Le 24 février à 18h30, Madeleine Melquiond, Frigide Barjot, Sarah Frikh et Jean-Luc Robert étaient nos invités, en direct sur Géopolitique Profonde.Madeleine Melquiond est agrégée d’histoire-géographie et diplômée de l’ENS, elle est journaliste et formatrice en journalisme (au CELSA, Louvre paris, UMLV) elle a aussi effectuer la communication d’entreprises et d’administrations publiques. Elle a publié Longtemps j’ai vécu avec une bouteille et On n’est pas sérieux quand on à 60 ans, et À ceux qui nous parlent comme des enfants.Sarah Frikh est une journaliste, consultante en harcèlement et cyberharcèlement. Elle est également présidente de l’association « Réchauffons nos SDF » qui a stabilisé près d’une centaine de femmes et enfants et fait plus de 200 mises à l’abri. Elle alerte régulièrement sur la situation de ces personnes en difficulté sur les réseaux sociaux et organise des actions concrètes pour leur venir en aide.Frigide Barjot est une humoriste, chroniqueuse et militante française. Elle a été l’une des porte-paroles de la Manif pour tous, opposée au « mariage » des couples de même sexe – qu’elle veut remplacer par une union homosexuelle spécifique – et au changement de filiation en résultant. Elle a ensuite fondé l’association L’Avenir pour tous, qui défend la « filiation biologique » et la « reproduction humaine ».Jean-Luc Robert est psychologue et enseignant spécialisé dans le domaine des Troubles du Spectre Autistique depuis 2001. Il développe une méthode de guidance parentale à domicile : LezAPe (Les Ateliers Parents-enfants), afin d’aider les parents à apporter les meilleures réponses possibles aux troubles du comportement de leur enfant. Il a publié récemment L’enfant et ses désirs insatiables.La question de la place des seniors dans notre société est plus pertinente que jamais.Alors que l’espérance de vie s’allonge, les tensions intergénérationnelles semblent se cristalliser autour de questions économiques, sociales et culturelles. Les stéréotypes et les préjugés à l’égard des personnes âgées sont souvent ancrés dans des réalités mal comprises et des idées reçues qui méritent d’être examinées de plus près.Dans un monde où l’innovation et la rapidité sont souvent associées à la jeunesse, il est essentiel de se demander si nous ne sommes pas en train de marginaliser une partie de notre population simplement en raison de son âge. Les accusations d’égoïsme portées contre les baby-boomers, par exemple, occultent les contributions significatives de cette génération à la société. De même, la discrimination à l’égard des femmes seniors soulève des questions profondes sur l’âgisme dans nos communautés.La controverse autour des EHPAD en France a mis en lumière des problèmes systémiques dans le traitement des seniors. Un rapport de l’Éthique Nationale a révélé que vieillir en France signifie souvent être mis à l’écart par la société, recevoir des soins inadéquats et souffrir, tant pour les personnes âgées que pour leurs soignants. Le scandale Orpea, en particulier, a exposé des conditions de vie déplorables pour les résidents et des conditions de travail difficiles pour le personnel, soulevant des questions sur la qualité des soins et le respect de la dignité des personnes âgées. Ces révélations ont provoqué un débat national sur la nécessité de réformer le système de soins pour les seniors et de repenser notre approche du vieillissement et de l’autonomie.Cet entretien est l’occasion de briser les tabous, de remettre en question nos conceptions et d’une invitation à réfléchir ensemble à la façon dont nous valorisons, ou non, l’expérience et la sagesse de nos aînés.https://geopolitique-profonde.com/