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Éloge de l'audace: Guide de développement personnel
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Éloge de l'audace: Guide de développement personnel
Livre électronique116 pages1 heure

Éloge de l'audace: Guide de développement personnel

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À propos de ce livre électronique

« Il est temps de commencer à vivre la vie dont vous avez rêvé » (Henry James).

Et si la réalisation de soi n’avait rien à voir avec la recherche du bonheur ? Et s’il était préférable de mener une vie intense et mémorable, pleine de rebondissements et d’imprévus, plutôt qu’une existence peinarde, tranquille, mais tellement lisse et monotone ?

Et si le principe de précaution, la peur du risque et les pudeurs du conformisme nous empêchaient de devenir celui ou celle que
nous pourrions être vraiment ? Et si l’on pouvait à tout âge réapprendre à vivre de façon audacieuse, à sortir de sa zone de confort et à agrandir son champ des « vies possibles » ? Si le temps était venu de faire le choix de l’audace et de la vie romanesque ?

Dans cet éloge percutant, Philippe Gabilliet nous rappelle que s’il est bon de vouloir donner un sens à sa vie, il est tout aussi important de lui offrir une texture d’aventure et des saveurs romanesques dignes de ce nom.

C’est la raison pour laquelle l’auteur nous encourage à faire en toutes circonstances le choix de l’audace. Et c’est aussi pour cela qu’il recommande d’accueillir avec bienveillance ces compagnons de route de toute « belle vie » que sont l’inattendu, la passion, le goût du risque et l’amour inconditionnel de la liberté.

Laissons-nous gagner par le désir de renaître et de repartir à l’aventure, quitte à nous réincarner 100 fois dans une seule et même vie !

À PROPOS DE L'AUTEUR

Professeur à ESCP Europe, Philippe Gabilliet enseigne depuis plus de 20 ans la psychologie positive et le développement personnel. Il est l'auteur des best-sellers Eloge de l'optimismew (2010) et Eloge de la chance (2012), publiés aux éditions Saint-Simon.
LangueFrançais
ÉditeurSaint-Simon
Date de sortie22 juin 2020
ISBN9782374350264
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    Aperçu du livre

    Éloge de l'audace - Philippe Gabilliet

    Prologue

    À l’heure du principe de précaution, de la défiance envers le risque, et de la lutte contre les 1 001 dangers qui nous entourent, il peut sembler iconoclaste de se lancer dans un Éloge de l’audace. Pourtant, dans un monde où fleurissent tant de tentatives de déconstructions, déboulonnages et dénonciations diverses, comment ne pas se réjouir du retour en force de ce simple exercice d’admiration que l’on dénomme l’éloge ? Quelle bouffée d’air en effet lorsque un auteur s’attache à mettre en avant – souvent avec passion – la valeur et les qualités d’une personne, d’une institution, d’une œuvre, d’une action ou de quoi que ce soit méritant d’être porté à l’admiration du public !

    Le site Amazon.fr recense à ce jour (2015) plus de 10 000 titres ayant un éloge pour objet, la moitié environ publiés au cours des dix dernières années. L’époque éditoriale serait-elle désormais à la louange ? Certes depuis les premiers temps de sa pratique, dans une lointaine Antiquité, le genre de l’éloge a bien évolué. Jadis réservé aux grands personnages et prononcé à l’heure de leurs funérailles, l’éloge semble au fil des siècles s’être à la fois démocratisé et éloigné de la mort au bénéfice de la vie, pour devenir un exercice de style fort enthousiasmant où l’on s’emploie à démontrer la valeur tout en célébrant les mérites. Mais la valeur et les mérites de quoi ?

    Revenons un instant chez notre libraire préféré. Au fil des rayonnages, il est certains sujets pour lesquels l’éloge semble couler de source. Rien de plus naturel, par exemple, que de prononcer celui de l’amitié, de l’amour, de la compassion, de la confiance, de la différence, des esprits libres, de la famille, de la gentillesse, de la lecture, de la liberté, de la lucidité, du mariage, de la morale, de la musique classique, de la richesse intérieure, du silence, du voyage, etc. Plus étonnants, plus « décalés » sans doute apparaîtront certains éloges tels que celui de la bicyclette, du bistrot parisien, du carburateur (!), du chocolat, de l’énergie vagabonde, de la jouissance féminine, de la masturbation, du saucisson ou de la sieste, titres dont nous garantissons l’authenticité !

    Mais les plus intéressants sont aussi probablement les plus inattendus. Ceux par exemple prenant pour objet de louange ce que la pensée commune a justement pour habitude de dénoncer ou de blâmer. Beaucoup d’encre a coulé depuis la publication par Érasme de son illustre Éloge de la folie (1509). Plus près de nous, les éloges de la paresse (E. Marsan, 1926), de l’oisiveté (B. Russell, 1930), de la fessée (J. Serguine, 1976) ou de la fuite (H. Laborit, 1985) agitèrent à leur tour le débat de leur époque. Mais que dire aujourd’hui d’éloges aussi paradoxaux que provocateurs, tels que ceux de l’anormalité (M. Pigasse, 2014), de la barbarie judiciaire (T. Lévy, 2004), du blasphème (C. Fourest, 2015), de la faiblesse (A. Jollien, 2011), de la fausse note (M. Vella, 2012), des animaux mangeurs d’hommes (Y. Paccalet, 2014), (M. Erman, 2012), etc. ? Certes ces derniers ne se présentent pas tous au premier degré et le paradoxe aime se nourrir d’un esprit satirique qui sait rendre l’éloge aussi intellectuellement scandaleux que politiquement acceptable. Mais une idée demeure, cependant, au fil de ces louanges improbables. C’est celle de la nécessaire transgression qu’exige toute pensée libre. Car tant qu’à louer, autant le faire contre l’air du temps ; moins par esprit de contradiction, que par désir de conserver son esprit (et celui de son lecteur) en alerte.

    À une époque où les médias ressassaient à longueur de colonnes le pessimisme hexagonal et la morosité française, il nous a semblé utile de tenter un Éloge de l’optimisme¹, même si le projet pouvait apparaître naïf et fort éloigné des dures réalités socio-économiques de la crise. Quelques années plus tard, sans doute lassé par trop de discours sur l’ascenseur social en panne, les fatalités du mal-être contemporain ou l’inéluctable inégalité des êtres humains face à la réussite et à l’épanouissement de soi, nous nous sommes risqué à un Éloge de la chance², suite logique du précédent, au risque d’apparaître comme un chantre de l’opportunisme existentiel et un défenseur de l’individualisme libéral contre la puissance sacrée du collectif.

    Dans le fond, derrière ces deux thèmes de l’optimisme et de la chance, c’était d’abord et avant tout de liberté dont il s’agissait. Cette liberté aux multiples visages, qui nous conduit en permanence à faire des choix de vie, à arbitrer entre les possibles, à parier sur un projet ou une relation, à trancher dans le vif, à décider une bonne fois pour toutes et, disons le mot, à oser agir, envers et contre tout.

    L’audace de faire, de passer à l’action serait-elle donc la clé ? Et serait-ce finalement elle qui mériterait avant tout d’être louée ? Il y a certes en nos vies un temps pour la réflexion et la maturation. Mais la liberté en elle-même demeure une idée abstraite tant qu’elle ne s’incarne pas dans l’action. On ne change pas sa vie en se contentant d’y réfléchir ou en laissant simplement parvenir à leur pleine maturité l’ensemble des options possibles.

    Car « être optimiste », c’est d’abord oser agir en ayant l’audace d’optimiser concrètement ce que nous propose la réalité – ressources et contraintes, forces et handicaps, joies et peines. C’est faire toujours le mieux possible avec ce matériau, tout ce matériau, que l’on appelle la vie réelle.

    Tout comme « avoir de la chance », c’est oser agir face à l’événement inattendu et fortuit. Qu’il soit heureux ou malheureux, providentiel ou tragique, c’est avoir l’audace de le transformer en une circonstance favorable… fût-ce contre l’avis général et le conformisme du plus grand nombre. La plus grande des audaces est bien celle du devenir.

    Mais est-ce toujours si simple ? Il suffirait donc d’oser passer à l’action pour parvenir à faire son bonheur et celui des autres ? Il suffirait d’adopter un comportement audacieux pour changer le monde ? Hélas, la vraie vie a ses caprices et les plus audacieux d’entre nous semblent démontrer un incroyable talent à faire se dresser devant eux des barrières qu’ils devront ensuite s’employer à franchir. Et si le monde dans lequel nous vivons apparaît de plus en plus sécurisé, voire pour certains de plus en plus confortable, cette sécurité et ce confort ont un prix… Car l’aventure n’est plus ce qu’elle était. Le risque aujourd’hui n’a guère bonne presse, sinon dans quelques univers entrepreneuriaux ou artistiques. Quant à nous, individus et citoyens responsables – tant dans notre vie intime que sociale –, il est attendu que nous fassions désormais preuve de discernement. Autant l’avouer, ce dernier porte souvent les habits de l’anticipation raisonnable, de la sage précaution, de la conformité à la norme et du socialement-correct, au risque d’un terrible formatage existentiel et d’une mortelle autocensure face à ce que la vie s’apprêtait à nous proposer. Mais peut-être en sommes-nous aussi personnellement responsables. Comme nous le rappelle le grand philosophe indien J. Krishnamurti, « ce n’est pas un signe de bonne santé que d’être bien adapté à une société profondément malade ».

    A contrario, l’audace peut-elle vraiment rendre heureux ? Et qui ose sortir des sentiers battus ne risque-t-il pas de se voir confronté tôt ou tard à l’épreuve de l’adversité, sous la forme de difficultés imprévues

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