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Le muet-parlant
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Livre électronique230 pages3 heures

Le muet-parlant

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À propos de ce livre électronique

Un groupe de jeunes se fait enlever par erreur et emmener dans une grotte donnant sur la mer. Fred va-t-il réussir à retourner les indigènes contre ses kidnappeurs ? Frédéric venait tout juste de sortir de l’hôpital où il avait séjourné pendant une année en traumatologie et en soins intensifs de rééducation dus à un accident de la route. Il était maintenant muet suite à son accident. Il en était lui-même responsable et le reconnaissait mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. Sur son chemin, il croisa le regard d’un enfant qui attendait patiemment que le petit bonhomme passe au vert pour traverser. Il regarda cet enfant intensivement puis communiqua avec lui par la pensée. - Bonjour, lui lança-t-il sans décoller les lèvres. L’enfant écarquilla les yeux et entre-ouvrit la bouche, surpris, comme si son cerveau venait de capter quelque chose d’illogique, d’anormal. Dans son malheur, Frédéric eut de la chance et même plus qu’il n’en espérait puisqu’il obtint, par on ne sait quel substitut, le don de télépathie. Il pouvait communiquer par la pensée, simplement en se concentrant sur la personne de son choix mais cela lui demandait énormément d’énergie. C’était tout nouveau pour lui et il avait bien l’intention d’en profiter maintenant qu’on lui offrait une deuxième vie.
LangueFrançais
Date de sortie8 juil. 2014
ISBN9782312022994
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    Aperçu du livre

    Le muet-parlant - Jean-Marc Houzé

    cover.jpg

    Le muet-parlant

    Jean-Marc Houzé

    Le muet-parlant

    Roman

    LES ÉDITIONS DU NET

    22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2014

    ISBN : 978-2-312-02299-4

    Remerciement

    À Françoise Pimenta pour sa superbe photographie qui illustre ce roman fiction.

    Site de Françoise Pimenta :

    http:/f.pimenta.fond-ecran-image.com

    Avant-Propos

    Un an déjà et pourtant cela lui avait paru être une éternité.

    Frédéric venait tout juste de sortir l’hôpital où il avait séjourné pendant une année en traumatologie et en soins de rééducation intensifs suite à un accident de la route. Il était arrivé ici en kit et les médecins ne donnaient pas cher de sa peau. Désarticulé, tel un pantin, le pronostic vital était engagé et s’il pouvait aujourd’hui passer le pas de la porte d’entrée, c’était grâce aux nouvelles technologies médicales et à la compétence des médecins qui s’étaient penchés sur son cas.

    – Qu’il est bon de retrouver la liberté, de sentir cette odeur nauséabonde que refoulent les pots d’échappement, ces klaxons d’automobilistes impatients prêt à pousser la voiture d’en face pour foncer encore plus vite ou de ces gens qui défilent à vive allure sur le trottoir pour aller on ne sait ou, tels des automates. Bon sang, si je le pouvais, je leur crierais à tous de prendre le temps de vivre, de regarder autour d’eux, d’ouvrir tout simplement les yeux.

    Oui, il aurait bien aimé crier Frédéric mais la technologie avait ses limites. Il était maintenant muet suite à son accident. Il en était lui-même responsable et le reconnaissait mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. On ne peut pas mettre à rebours les aiguilles du temps et il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. Sur son chemin, il croisa le regard d’un enfant qui attendait patiemment que le petit bonhomme passe au vert pour traverser. Il regarda cet enfant intensivement puis communiqua avec lui par la pensée.

    – Bonjour, lui lança-t-il sans décoller les lèvres.

    L’enfant écarquilla les yeux et entre-ouvrit la bouche, surpris, comme si son cerveau venait de capter quelque chose d’illogique, d’anormal. Dans son malheur, Frédéric eut de la chance et même plus qu’il n’en espérait puisqu’il obtint, par on ne sait quel substitut, le don de télépathie. Il pouvait communiquer par la pensée, simplement en se concentrant sur la personne de son choix mais cela lui demandait énormément d’énergie. C’était tout nouveau pour lui et il avait bien l’intention d’en profiter maintenant qu’on lui offrait une deuxième vie.

    Chapitre 1

    – Oh Frédéric ! Quelle surprise ! Si je m’attendais à te voir, je me serais mise sur mon 31. Ça fait un bout de temps que je n’ai pas eu de tes nouvelles. Qu’est-ce que tu deviens ?

    Gênée, elle stoppa sa phrase et reprit.

    – Excuse-moi, je te laisse sur le palier au lieu de te faire entrer. Viens, tu es toujours le bienvenu à la maison.

    Il ne put lui répondre que par un sourire, car il ne pouvait pas le faire autrement.

    – C’est vrai, dit-elle, j’ai encore oublié que tu es devenu muet. Je n’arriverai jamais à m’y faire… Pauvre Fred, tu n’as pas eu de chance de ce côté-là.

    Frédéric est un jeune homme de 24 ans, blond aux cheveux courts légèrement frisés avec quelques mèches qui lui couvrent une partie du front. Ses yeux bleu ciel sont très expressifs et rares sont ceux qui arrivent à soutenir son regard perçant. Ses lèvres sont fines et malgré son menton autoritaire, il y a le sourire plutôt facile. Les femmes le trouvent charmant et les hommes trouvent en lui un agréable compagnon. Il a tout pour être heureux, enfin presque, car il lui manque quelque chose de vital : la parole. En effet, il est muet, mais ce n’est pas de naissance. Cela lui est arrivé cinq ans auparavant.

    Il roulait alors à bord d’une voiture de sport que lui avait offert son père pour l’obtention de son permis de conduire lorsqu’arriva l’accident. Perdant le contrôle de son véhicule, il alla percuter un camion venant en sens inverse. Il fut transporté d’urgence dans un hôpital où il resta presque une année. Une longue année à ressasser ses erreurs de conduite, mais il était maintenant trop tard pour y songer. Le camionneur ne fut que légèrement blessé, mais son camion, lui, fut mis hors service.

    Pour Frédéric ce fut plus grave. Le choc a été tellement violent que sa voiture de sport, dont il était si fier, fut coupée en deux. Il eut quelques fractures de côte, une jambe cassée et un traumatisme crânien. Mais le plus important pour lui, c’est que la peur que lui avait occasionnée cet accident, lui avait fait perdre la parole. Mais, chose curieuse, la nature avait remplacé sa voix par un pouvoir télépathique.

    – Attends, je vais t’apporter un stylo et un bloc-notes comme ça, on pourra communiquer. Bien sûr, tu n’es pas obligé de demander un timbre et une enveloppe à chaque fois que tu m’écriras quelque chose. Oh oui, tu peux sourire. Je te connais assez bien pour que tu me fasses le coup.

    Christelle est une jeune femme d’une trentaine d’années. Elle a de longs cheveux noirs qui se laissent couler sur ses épaules pour finir leur chute juste en dessous des omoplates. Quelques franges tombent sur ses sourcils lui donnant un petit air de collégienne. Elle a de grands yeux marron sertis de longs cils recourbés qui semblent vouloir battre l’air à longueur de journée. Sa bouche pulpeuse et sa denture d’un blanc ivoire, sont en harmonie avec son physique et à chaque fois qu’elle prononce un mot, on croirait qu’elle sourit. Ses pommettes saillantes lui donnent toute sa féminité et l’on ne peut s’empêcher de se retourner sur elle lorsqu’on la croise dans la rue.

    Ils avaient fait connaissance lors d’une soirée dansante, il y a quelques années de cela et avaient sympathisé dès leur première rencontre. Ce fut pour eux, comme un coup de foudre. Cette petite étincelle qui allume un sentiment incontrôlable qui unit deux êtres par une force incommensurable. Ils ne se quittèrent plus jusqu’au jour où le destin voulut qu’elle déménage dans une ville voisine pour trouver un nouvel emploi. Leurs relations ne s’arrêtèrent pas là pour autant. Malgré la distance qui les séparait, ils tchatchèrent durant de longues heures chaque semaine sur un site internet pour ne pas se perdre de vue. Leur amitié était sincère et rien ni personne ne semblait pouvoir la briser.

    Aujourd’hui, comme il n’avait pas d’occupation prévue pour la soirée, il avait décidé de rendre visite à son amie. Il était là, assis dans ce fauteuil en imitation cuir, dans ce salon moderne que l’on aurait pu croire neuf par sa propreté. Christelle arriva dans sa robe rouge, souriante, tenant en main les objets de communication qu’elle donna à Frédéric. Celui-ci les prit et s’empressa d’y inscrire ses premiers mots de la soirée.

    – Bonsoir Chris, je m’ennuyais de toi, alors je suis passé pour te faire petite surprise. Tu es toujours aussi charmante et il serait difficile d’en penser autrement. Tu es craquante ! Je suis certain qu’en lisant ces mots, tu vas changer la teinte de la peau en y ajoutant du rouge pourpre sur tes joues comme à ton habitude. Pourtant, je t’aime bien avec ton teint mat. C’est à croire que tu regrettes de ne pas être une squaw.

    Il lui tendit la feuille qu’elle attendait avec impatience et lut. Comme l’avait prédit Frédéric, elle se mit à rougir légèrement et il ne put s’empêcher de sourire.

    – Tu ne changeras donc jamais lacha-t-elle en faisant ressortir ses pommettes. Tu aimes mettre les autres dans l’embarras, hein ? Mais je t’aime bien comme tu es. Surtout ne change pas, reste naturel et…

    Avant qu’elle ait terminé sa phrase, une sonnerie retentit.

    – Ça doit être Pascal, il m’avait dit qu’il passerait dans le courant de l’après-midi. C’est un copain sympathique et je suis sûre que tu vas bien t’entendre avec lui.

    « Moi, pensa Frédéric, c’est sûr que je pourrais l’entendre mais lui, ça m’étonnerait beaucoup. »

    Elle laissa Frédéric dans ses pensées et s’approcha de la porte d’entrée qui se trouvait au fond d’un petit couloir. D’où il était, Frédéric la vit poser la main sur la poignée, la baisser et ouvrir la porte. Il aperçut le visage du nommé Pascal, un homme de 35 ans, moustaches brunes sous le nez, les yeux noirs et lucides. De légères fossettes se dessinaient sur ses joues et ses cheveux bruns peignés en arrière laissaient Frédéric indécis sur le nouvel arrivant.

    – Oh, je vois que tu as de la visite, remarqua-t-il.

    – Oui, c’est mon ami Frédéric.

    – Tu veux que je vous laisse ?

    « Pourvu qu’elle dise oui » songea Frédéric.

    – Non, non ! Entre, je vais te présenter.

    – Non, laisse tomber. Je ne vais pas vous déranger, je repasserai plus tard.

    – Allons ne te fait pas prier. Il ne faut pas avoir peur de lui, il ne va pas te manger !

    – De toute façon, je ne suis pas comestible.

    Il entra dans l’appartement et s’effaça pour se laisser guider par Christelle jusqu’au salon. Frédéric se leva pour accueillir le nouvel arrivant. Ils se serrèrent la main en se fixant du regard comme pour s’analyser, laissant l’ange de la rivalité passer au-dessus d’eux mais, sans grand résultat apparent.

    – Frédéric, dit-elle, je te présente Pascal. Pascal, je te présente Frédéric et moi, je me présente, je suis Christelle.

    – Enchanté, dit Pascal regardant Christelle.

    Puis se retournant vers Frédéric.

    – Ah oui ! Je me souviens maintenant. Christ m’a souvent parlé de vous. Je suis content de pouvoir enfin mettre un visage sur votre nom. Pouvons-nous nous tutoyer ?

    Pour lui répondre, il hocha la tête en signe d’acquiescement.

    – Bon, je vous laisse faire connaissance, j’ai le rôti à faire cuire pour tout à l’heure. Pascal, sert donc la boisson, tu connais la maison depuis le temps.

    – Oui, pas de problème. Ne t’en fais pas pour moi.

    – Je m’en serais douté ! Et en particulier pour le bar, précisa-t-elle.

    – Non mais dis donc toi là, pour qui tu vas me faire passer.

    En Frédéric, il se passa quelque chose comme une sorte de jalousie. Il était venu voir son amie Christelle, mais n’avait pas pensé un seul instant qu’elle puisse avoir un nouvel ami autre que lui. Cela l’embarrassait quelque peu. Pascal servit les bières et alla le rejoindre dans un des fauteuils face au sien.

    – Tu es toujours à Paris ?

    Il répondit affirmativement en faisant un signe de tête.

    – T’as dû avoir de la patience pour venir jusqu’ici avec les bouchons et les travaux qu’il y a sur les routes en ce moment. Je ne comprends pas, plus ils refont les routes et plus il y a de travaux. Il y a toujours un truc pour nous prendre le citron. Et je ne sais pas si t’as remarqué, mais c’est toujours quand on est pressé par le temps qu’il y a des embouteillages.

    Frédéric hocha les épaules en signe d’indifférence et but son verre afin de s’occuper les mains. Il ne semblait pas très à son aise face à cette personne imprévue dans son programme. L’idée de rentrer sur Paris lui trotta dans la tête quelques instants, car malgré la joie que lui témoignait son amie de le revoir, il semblait être de trop. Pourtant, lorsque revint Christelle, il y renonça. Après tout, cet homme n’était peut-être qu’un simple ami de Christelle, alors pourquoi s’avouer vaincu avant même d’avoir combattu.

    – Voilà, dit-elle en se frottant les mains sur la serviette, le rôti est dans le four pendant une quarantaine de minutes. Fred, j’espère que tu resteras pour dîner avec nous ce soir ? Il y en a assez pour trois.

    Il sourit et accepta l’invitation. Depuis le temps qu’il n’avait pas vu son amie, il aurait été idiot de s’en aller sur un coup de tête. Un miaulement se fit entendre et Christelle alla ouvrir la porte d’entrée. Un petit chat blanc entra. Il était parsemé de petites taches noires et marcha à pas feutrer vers le salon.

    – Viens ici mon petit minou, dit Christelle au chat qui reniflait le pantalon de Frédéric. Viens avec moi, j’ai du poisson pour toi dans la cuisine.

    Frédéric se leva et alla rejoindre Christelle dans la cuisine. Elle le repoussa gentiment de la main et dit en souriant.

    – J’ai dit Minou, pas Frédéric ! À moins que tu aimes les boîtes pour chat maintenant ? Tu sais, j’en ai une étagère pleine dans le placard si tu veux.

    Grimaçant, il quitta la cuisine et retourna s’asseoir dans son fauteuil.

    – Je ne savais pas que tu avais un greffier, dit Pascal à l’adresse de Christelle.

    – Bien comme tu le vois, j’en ai un maintenant. Pas depuis longtemps, je te rassure, seulement depuis une semaine. C’est la voisine du dessus qui me l’a donné. Sa chatte a eu des petits et comme elle ne savait pas quoi en faire, elle m’en a gardé un. Il est mignon n’est-ce pas ?

    Le petit félin qui ne semblait pas avoir faim, avança majestueusement dans le salon et sauta sur les genoux de Frédéric.

    – Il est très beau mais je n’aime pas tellement les chats, je préfère les chiens, affirma Pascal. Mais c’est peut-être parce que je suis un peu trop superstitieux. Il paraît que les chats portent malheur et qu’ils sont pleins de bactéries.

    – N’importe quoi ! C’est comme si tu me demandais si les sorcières existent réellement. Pourquoi voudrais-tu qu’un petit animal comme celui-là te fasse du mal ? Regarde-le, c’est gentil comme tout et ça ne demande qu’à être câliné de temps à autre. Si l’on devait croire tout ce que racontent les gens, on ne s’en sortirait plus ! Et Dieu sait qu’il y en a qui aiment dire n’importe quoi pour se rendre intéressant. Ah, ces petites bêtes-là, il ne leur manque que la parole et…

    Elle se tut en regardant Frédéric et reprit.

    –… Excuse-moi pour ce que je viens de dire, mais je ne l’ai pas fait exprès.

    Il prit son stylo et gribouilla sur une feuille.

    « C’est rien Christ ça ne me touche plus maintenant. Je m’en suis fait une raison. Je n’ai quand même pas le droit d’imposer quoi que ce soit du fait que je suis devenu muet. Alors s’il te plaît, fait comme si de rien n’était. De plus, ta voix est tellement douce que même si tu le voulais, tu ne pourrais pas faire de mal à une mouche (même sourde) ».

    Il tendit la feuille à son amie qui la lut aussitôt en faisant rougir encore une fois ses pommettes.

    – Même muet, tu es toujours aussi galant.

    – Puis-je savoir de quoi il en retourne ? Demanda Pascal avec une pointe d’amusement.

    – Non, c’est personnel et je te trouve bien trop curieux. Je ne montre pas courrier à tout le monde.

    – Bon, si tu le prends comme ça, je vais demander à Frédéric de m’en faire un aussi et tu ne le liras pas.

    – Ça ne me gêne pas du tout et je doute que ce soit le même genre de texte que le mien.

    Frédéric gribouilla sur une autre feuille qu’il tendit à Pascal.

    « Le minou me signale que mon verre est vide », lut-il à haute voix, « et j’ai une de ces soifs à m’en déshydrater ». Ma foi, elle a raison cette bestiole, on va refaire le plein en grande vitesse.

    Pascal se mit à rire et dit en regardant Frédéric.

    – Puisque Minou t’a parlé, demande-lui si le rôti est prêt. Je commence à avoir une faim de loup. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais je serai capable de bouffer un bœuf.

    – Décidément, tu ne penses qu’à ton bide !

    – Que veux-tu, je n’y suis pour rien si j’ai toujours été attiré par ta cuisine.

    – Ça ne sert à rien de me faire des ronds de jambe, je sais très bien que la cuisine des autres est toujours meilleure lorsqu’on ne doit pas mettre la main à la pâte.

    – C’est vrai que moi et la gamelle ça fait deux, mais j’aime bien ta façon de cuisiner.

    – Je m’en doute, mais dans ce cas, je me rendrais utile en versant un autre verre à Frédéric avant qu’il ne dessèche complètement.

    – Mais c’est ce que j’allais faire.

    Christelle retourna dans sa cuisine afin de surveiller son four tandis que Pascal se tira de son siège pour servir la deuxième tournée.

    – Si on se prenait un petit apéritif à la place d’une bière, ça ne serait pas plus mal non !? Qu’en penses-tu ?

    Frédéric approuva.

    – Moi, je prends un petit pastis et toi qu’est-ce que tu préfères ? Pastis, Ricard, Martini, Sangria, Whisky ?

    Il désigna de l’index la bouteille de pastis.

    – Christelle ? Cria-t-il, qu’est-ce que tu veux comme apéro ?

    – Du martini et prend aussi la boîte de petits gâteaux secs qui se trouve en haut du living.

    – Je lui demande à chaque fois ce qu’elle veut

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