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El fuego - Tome 1: Le retour du sang
El fuego - Tome 1: Le retour du sang
El fuego - Tome 1: Le retour du sang
Livre électronique357 pages5 heures

El fuego - Tome 1: Le retour du sang

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À propos de ce livre électronique

Un membre de gang et une photographe freelance passionnée de motos. Leur rencontre va bouleverser leur vie...

Derek, membre des El Fuego et bras droit du chef de gang, est un homme froid, que peu de personnes n'osent approcher et surtout qui n'a pas sa langue dans sa poche, aux grands damnes de ses amis.
Léana, appelée aussi "Queen L", est une jeune photographe freelance, vouant une passion pour les courses de rues, mais plus particulièrement de motos. Elle revient de loin, toutefois rien ne la fera arrêter, seule la mort y parviendrait. Preuve en est avec son nom de scène.
Leur rencontre risque pourtant de semer la pagaille dans leurs vies respéctives et dans de nombreux domaines... Toutefois, leurs caractères vont provoquer une succession de situation des plus cocasses... Vont-ils malgré tout cela réussir à s'entendre ? Tel est la plus grande des questions !

Découvrez le premier tome de cette romance intriguante remplie de mystères !

À PROPOS DE L'AUTEURE

Natacha Marchand - Âgée de 37 ans et originaire de Seine et Marne je vis actuellement en Picardie avec mes deux garçons. Vendeuse et commerciale dans l'âme depuis 20 ans maintenant, j'adore le contact avec les personnes. Depuis l’âge de mes 15ans, je suis passionnée par l’écriture et cela dure depuis, aillant un faible pour le monde surnaturel, fantasy et fantastique. Je me suis donc orientée dans celui-ci, encore plus après avoir été inspirée par de nombreux films ou séries de ce genre.
LangueFrançais
Date de sortie27 nov. 2020
ISBN9782378233969
El fuego - Tome 1: Le retour du sang

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    Aperçu du livre

    El fuego - Tome 1 - Natacha Marchand

    Romance

    Editions « Arts En Mots »

    Illustration graphique : © Graph’L

    Prologue

    Léana est une jeune femme de vingt ans qui décide de renouer avec sa passion, la moto. Ce dont elle est loin de se douter en faisant cela, c’est que son passé va refaire surface et pas de façons délicates, d’ailleurs. Elle n’aurait jamais pensé cela possible. La vie ne l’a pas épargnée depuis petite, après tout l’orphelinat n’est pas un foyer des plus facile.

    Toutefois, elle y aura au moins forgé un caractère bien à elle et qui lui a souvent valu des ennuis, mais cela ne l’a pas dissuadé de changer, au contraire.

    Ce qu’elle n’a pourtant pas prévu c’est de se lier d’amitié, ou plutôt d’apprécier cet homme si mystérieux et au franc-parler sans égal mais qu’elle apprécie.

    Renouer avec sa passion, va lui apporter une surprise de taille qu’elle aura du mal à accepter. Par chance cet homme, l’aidera à sa façon en la poussant encore plus dans ses retranchements afin qu’elle comprenne qu’une telle chance ne se reproduira certainement pas deux fois.

    Derek va voir sa vie chamboulée mais aussi plus appréciable grâce à cette rencontre inattendue. Si au début il ne lui parlera que pour la titiller, la faire sortir de ses gonds, la suite risque de bien moins lui plaire.

    Après tout, sa froideur, son manque d’intérêt pour les personnes extérieures du gang, font de lui ce qu’il est depuis son entrée au sein des El Fuego. Sa réputation n’est plus à faire, mais voilà, cette femme l’intrigue et le pousse à s’ouvrir à elle, le rendant alors à son tour vulnérable ce qu’il redoute au plus haut point.

    Chapitre un

    Dans une des rues de la ville de Meaux, se promène une jeune femme, celle-ci appréciant l’air frais matinal sur son visage après avoir passé six mois enfermés dans cette clinique de rééducation. Tout cela est dû à son accident de moto, dont elle n’est en rien responsable mais qui a causé de lourds dégâts. Elle voue une véritable adoration pour ce mode de déplacement et elle compte bien remonter sur son engin, le plus tôt possible.

    Elle a d’ailleurs rendez-vous chez le garagiste afin de savoir comment avancent les réparations sur son engin, d’où sa sortie si matinale. Elle aime profiter de ses journées à fond et ainsi pouvoir faire de nombreuses choses.

    Lors de son avancée, elle croise quelques personnes ; des couples, des personnes marchant d’un pas pressé, surement afin d’éviter d’être en retard à leur travail ou des jeunes gens, étudiants pour la plupart. Un sourire nait sur son visage en repensant qu’il y a peu, elle était comme eux.

    Son diplôme en poche, elle est vite entrée dans la vie active et à trouver sa voie, qui n’est autre que la photographie. Domaine qui la passionne depuis de nombreuses années, pour ne pas dire depuis qu’elle est en âge de se servir d’un appareil.

    Le personnel de l’orphelinat lui a offert son tout premier appareil pour son dixième anniversaire et dès lors, Léana en a fait sa vocation. Passion qui avait surpris tous les adultes autour d’elle, mais ils ne l’ont jamais découragé pour autant. Bien au contraire, ils l’ont toujours poussé à faire ce qu’elle aime.

    En repensant à ça, la nostalgie prend part en elle, car si nombreux des enfants s’y trouvant n’appréciait pas y être, pour elle s’en fût une autre affaire. En même temps, quand vous y vivez depuis votre naissance, vous vous faites une raison et considéré ce lieu comme votre foyer au fond de vous et c’est ce que Léana a fait.

    Mais cela n’a pas fait d’elle une enfant timide, bien au contraire. Elle a dû s’affirmer auprès de certains enfants de passage au sein de l’établissement.

    Comme dirait le directeur, la jeune femme est une dure au cœur tendre. Cette pensée lui vaut de laisser échapper un petit rire car oui, elle doit avouer que cela la caractérise bien.

    Comme souvent, se perdre dans ses pensées lui vaut de ne pas faire attention où elle va, ce qui donne une rencontre percutante avec un jeune homme. Celui-ci, prêt à la rembarrer, se tourne vers elle et voit son air gêné sur son visage. Réaction qui le calme un peu, mais pas suffisamment pour ne pas laisser échapper une remarque, comme à son habitude.

    — Hey ! Faites attention !

    Si jusque-là, Léana ne sait quoi dire, entendre sa réprimande mais surtout le ton qu’il emploie, la fait sortir de ses gonds aussitôt.

    — Non mais vous aussi ! Après tout, vous m’avez vu vous, vous auriez pu vous pousser !

    Le jeune homme ne s’attendait pas à ça, mais ne peut que tenter de cacher son sourire afin de ne pas casser la crédibilité de sa remarque.

    — Ah, parce que maintenant cela va être ma faute ! Non mais je rêve ! Ah non, ça c’est vous, pardon, finit-il sa réplique, non sans cette fois-ci cacher son sourire taquin.

    La jeune femme reste abasourdie par la répartie de cet homme, mais c’est sans compter sur la sienne et son coté têtu. Alors, elle ne compte pas lui laisser le dernier mot.

    — Ouai, mais maintenant que je vous ai vu, je vais cauchemarder ! Alors merci à vous !

    Un éclat de rire se fait entendre, celui-ci vient de nul autre que de Derek qui ne peut faire autrement face à ce qu’il vient d’entendre. C’est bien la première fois qu’on lui tient tête, mais aussi qu’on lui dise cela.

    Il ne peut s’empêcher de la regarder discrètement, il doit avouer qu’elle est assez jolie et d’un naturel à faire pâlir les autres femmes, tant sa beauté est naturelle.

    — Ce n’est pas beau de mentir, vos parents ne vous ont donc jamais appris cela ? dit-il sans savoir ce que ses paroles vont causer en elle.

    En entendant ses mots, la jeune femme se renferme et cela est visible sur son visage, ce que ne manque pas de remarquer Derek, bien qu’il n’en comprenne pas la raison. Elle ne tarde pas à lui faire connaitre sa façon de penser.

    — Tout le monde n’a pas la chance d’en avoir ou d’être né avec une cuillère en argent dans la bouche, lui répond-elle alors hargneusement, non sans avoir envie de lui en coller une mais elle se retient, ne voulant pas créer d’esclandre en pleine rue.

    À peine a-t-elle dit cela qu’elle le bouscule, cette fois-ci volontairement et reprend avec empressement sa route vers le garagiste, afin de s’éloigner le plus possible de cet homme. Choix que Léana prend avant de faire quelque chose qu’elle pourrait regretter.

    Derek quant à lui, reste sans voix pour la première fois et ce depuis bien longtemps après avoir entendu les mots de cette femme. Il semble qu’il ait touché un point sensible et sans savoir pourquoi, une pointe de culpabilité se fait sentir à l’intérieur de lui.

    Autant dire que cette rencontre ne laisse pas indifférent le jeune homme, qui réfléchit à ce qu’il vient de se passer.

    Cette jeune femme dont il ne connait pas le nom, ne manque pas de rester ancrée dans son esprit et l’envie de la revoir n’est pas des moindres en lui. Jamais jusqu’à maintenant, il n’avait rencontré de femme avec un tel aplomb, du moins hors de leur gang et ce n’est pas pour lui déplaire.

    Puis, après quelques longues secondes, il fait comme elle et repart de son côté, non sans espérer la recroiser et ainsi continuer à la titiller.

    C’est d’un pas rapide et énervé qu’elle avance pendant quelques centaines de mètres, avant d’arriver enfin à sa destination et elle se hâte d’y entrer. Un ding signal sa présence aux employés, l’un d’eux vient rapidement vers elle en souriant.

    — Bonjour, que puis-je pour vous ?

    — Bonjour, je viens voir si ma moto est prête ? Ou sinon dans combien de temps elle le sera ? lui répond-elle gentiment.

    — Je vais essayer de vous renseigner au mieux, quel est votre nom, s’il vous plait ?

    — Mademoiselle Keegan, lui précise-t-elle aussitôt.

    Il tape sur son clavier, puis quelques secondes après il relève le visage vers elle, une fois qu’il a trouvé l’information.

    — J’ai une bonne nouvelle pour vous ! Elle est prête depuis hier, vous pouvez donc la récupérer dès maintenant, lui explique-t-il.

    — Une très bonne nouvelle même, je dois vous avouer !

    — Suivez-moi, alors ! Je vais vous emmener à votre moto, lui dit-il avant de sortir de derrière le comptoir et de se diriger vers une porte non loin.

    Elle ne se fait donc pas prier et le suit avec impatience, ce que ne manque pas de voir l’employé. Ils finissent par arriver devant une superbe Hornet 600 dont la couleur de la carrosserie est d’un noir mat, toutes les parties mécaniques sont d’un gris étincelant.

    Rien que de la revoir et surtout réparer lui fait plaisir, un immense sourire prend place sur son visage. Toutes les personnes présentent autour ne peuvent que voir là, son amour pour sa moto.

    Elle s’avance alors vers la bécane et une fois à sa hauteur, ne peut s’empêcher de la toucher du bout de ses doigts, tout du long. Les deux employés présents dans l’atelier la regardent faire et ne cachent pas leurs surprises en la voyant agir ainsi.

    Chacun reprend rapidement ses activités et une fois les dernières formalités d’effectués, Léana s’empresse de mettre son casque qui se trouve posé sur la selle et d’enfourcher sa moto avec joie.

    Tous les automatismes reviennent immédiatement et ce, même après six mois sans pouvoir conduire pour son plus grand plaisir. Elle allume le moteur et prend la route jusque chez elle, non sans faire un petit détour afin de profiter des sensations qu’elle retrouve depuis ses longs mois.

    Chapitre deux

    Lorsqu’elle est montée de nouveau sur sa moto, son petit bébé comme elle aime l’appeler, une sensation de liberté c’est aussitôt emparé de Léana. Le sourire qui orne ses lèvres en est d’ailleurs un bon aperçu en cet instant. Six mois sans pouvoir en faire, autant dire que pour la jeune femme cela a été un vrai calvaire, tant elle ne se sent réellement vivante que sur sa moto.

    Quand, à son réveil, le chirurgien lui a annoncé qu’elle ne pourrait se servir de sa jambe en pleine totalité, elle a senti un poids énorme peser sur elle. Toutefois, cela a été bien pire quand il lui a aussi expliqué qu’elle ne pourrait pas refaire de moto ou toutes autres activités de ce genre, avant au moins six mois. Elle a bien cru qu’elle allait perdre connaissance.

    Si déjà la priver de sa mobilité était dure à encaisser, ne plus pouvoir enfourcher son fidèle destrier a été signe de désespoir pour Léana.

    Heureusement pour elle, son meilleur ami, pour ne pas dire son vrai seul ami et ce depuis de bien nombreuses années maintenant, lui a été d’un soutien sans faille. La jeune femme ne peut que reconnaitre qu’il a fait preuve de patience et tolérance envers elle car pour être honnête, Léana n’a vraiment pas été tendre avec lui.

    Il lui est souvent arrivé de passer ses nerfs sur lui, de laisser son vocabulaire de charretier se faire un plaisir de sortir, ainsi que son sale caractère.

    Liam ne l’a pourtant jamais laissée se morfondre, usant même parfois de sa hargne envers lui contre elle, afin de la pousser dans ses retranchements. Il la connait parfaitement et savait qu’en agissant ainsi elle se battrait pour surmonter tout cela. Par chance c’est ce qui est arrivée et la voici maintenant sur sa moto, arpentant les rues de la ville.

    Après avoir profité un peu plus de toutes ses sensations retrouvées et ce, en ayant évité les raccourcis habituels pour rentrer chez elle, Léana finit par se garer devant son immeuble. Une fois descendue de sa machine, elle sort son trousseau de clés et appuie sur le bip du garage où elle ne perd pas de temps à y entrer afin d’aller y ranger précieusement son bijou.

    Terme qu’elle emploie assez souvent pour parler de sa moto, honneur qui n’est d’ailleurs pas réservé qu’aux homme. Puis, quand on sait quel est un de ses principaux hobbies, cela semble bien moins surprenant de l’entendre parler ainsi.

    Lorsque sa moto est en sécurité dans son box, la jeune femme se dirige vers l’escalier afin de se rendre à son appartement. Les nombreuses marches qui relient les deux étages et la mènent jusque devant sa porte sont un bon moyen pour elle de faire sa rééducation journalière.

    Cela lui a aussi permis de passer bien moins de temps que prévu dans ce centre de rééducation et spécialisé dans les accidents de la route. Lieu où le chirurgien qui s’est occupé d’elle l’a dirigé, afin d’avoir les meilleurs soins possible.

    Autant dire qu’être enfermée plus de douze heures par jour dans la fameuse salle de soin et de torture, a été un vrai calvaire. Heureusement pour elle, cela n’était que pour la journée, afin qu’elle puisse rentrer chez elle chaque soir. Condition qu’elle avait précisée tout de suite et qui a été acceptée sans problème pour sa plus grande joie.

    C’est perdu dans ses pensées qu’elle grimpe les marches avec attention et cela lui vaut aussi de ne pas remarquer une silhouette qui l’attend sur son palier, adossé contre sa porte. Ce dernier ne cache pas son sourire lorsqu’il l’aperçoit, tant elle lui a manqué car il a dû s’absenter quelques jours pour son travail de journaliste.

    Il est d’ailleurs assez rare que les deux soient si longtemps séparés, mais lorsque cela arrive alors ils ne manquent pas de s’appeler ou même de se joindre en appel Visio.

    — Eh bien, j’ai failli attendre sœurette ! ne peut-il s’empêcher de dire, en la voyant encore peiner un peu à monter mais surtout afin de la taquiner.

    Quand elle entend la voix de son ami, Léana redresse la tête avec empressement et n’en revient pas de le voir là, ne l’attendant pas avant encore deux jours. Toutefois, la jeune femme ne cache pas sa joie de le savoir ici, mais ne manque pas non plus de lui répondre comme elle en a l’habitude.

    — Je te signale que tu es en avance de deux jours alors te plains pas où je repars, lui précise-t-elle alors avec un sourire en coin.

    Lorsqu’elle a enfin gravi la dernière marche, Liam s’empresse de venir la prendre dans ses bras, afin de la saluer et surtout lui faire un câlin comme il l’a toujours fait avec elle. Il n’aurait jamais cru qu’en atterrissant dans cet orphelinat, il ferait une telle rencontre et pourtant c’est bel et bien le cas, pour son plus grand bonheur.

    Leur amitié fraternelle dure depuis maintenant dix ans et ce n’est pas près de s’arrêter, chose qu’il est certaine tant il tient à son amie, sa petite sœur de cœur.

    — Hors de question ! Tu es là et on a pleins de choses à se raconter, alors dépêche-toi veux-tu d’ouvrir cette porte ! Afin que l’on puisse s’installer plus confortablement, lui dit-il tout en la libérant de son étreinte.

    Léana fait semblant d’être dépité en entendant ses paroles et finit par déverrouiller sa porte, afin de pouvoir reposer un peu sa jambe après avoir forcé dessus. Lorsqu’elle s’assoit enfin sur l’un de ses deux canapés, disposés dans son salon et face à la grande baie vitrée, elle ne peut cacher une légère grimace d’apparaitre sur son visage, la douleur se rappelant tout de même à elle.

    Bien qu’elle soit remise, sa jambe reste encore fragile et elle ne doit pas forcer trop longtemps dessus, mais elle ne pouvait faire autrement que prolonger son moment de symbiose avec sa moto.

    Liam ne rate pas la réaction de son amie et préfère garder pour lui la réprimande qui lui brûle les lèvres, pour le moment. Il vient tout juste d’arriver et ne souhaite pas commencer par une dispute car la connaissant, il n’en sera pas autrement.

    C’est pourquoi, tout en s’installant à son tour, il engage la conversation plus simplement.

    — Alors dis-moi ! Que s’est-il passé depuis mon départ ? lui demande-t-il afin d’assouvir sa curiosité légendaire.

    — Pas grand-chose tu sais ! Enfin pas plus que ce que je t’ai raconté chaque soir, sourit-elle en réponse avant de se souvenir de sa rencontre fracassante et assez peu sympathique. Ah si, en allant récupérer mon petit bébé, j’ai été percutée par un mec des plus arrogants ! précise-t-elle alors à Liam avec hargne.

    Ce dernier ne manque pas de voir la réaction de Léana et n’en est que plus intrigué, alors il décide d’en savoir un peu plus. Ce aussi afin de savoir s’il faut qu’il surveille son ami, au cas où elle serait en danger. Son instinct de protection reprend rapidement le dessus.

    — Comment ça percuté ? Tu ne l’as pas vu arriver ? Ce qui te connaissant ne serait pas si improbable, la taquine-t-il.

    — Sympa la confiance… lui répond-elle peu ravi qu’il la connaisse si bien. J’étais perdu dans mes pensées et non je ne l’ai pas vu… Mais après tout, il aurait très bien pu lui aussi m’éviter, hein !

    — Ok, Ok, range tes griffes veux-tu ! Je plaisantais ! Maintenant, ce que je ne comprends pas c’est pourquoi cela te met dans un tel état ?

    — Car il ne s’est même pas excusé ! Prétextant même que c’était à moi de faire attention et il n’a pas manqué de faire référence à mes parents, comme quoi ils ne m’ont pas appris la politesse… On était deux à ne pas faire attention alors pourquoi ce serait à moi de m’excuser la première ? Ce n’est pas parce qu’il à une belle gueule qu’il doit se croire tout permis ! lui précise-t-elle avec une once de mauvaise foi dans ses paroles, sans s’être rendu vraiment compte de ses dernières paroles.

    Liam cependant n’a pas manqué de les entendre et s’il est surpris de l’entendre débiter autant de hargne contre ce fameux gars, il ne perd pas l’occasion de lui rappeler ses derniers mots.

    — Une belle gueule ? Rien que cela, hein !

    — Qu’est-ce que ! Mais non… Enfin si… Oh tu me saoules Liam, répond-elle alors finalement, ne sachant pas quoi lui répondre sur le coup.

    Il ne leur en faut pas plus, pour que tous deux partent dans un fou rire, comme ils en ont l’habitude et continuent de discuter. Le jeune homme ne manque pas de piquer son amie avec cette petite information, surpris car elle n’a jusque-là jamais montré d’intérêt réel envers la gent masculine.

    Autant dire que s’il le croise, il va devoir l’avoir à l’œil afin de s’assurer qu’il est assez bien pour Léana.

    De l’autre côté de la ville, Derek est rapidement retourné à l’entrepôt afin de rejoindre l’un de ses amis et acolytes au sein du gang, Nicholas. Ce dernier ne manque pas le petit sourire ravi du bras droit et cela ne manque pas de l’intriguer car c’est souvent signe qu’il a une idée en tête, pas toujours la meilleure d’ailleurs.

    Derek pour sa part n’a pas oublié sa rencontre de l’après-midi, autant dire que sa dernière réaction l’a vraiment intrigué. Toutefois, s’il est honnête il n’y a pas que ce fait qui cause son intérêt envers elle. Son corps à damner un saint et auquel il a bien envie de faire subir nombreuses délicieuses tortures, ne le laisse pas indifférent.

    Sa queue ayant encore du mal à redescendre depuis, cette dernière souhaitant la prendre dans de nombreuses positions et si durement qu’elle aurait du mal à marcher ensuite.

    Pensée qui ne manque pas de le faire sourire, tant l’idée le ravit et lui met aussi l’eau à la bouche en l’imaginant entre ses mains. Il est rare de trouver des femmes qui lui tiennent tête comme celle-ci l’a fait.

    Habituellement dès qu’on le regarde, les gens se sauvent en courant ou baissent les yeux, ce qu’elle n’a pas fait, à sa grande surprise.

    Autant dire que là, sans le savoir, elle vient d’attiser son intérêt et envie, mais surtout d’entrer dans sa ligne de mire. Celui-ci n’est pas connu pour lâcher prise avant d’avoir ce qu’il veut et là, en cet instant ce qu’il veut c’est elle et personne d’autre.

    Il lui reste maintenant à la retrouver et il sait par où commencer, l’ayant vu rentrer dans le garage tenu par ses frères, les membres des El Fuego.

    Chapitre trois

    Nicholas n’a pas manqué de voir les mimiques de son frère et le connaissant plutôt bien, habitué à le voir agir ainsi lorsqu’il vient de trouver une nouvelle proie à se mettre sous la dent. Il n’en faut alors pas plus à celui-ci pour venir emmerder son frère d’armes et connaitre qui elle est.

    — Alors mec, ta sortie semble avoir été fructueuse, s’empresse alors de lui dire, Nicholas avec un rictus amusé aux lèvres.

    Derek pas surpris par sa remarque, tourne son visage vers son ami, tout en souriant lui aussi. Un de celui qui démontre bien l’homme impitoyable qu’il est et surtout entêté lorsqu’il a une chose en tête.

    Autant dire que là, il a trouvé selon lui un défi de taille et compte bien le relever. Une pointe d’amusement est présente aussi à l’idée qu’il se fait actuellement d’elle, la voyant le supplier de la prendre et la faire crier sous ses assauts. Rien que d’y penser le rend dur, alors oui, il va se faire un plaisir de la faire sienne.

    Il se reprend légèrement et répond enfin à Nicholas qui n’a pas manqué une seule de ses réactions, l’amusant et l’intriguant car jusqu’à lors, le sergent d’armes n’avait encore jamais réagi ainsi.

    Il se dit alors que celle-ci doit avoir quelque chose de particulier pour avoir attiré l’œil du seul membre haut placé des El Fuego encore célibataire et qui prône vouloir le rester. Que les femmes ne sont là que pour être des brebis et assouvir ses envies, rien de plus.

    Ce qu’il peut effectivement faire dès qu’il le souhaite avec celles toujours présentent à leur club privé.

    — Tu n’imagines même pas à quel point ! précise alors Derek avec un amusement non dissimulé.

    — Ton regard en dit long, mec ! Puis je te connais assez aussi pour savoir que celle-ci semble avoir attisé ton intérêt.

    — Pas que mon intérêt, Nic ! lui dit alors le sergent d’armes sans aucune gêne.

    Précision qui provoque un fou rire à son ami. Ce dernier habitué à son franc-parler, pourtant il sent qu’un truc est différent vis-à-vis de cette situation. Toutefois, il ne dit rien, pour le moment et se calme avant de reprendre la parole.

    — Elle doit être un avion de chasse alors, car causer une telle réaction chez le plus difficile d’entre nous, n’est pas chose facile !

    — Que veux-tu j’ai des goûts de premier choix, précise alors Derek avec un sourire en coin. Je ne mets pas ma queue n’importe où vois-tu !

    — Oh ça je le sais bien et les brebis aussi, car plus d’une ne rêve que de te satisfaire ! Ton désintérêt à leurs égards est d’ailleurs assez troublant et je ne suis pas le seul à le penser, vieux !

    — Ce n’est pas totalement vrai, Nic ! Elise ne doit pas penser comme vous, car à ma connaissance elle adore me sucer et elle est douée avec sa langue, mec ! lui rappelle aussitôt le sergent d’armes, afin de nier ce qu’il vient de dire.

    Mauvaise foi, lui précise sa conscience.

    Non juste qu’il ne voit pas l’intérêt de se taper toutes les brebis, n’aimant que peu passer derrière ses frères. Puis, tant qu’Elise le satisfait, ça lui va très bien alors il ne va certainement pas changer à la suite de l’avis de ses frères.

    Il a beau faire partie d’un gang, être vu comme le pire des enfoirés lors des missions ou interrogatoires qu’il aime mener à sa façon. Autant dire que celui qui en fait les frais, n’en ressort jamais bien, voir même méconnaissable pour les siens.

    Être sergent d’armes lui offre quelques avantages, il ne s’en cache pas mais, il n’est pas un enfoiré avec les femmes. Il se sert d’elles quand il a envie de se vider, mais il ne leur manque pas de respect pour autant car celles-ci sont consentantes quand c’est le cas.

    Ce qui lui convient parfaitement d’ailleurs et lorsqu’il voit ses frères mariés pour certains, ou avec des régulières, il a du mal à les comprendre car pour lui elles sont un frein.

    Ce qu’il n’avait pas hésité à répondre lorsque ses amis lui avaient fait part de leur surprise de ne pas le voir vouloir se poser. Tous ont bien ri à sa réponse, lui précisant que le jour où il trouverait celle qui est faite pour lui, il reverrait sa façon de penser. Derek leur avait ri au nez, prétextant qu’il préférait être seul, qu’enchainé.

    Pourtant, après avoir vu cette jeune femme et surtout qu’elle l’ait remis à sa place, cela a causé quelque chose en lui. Quelque chose qu’il sent qu’il ne va pas apprécier et qui risque de changer sa vie.

    Nicholas, ne manque pas de voir que son frère d’armes est en pleine réflexion et se dit alors que peut-être, celle-ci a réussi à semer le trouble dans les idées déterminées de ce dernier. Si tel est le cas alors il se dit qu’il va vraiment devoir la rencontrer, car elle doit avoir une chose de spécial, selon lui.

    — Ouais, Elise ! Mais hormis elle, aucune ne te satisfait alors que nos frères eux, s’en donne à cœur joie avec elles ! Tu ne trouves pas qu’il y a un problème là ? lui demande alors Nicholas avec sérieux.

    — Aucun problème, vieux !

    — Si tu le dis ! On va dire que je te crois ! dit-il afin de ne pas insister sur ce sujet. Toutefois, vu ton sourire, cette proie ne doit pas être anodine, on la connait ?

    — Non ! Enfin pour ma part, c’est la première fois que je la vois, explique ensuite Derek.

    — Ok ! Et comment l’as-tu rencontré ? Si toutefois tu as eu les couilles d’aller lui parler ! ne peut manquer Nicholas de le provoquer.

    — Continues ainsi et je vais te montrer si j’ai des couilles ou non, Nic ! Elle m’est rentrée dedans en fait ! finit-il alors par lui expliquer.

    — Et tu vas me dire que toi, le grand Derek ! tu n’as pas anticipé son impact ? Elle est où la blague là, mec !

    — Merde, tu me saoules, Nic ! Pire qu’une gonzesse à vouloir tout savoir là !

    — Ouais et j’assume car ce n’est pas tous les jours que ça t’arrive, alors tu imagines mon intérêt à savoir à qui je dois dire merci !

    — Qu’est-ce que tu racontes, mec ? lui demande aussitôt le sergent d’armes, peu ravi de ce que pense son ami face à cette rencontre.

    — La stricte vérité ! Tu ne le sais pas encore mais passons pour le moment ! Tu n’as pas répondu à ma question en attendant.

    Derek n’apprécie pas vraiment ce que semble insinuer son ami et frère d’armes, il n’y a rien avec cette fille et n’y aura rien de plus qu’une bonne partie de baise, comme il les aime et basta.

    Hors de question qu’il ne se fasse passer la corde au cou ou ne s’attache car dans ce milieu cela n’a pas que des avantages, se dit-il alors avant de finir par lui répondre.

    — Peut-être parce que je n’ai pas envie de te répondre, Nic ! Mais afin que tu me lâches un peu, il est vrai que je ne regardais pas non plus où j’allais… Causant alors notre collision inattendue, explique alors Derek.

    — Ok, alors ça je ne m’y serais pas attendu et ne vais pas te lâcher avec cela, précise alors Nic avec joie, ce qui fait grogner de mécontentement le concerné.

    Tous deux continuent ainsi à parler, changeant cependant de thèmes. Nicholas, précise ensuite à Derek que ce soir une course de moto sauvage va avoir lieu et que les Snakes seront présents. Le sergent d’armes acquiesce alors et précise qu’il y sera lui aussi avec Elvis et Oliver.

    Elvis étant leur coureur attitré, il ne doute pas qu’il voudra en être et un peu d’animation ne peut lui faire que du bien, se dit-il.

    Nic lui précise aussi que selon les rumeurs, c’est une femme ce soir qui va courir. Ce fait ne surprend pas tellement le sergent d’armes, car elles semblent adorer ce genre de sport et savent se montrer redoutables en général.

    Le reste de la journée se passe ainsi, à planifier la soirée qui les attend, Elvis et Oliver les ayant rejoints. Les bières se suivent et les rendent bien plus détendus, certaines brebis viennent les voir, cherchant leurs compagnies.

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