éducation à l’Institut National de Recherche pédagogique à Paris, et est l’auteur de nombreuses œuvres poétiques, littéraires, scientifiques et pédagogiques, parmi lesquelles Libertés et relations humaines (Éditions EPI), Encyclopédie de l’évaluation en formation et en éducation (Éditions ESF), Pour l’honneur de l’école (Éditions Hachette), Penser l’hétérogène (Desclée de Brouwer), Pertinences en éducation (Éditions ESF). Il fut le responsable du rapport ministériel sur la formation des enseignants en 1982 et a agi, de 1972 à 1985, comme expert-consultant et formateur de l’UNESCO à l’ONU à Genève. Il a participé, avec Max Pagès, à la création de la psychosociologie en France ainsi qu’à la création de l’ARIP (Association pour la recherche et l’intervention psychosociologique).

    C’est un livre poignant que nous « offre » avec sa générosité Valois Robichaud, inventoriant « les moyens d’entrer dans l’art de vivre et de mourir aux âges avancés de la vie ». Il nous place, d’emblée, et dans l’actualité la plus pressante, quel que soit notre âge et quelles que seraient nos situations sociales, en face des devoirs les plus sacrés de l’Humanisme, mais accordés à notre Temps, et donc à cheval sur les périls d’un consumérisme sans frein, sans merci et sans respect.

    Robichaud nous incite, en effet, avec mesure et délicatesse, à regarder autour de nous, et en nous, le jeu accéléré et les enjeux amplifiés, suivant lesquels se conjuguent la Vie et la Mort : vitalement assumées, accordées dans l’apoptose ; sociétalement remises à la régulation de nos responsabilités, personnelles, et, pour lui qui a choisi une vocation thérapeutique, professionnelles.

    C’est bien un « art », riche de valeur et d’émotion, que l’auteur propose de nous traduire : non pas selon l’absolutisme de positions théoriques, froidement rationnelles et abstraites ; mais, suivant de variées, d’incessantes entrées affectives et morales, chaleureuses et pragmatiques, dans des situations concrètes, interrogeantes. En celles-ci, notre ami Valois nous met en relation affectueuse, confidentielle, avec des personnes notamment des proches, qui sont en difficulté de « vieillir », en fin de vie, ou plus généralement soumises à de lourds handicaps et dépendances.

    C’est dans cet esprit d’un « art » à découvrir et de confidences à partager que l’auteur nous invite à méditer ses propos : en retentissant à ses propres ressentis, accordés à ses acquis, existentiels et professionnels, dans le cadre d’émouvants problèmes personnels-familiaux, tel que celui de sa jeune sœur gravement handicapée, la chère Madeleine, dont l’existence a tant apporté aux siens. Et il y a également Tante Régine, mais aussi tant d’autres, amis ou patients, soumis à des handicaps accrus.

    En leur compagnie, nous sommes reconduits aux niveaux les plus élevés de l’Éthique, gravement interpellés par l’émergence de conflits mondialement amplifiés, entre les égoïsmes exaltés, individuels et collectifs, et le devoir de la lourde prise en charge des personnes handicapées, que ce soit de naissance, d’accident, de maladies graves ou de leur fin de vie.

    Pour la première fois dans l’histoire des civilisations, nos sociétés (ainsi que chacune de nos personnes) sont en effet placées devant un terrible dilemme, en raison même des puissants et lourds moyens technoscientifiques qui sont disponibles pour préserver et prolonger même des parcelles de vie infimes, éprouvées, et cependant toujours chargées de sens, comme en ont témoigné hautement Jean-Dominique Bauby, mais aussi Stephen Hawking.

    Et le dilemme est bien, au niveau collectif comme au niveau intellectuel, désormais : faut-il, faudrait-il, prolonger à tout prix des existences, même abimées ? Ou ne doit-on pas, ne devrait-on pas, les interrompre, par économie ou humanisme ? Doit-on, devrait-on, céder à l’idéal, à l’apparente rationalité, au mirage de l’euthanasie ?

    Animé, éclairé, par son vécu professionnel et sa vie familiale, ainsi que par son expérience thérapeutique et sa compréhension des possibilités « palliatives », Valois Robichaud peut, en conscience et en respect de valeur assumées, témoigner : « je crois que des soins palliatifs appropriés et adaptés à la personne en fin de vie rendent futile et sans objet toute demande d’euthanasie, cette action qui a pour seul but de donner la mort. Je suis contre toute forme d’euthanasie, qu’elle soit active, passive, anticipée, dissimulée ; je refuse sa proche cousine, le suicide assisté. »

    En harmonie avec l’approche empathique de Carl Rogers, comme dans l’esprit de la « maïeusthésie » explicitée par Thierry Tournebise, en richesse de références stimulantes, Valois Robichaud s’emploie, en conséquence, à nous exposer une analyse approfondie des problématiques de pensée, d’attitudes et d’actes, qui sont requis de nous, personnellement et/ou professionnellement : à l’égard de chaque personne en handicap, en souffrance, en solitude, ou en fin de vie ; et, bien sûr, vis-à-vis de nous-mêmes.

    Dans tous les cas, il s’agit d’un accompagnement respectueux des personnes : en évitant toute pression ou interprétation précipitée, de tout effet immédiat qui serait brusqué, mortel. Je reste, néanmoins, à la responsabilité prudente, vigilante des praticiens et soignants, la disposition ultime de mesures ajustées de sédation, même si, mais seulement à terme, elles peuvent avoir « pour conséquence d’abréger la vie » et à condition, toutefois, qu’elle « respecte » patiemment, posément, les attentes pathétiques de « celui ou celle qui est en train de quitter la vie. »

    C’est dans de telles perspectives humanistes que Valois Robichaud nous propose onze chapitres aux titres retentissants, denses et variés, accompagnés de cinq annexes, pragmatiques et incitatives ou illustratives (celle, la cinquième, nous rappelant « Les deux hémisphères du cerveau »).

    Chacun des chapitres est nourri d’expressions affectives, d’interrogations, de points de vue personnels. Il est riche de « mises en situation », et de cas concrets signifiants voire historiques, mais aussi de « check-lists » stimulantes pour notre travail personnel sur la vie, le sens, et la mort.

    Éclairé par des citations heureuses, il contient des données juridiques ou techniques adéquates, des points de vue variés, des rappels du passé ancestral, des analyses épistémiques ou civilisationnelles, des mises en garde contre les tentations actuelles d’un « super contrôle de nos vies ».

    De l’un à l’autre des chapitres, des contradictions, de durs contrastes, ou selon le paradigme d’Edgar Morin, des « dialogiques » de niveaux multiples, sont cadrés : mais aussi des valeurs ressortent, des nuances sont proposées. Un optimisme, que je qualifierai de « Résistance », se dégage puissamment, évinçant les opinions catastrophistes, à la mode, au profit de « réconciliations » : dans « toutes les dimensions » de nos « êtres », de nos relations intergénérationnelles et interprofessionnelles, ou de nos fois, cajolant nos « hémisphères droits ».

    Et cet optimisme courageux n’incline nullement à nous protéger, à nous immuniser affectivement, en nous détournant des prises de conscience, des prises de confiance, visà-vis d’épreuves, plus ou moins fortement handicapantes, qui pourraient nous advenir. Mais, au contraire, il nous invite à une exploration lucide et placide de notre situation présente et à venir ou à prévoir : par rapport à nos familles, suivant l’évolution de leurs attentes et de leurs regards sur nous ; par rapport à nous-mêmes, intérieurement ou relationnellement, allant sonder « Le Sens du Sens¹» qui peut encore ressortir de nos vies et de leur phase ultime, à la lumière de nos valeurs et de nos fois, garantes d’espérance vive.

    Personnellement, j’ai été impressionné, secoué, ému, par ma lecture plurielle, renouvelée, avec nombre de prises de notes, des chapitres du présent et vibrant « mémoire » de Valois Robichaud. J’ai apprécié d’emblée sa dénonciation pertinente, dirais-je sa mise en interdit, de la pente dangereuse sur laquelle risque de glisser notre Civilisation en voie accélérée de mondialisation gâchée et de dislocations des niveaux d’existence sur la Planète : contradictoirement aux puissantes progressions technoscientifiques et sanitaires, et à l’amélioration des conforts et durées de vie, comme à l’accroissement numérique des humains sur notre Planète.

    Donnons acte au paradoxe civilisationnel mis ainsi en évidence ! Alors que les hommes peuvent, en effet, voir davantage reculer l’âge du temps de mourir, et qu’ils peuvent se rassurer de plus en plus en raison du développement des soins palliatifs, la mort est de moins en moins intégrée, sinon supportée, culturellement ; et la Société, en son évolution vive, semble s’empresser, rituellement, à en finir avec « la fin de la vie »…

    Personnellement encore, je devrai être touché, de façon plus accentuée que d’autres personnes, par les propos droits et directs, sans échappatoires, du présent livre, en raison de mon âge qui peut paraître « avancé » : quatre- vingt-quinze ans. Même si, grâce à Dieu et à ma

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