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L'alchimie interculturelle
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Livre électronique314 pages3 heures

L'alchimie interculturelle

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À propos de ce livre électronique

Amalgames, confrontations des valeurs, préjugés, peurs ; peu importe où nous vivons sur la planète, nous sommes exposés. Le contrôle monopolistique des médias de masse nous offre en rafale : actes terroristes, discours discriminatoires, provocations des uns et réactions des autres. Nous marchons dans un champ de mines antipersonnel qui pourraient faire exploser n’importe qui, n’importe où, même une personne qui nous est proche…

Sincèrement, famille, amis et vous que je ne connais pas encore…
Avons-nous une responsabilité personnelle, une possibilité d’action ? Outre la violence et la peur, n’y a-t-il pas toute une richesse humaine à découvrir sur cette planète ? Ce livre cherche modestement à démystifier une infime partie de notre inconscient collectif afin de débloquer les ancrages qui nous empêchent d’outrepasser nos peurs et d’entrer en contact ouvertement, simplement avec l’Autre. C’est une proposition pour percer cet inconscient par le principe d’alchimie appliqué aux cultures. Un processus de transformation intrinsèque qui apaise notre regard sur notre propre humanité.

Entre la psychose collective « raciste » et l’authenticité en ouverture sur l’Autre, que choisissez-vous ?
LangueFrançais
Date de sortie5 nov. 2021
ISBN9782897755607
L'alchimie interculturelle
Auteur

Stéphanie Giroux

AUTEURE MULTIDISCIPLINAIRE Je ne croyais pas qu'un jour j'allais écrire des livres. Sérieusement, ce n'était pas dans mes plans. Mais voilà j'ai expérimenté la vie, je n'ai suivi aucune règle, j'ai appris, j'ai compris et soudainement j'ai eu envie de partager mes découvertes. Au fil du temps, j'ai eu des occasions d'écrire et j'ai accepté le défi. Maintenant, je dois me faire violence pour ne pas écrire ! Mon nouveau leitmotiv est : EXPÉRIMENTER - CRÉER - COMMUNIQUER

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    Aperçu du livre

    L'alchimie interculturelle - Stéphanie Giroux

    L’HUMAIN QUELQUE PART…

    « L’HOMME NATUREL N’EST PAS UN SOI, MAIS UNE PARTICULE DE LA MASSE ET UNE MASSE LUI-MÊME ; IL EST COLLECTIF AU POINT DE NE PLUS ÊTRE SÛR DE SON MOI. C’EST POURQUOI, DEPUIS DES TEMPS IMMÉMORIAUX, IL A EU BESOIN DES MYSTÈRES DE MÉTAMORPHOSES QUI LE TRANSFORMENT EN UN QUELQUE CHOSE ET L’ARRACHENT AINSI DE LA PSYCHÉ COLLECTIVE, QUASI ANIMALE, QUI N’EST QUE PLURALITÉ. »¹

    LE RÊVE INITIATIQUE :

    LES CROISADES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

    J’étais un guerrier en croisade pour une cause religieuse ou idéologique quelconque au nom d’un pouvoir autocratique sans pitié. Je tuais des hommes, des enfants, je violais les femmes et je leur fendais l’abdomen symboliquement avant de les tuer à leur tour pour qu’elles n’aient aucune chance de porter mes enfants. J’exécutais ma mission, qui était de décimer tous les non-croyants sans discrimination, sans humanité. J’y étais entraîné, conditionné, mais j’avais dépassé les bornes. J’en avais perdu toute humanité, je ne m’appartenais plus !

    À l’heure d’un repas, assis autour d’un feu et entouré de mes compatriotes de combat sanguinaire, j’ai ressenti une étincelle perturbatrice en moi. J’ai réalisé à ce moment précis, et hors de tout doute, que j’étais un individu à part entière, comme si j’avais été déconnecté du collectif inhumain, que soudainement j’avais la possibilité d’avoir le choix : d’être un humain à part entière, moi aussi…

    À ce moment précis, mon cœur s’est serré. J’ai regardé autour de moi et un dégoût insupportable m’est venu en bouche ; j’ai eu le goût de vomir. Tout mon être venait de réaliser que je devenais observateur de cet esprit collectif destructeur. Une partie de moi, jusqu’ici inexplorée, s’était mise à penser par elle-même et ne pouvait plus contenir tant de haine, tant de violence, tant de cruauté. À ce moment précis, je ne pouvais plus supporter ces horreurs en moi. J’avais juste envie de me séparer de tout ce qui devenait maintenant une absurdité, une aberration insupportable.

    J’ai fait un choix courageux dans ce contexte sordide. J’ai pris du recul. En perdant l’appétit pour ce repas et cette soif de haine collective, j’ai débuté ma route vers l’individuation, vers ce petit « moi » qui voulait devenir un grand Soi, qui désirait désormais la paix et non la guerre, l’amour et non la haine, la compassion et non la cruauté, et enfin, la vie et non la mort.

    « Rêve initiatique » d’un humain en transformation : moi.

    Cette vision est comme un film d’horreur qui s’est manifesté à ma conscience. Si je croyais à la réincarnation, je dirais probablement que j’ai payé le prix, mémoire après mémoire, vie après vie… 

    Je suis ici maintenant, une femme moderne qui a vécu son lot de combats personnels, mais ô combien superficiels si l’on compare à cette vision. Je me serais séparée de cette inconscience collective pour devenir petit à petit un peu plus lucide. D’une certaine façon, on dirait que ça me permet de comprendre que certaines idéologies ou programmations mentales puissent pousser les gens à poser des gestes d’une extrême violence, mais que consciemment, aujourd’hui, je n’y adhère plus... Ma réalité est maintenant tout autre. En fait, j’ai l’impression que je dois chercher cette zone pacifique en moi et chez l’Autre, où l’acceptation et l’ouverture face à l’humain devant nous sont, de façon incontournable, les attitudes à adopter.

    Aujourd’hui, je pars en croisade d’ouverture de cœur et d’efforts de compréhension personnelle et mutuelle. Je crois en la paix, en l’humanité... Oui, malgré toute cette horreur encore malheureusement très actuelle dans certaines parties du monde, je crois encore en l’humain. Oui, j’y crois !

    « PLUTÔT QUE MONTER SUR NOS GRANDS CHEVAUX ET DIRE QUE CE GENRE DE CHOSES N’ARRIVE QU’AILLEURS, SOUVENONS-NOUS QUE PENDANT LES CROISADES ET L’INQUISI-TION, LES GENS ONT COMMIS DES ACTES TERRIBLES AU NOM DU CHRIST. DANS NOTRE PROPRE PAYS, L’ESCLAVAGE ET LA SÉGRÉ-GATION ONT TROP SOUVENT ÉTÉ JUSTIFIÉS AU NOM DU CHRIST. »

                                                        — BARACK OBAMA²

    D’où provient cette inconscience collective que nous semblons encore expérimenter, aux dires des médias ? 

    Pouvons-nous la transcender en tant qu’individu, en tant que société, en tant qu’humanité ? 

    Pouvons-nous changer nos perceptions dans cette obscurité de préjugés basés sur des stéréotypes et des amalgames ?

    La vie m’amènera un jour à vivre de modestes expériences bien humaines dans des pays où la violence a éclaté dans la triste histoire récente...

    TANT DE VIOLENCE ET SI PEU DE SOLUTIONS !

    Le contrôle monopolistique des médias traditionnels

    L’anarchie redoutée des médias sociaux

    Le contrôle monopolistique des médias traditionnels nous offre en rafale des actes terroristes, des discours discriminatoires et ostentatoires, la provocation des uns et la réaction des autres. On nous propose aussi escalades, amalgames, menaces, confrontations des valeurs, préjugés, peurs ; peu importe où nous vivons sur la planète, nous sommes exposés, et parfois même en danger ! Nous marchons tous présentement dans un champ de mines antipersonnel qui pourraient faire exploser n’importe qui, n’importe où, même une personne qui nous est proche…

    On se voit redouter maintenant l’impact des médias sociaux en réponse à ces peurs. J’ai lu la haine de quelques amis Facebook envers certaines communautés culturelles, que même un bout de tissu peut provoquer... Une haine basée parfois sur un incident ou une expérience personnelle isolée qui s’est transformée en ressentiments et frustrations impossibles à libérer, mais souvent aussi une haine fabriquée exclusivement par la persistance du lavage de cerveau médiatique. J’ai vu la provocation entre des proches à moi et des étrangers, un soir de fête un peu trop arrosée, et ce, sur le parterre de ma propre demeure. J’ai aussi vécu et été témoin de violence dans ma propre maison, et ce n’était pas des étrangers. En principe, ils étaient de même culture que moi. J’ai passé ma vie à tenter de comprendre la violence, et aussi la souffrance pouvant causer celle-ci, à jouer à l’arbitre pour ensuite pardonner chaque fois afin de passer à autre chose. L’humain est complexe et merveilleux, mais il peut aussi se montrer cruel et inconscient des influences et origines de ses actes.

    Il est facile de constater que la violence engendre la violence, mais comment en définir les limites ?

    Quelle est notre part dans tout ça ? Pouvons-nous changer la donne ?

    Je n’ai plus de télévision depuis 2006 parce que les actualités m’horripilent ! Si j’ai le malheur de me retrouver à l’écoute du « Téléjournal », je ressens des aiguilles me transpercer la peau tellement mon être n’en peut plus de toutes ces conneries, ces ressassements de faits divers, ces encouragements subreptices aux prises de position, aux violences verbales, psychologiques, raciales et idéologiques. Ça épuise mon bonheur intérieur !

    La dualité est encouragée et exacerbée par la publication d’images, de vidéos et de propos haineux, extrémistes, et nourrie par la réaction de tout un chacun dans les médias sociaux. Bien tristement, ce « tout un chacun » pourrait être l’un de nous…

    Sincèrement, famille, amis et vous que je ne connais pas encore…

    Avons-nous une responsabilité, une possibilité d’action dans tout ça ?

    Sommes-nous en mode solution ou cherchons-nous des problèmes ?

    Sommes-nous pleinement conscients de la contribution que nous pouvons apporter dans ce monde d’extrêmes et de dualité ?

    Outre la violence et la peur, n’y a-t-il pas, au-delà des apparences, toute une richesse humaine à découvrir sur cette planète ?

    POURQUOI ÉCRIRE CE LIVRE ?

    J’ai écrit ce livre avec l’intention bienveillante de nous faire cheminer, vous comme moi, dans une conscience plus grande et plus concrète de notre possibilité de changer notre monde. Ma grande ambition est de commencer par moi, par nous-mêmes. Peut-être que le fait d’être plus conscients de notre culture personnelle et de s’ouvrir sur la culture d’un autre humain nous permettront de changer notre monde, une personne à la fois, un sourire à la fois.

    Notre famille, notre éducation, notre niveau social, notre statut professionnel, notre pays d’origine, les grands changements que nous avons vécus dans notre vie, les épreuves que nous avons traversées : tout ça nous définit… Par conséquent, tout ça définit aussi l’Autre devant nous. 

    Ce livre ne veut pas seulement discuter avec notre rationnel. Il cherche à aider notre conscient par l’entremise de notre vécu et de nos émotions authentiques à démystifier une infime partie de notre inconscient collectif afin de débloquer les ancrages et les filtres qui nous empêchent d’outrepasser nos peurs et d’entrer en contact ouvertement, simplement avec l’Autre.

    Entre les propres paradoxes de mon esprit scientifique et de ma psyché créative, j’ai cherché à comprendre les extrêmes de nos dualités humaines. L’alchimie m’est apparue comme une belle métaphore au processus de transformation de la matière et de l’esprit. 

    « COMME LE MONTRENT LES TEXTES ET LEUR SYMBOLIQUE, LES ALCHIMISTES PROJETTENT CE QUE J’AI APPELÉ LE PROCESSUS D’INDIVIDUATION DANS LES PHÉNOMÈNES DE TRANSFORMATION CHIMIQUE. »³

    Lorsqu’on applique le principe d’alchimie aux cultures, c’est un processus de transformation intrinsèque, individuelle qui s’opèrera en chacun de nous, à un certain moment de notre propre histoire. L’inconnu et l’inconscient sont loin d’être simples à décoder ! Alors au risque de se perdre dans des concepts philosophiques, je vous propose une approche issue de mon expérience personnelle, qui avec une sincère introspection effleure les concepts théoriques que j’utilise, entre autres, dans ma profession de consultante et de coach.

    Mon parcours personnel et professionnel, mon enfance, mon éducation familiale et académique, mes voyages d’aventures ou d’affaires ont été de grands maîtres dans les prises de conscience et les percées que je vous partagerai tout au long de ce livre. En parallèle, vous serez à même de vous observer et de capturer, vous aussi, les leçons de votre propre parcours.

    Pour moi, voyager et interagir avec d’autres cultures se fait à travers ma passion de visiter d’autres contrées, bien sûr, mais aussi étrange que cela puisse paraître, je sens que je voyage aussi à travers mes rencontres quotidiennes près de chez moi, dans mon quartier, à mon travail.

    J’habite la cosmopolite ville de Montréal, dans un de ses quartiers les plus multiethniques. J’ai eu la chance, à travers mes voyages d’affaires et mes nombreux mandats locaux et à l’international, de côtoyer des collègues provenant de plus d’une cinquantaine de nationalités. En fait, le multiculturalisme est pour moi une réalité quotidienne depuis ma vingtaine, lors de mes études universitaires.

    J’adore apprendre, comprendre, et aussi observer et appliquer dans ma pratique certains concepts théoriques reliés aux multiples dimensions humaines. Je dois avouer que la partie que je préfère est l’expérimentation concrète des principes qu’ils soutiennent.

    L’ALCHIMIE APPLIQUÉE AUX CULTURES

    POUR TRANSFORMER LE PLOMB EN OR, L’ALCHIMISTE APPLIQUE DES NORMES PHYSI-QUES AVEC UN OPTIMISME QUASI IRRATION-NEL, VOIRE MYSTIQUE. IL EST PROBABLEMENT AUSSI UTOPIQUE DE VOULOIR TRANSFORMER LA COMPLEXITÉ DE L’HUMANITÉ CONFLIC-TUELLE EN HUMANITÉ DE PAIX.

    Pour rendre possible cette utopie, pourquoi ne tenterions-nous pas, tout un chacun, de devenir apprentis alchimistes ?

    L’alchimie est présentée dans ce livre comme un processus de transformation humaine en quatre grandes phases qui nous permettront de passer d’un automate programmé, via notre éducation et nos influences socioculturelles, à la vraie personne que nous sommes. Carl Gustave Jung⁵ le nomme le processus d’individuation.

    « L’INDIVIDUATION, LE DEVENIR SOI, N’EST PAS SEULEMENT UN PROBLÈME SPIRITUEL : C’EST LE PROBLÈME DE LA VIE EN GÉNÉRAL. »

    Voici ma proposition inspirée de ce processus de transformation.

    Phase 1.      Apprivoiser mon inconscient

    Phase 2.      Élargir ma conscience de Soi

    Phase 3.      Lâcher les limites du vieux Moi

    Phase 4.      Vivre et interagir en tant que Soi

    Les normes culturelles jouent un rôle prépondérant dans les relations interpersonnelles, et ce, dans la vie comme au travail, chez nous ou lorsque nous voyageons. Nous grandissons dans une culture et nous tenons pour acquis nos comportements jugés acceptables. Nous ne pensons pas à nos réactions, à nos préférences de comportements, à nos filtres, à nos valeurs et à nos émotions. Nos comportements sont là, très souvent inconscients. Pour faciliter la compréhension, j’appellerai notre partie programmée notre Moi et la partie épurée, qui a cheminé dans le processus d’individuation, le Soi.

    Lorsque vous entrez dans une autre culture familiale, académique, régionale, ethnique ou organisationnelle, tout d’un coup, tout semble différent. Vous êtes soudainement surpris de voir vos réactions mal interprétées ou de ne pas savoir comment agir ou quoi dire pour éviter les faux pas.

    Ma motivation à illustrer les différentes dimensions humaines a débuté à l’université, où les cours comme Gestion internationale et cultures, Gestion du changement et Comportements organisationnels m’ont ouvert la porte à l’intellectualisation de mes observations des sentiments et des comportements des humains qui m’entourent. En toute humilité, et pour favoriser cette même compréhension, ma propre expérience a été transposée dans ce récit qui, je l’espère, saura vous inspirer.

    Nous pouvons voir comment notre propre cheminement personnel, de notre petite enfance à l’âge adulte, mais aussi comment le point de vue des gens qui passent dans notre vie ont le pouvoir d’influencer et d’enrichir notre perception d’ouverture sur la nature humaine, si toutefois nous en faisons consciemment le choix.

    Aucune société n’est homogène ; tous les humains sont uniques et le même individu peut être différent selon l’environnement et les circonstances qui l’entourent. Alors, il y aura bien des nuances à prendre en considération. Ce livre se veut un vulgarisateur nous permettant de comprendre les filtres que nous utilisons dans nos relations avec les autres, que ce soit en famille, au travail ou dans la société. Mon but avoué est que si j’ai réussi mon pari, vous n’interagirez plus avec l’Autre avec une perception floue, voire biaisée, mais avec un nouveau regard plus épuré, plus lucide. L’individu, ou l’inconnu devant vous sera ainsi moins intimidant et vous gagnerez en confiance et en sécurité dans vos relations interpersonnelles, peu importent l’origine, l’âge ou le niveau hiérarchique de la personne en question.

    Afin de bien illustrer les polarités humaines, j’aimerais mettre en avant-scène deux grands vecteurs sous-jacents à mes propos. À mon avis, ils soutiennent la plupart des théories humaines, soit :

    1.      Le besoin de sécurité qui motive les mécanismes sociaux de protection

    2.      La recherche de liberté qui motive les mécanismes sociaux de souplesse

    Je tenterai de vous démontrer comment le fait de se poser des questions pourra changer votre perception de vous-même et, par ricochet, celle que vous avez de l’Autre.

    L’EMPREINTE D’ORIGINE

    L’ALCHIMIE PHASE 1 : APPRIVOISER MON INCONSCIENT

    Apprentie alchimiste, je cherche à pénétrer mon inconscient pour me comprendre un peu mieux. Je dévoile couche par couche mon chaos intérieur, et lentement, je libère la conscience de Soi par le retrait de mes préceptes internes et externes. Je prends conscience des règles de conduite préétablies par ma famille, ma communauté, et je brûle l’ancienne image du Moi qui ne m’appartient pas vraiment. Je sors tout doucement de ma prison intérieure pour prendre contact avec une nouvelle réalité.

    Avec l’Autre, je réalise que j’ai des filtres inconscients, acquis à travers mon enfance et mes diverses influences, mais aussi, et surtout, qu’il est possible de revoir ma façon de percevoir les gens.

    D’ABORD, QUI SOMMES-NOUS ?

    COMMENT SE FORME NOTRE PERSONNALITÉ

    « MAIS LA SOURCE NE POURRA ÊTRE TROUVÉE SI LA CONSCIENCE NE CONDESCEND PAS À RETOURNER DANS LE PAYS DE L’ENFANCE POUR Y RECEVOIR, COMME PAR LE PASSÉ, L’ENSEIGNEMENT DE L’INCONSCIENT. »

    Consciemment ou non, en tant qu’individu, nous avons fait des choix sur notre perception du monde, et ce, dès notre petite enfance. Notre génétique, notre épigénétique, notre éducation, nos modèles, notre environnement socioculturel et nos propres expériences, échecs ou réussites, ont fortement influencé notre personnalité. Nous pouvons l’observer dans nos préférences comportementales, voir son influence dans l’adhésion aux valeurs familiales et communautaires, ainsi que déterminer ce qui nous motive dans la vie.

    J’ai étudié différentes théories psychologiques dans un contexte de gestion d’entreprise et de développement organisationnel. Par contre, je tiens à vous mentionner que je ne suis pas psychologue, mais plutôt une expérimentatrice curieuse de faire des liens non seulement au travail, mais aussi dans ma vie personnelle et celle de voyageuse.

    NOTRE PERCEPTION DE L’ENVIRONNEMENT

    L’environnement comporte plusieurs composantes externes telles que l’éducation familiale et scolaire, le milieu de travail, les communautés et la société en général. Les individus et groupes d’individus ont développé leurs propres perceptions de l’environnement, ce qui viendra fortement teinter les différentes dimensions psychologiques et culturelles qui seront illustrées tout au long de mon récit.

    Voici l’hypothèse de base que je formule dans mes propos :

    L’environnement hostile (perçu ou réel) justifie un besoin de sécurité

    Toutes les dimensions humaines teintées par la perception que l’environnement est hostile justifieront un besoin de sécurité et une attitude de protection auprès des individus et des groupes.

    Pour des raisons historiques et contextuelles, l’individu ou les groupes d’individus se sentent en danger, qu’il soit réel, ou appréhendé.

    Les dimensions humaines exprimeront davantage le besoin d’imposer des règles strictes, de contraindre les comportements des gens

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