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L'élu de Camelot - Saison 1: La prophétie
L'élu de Camelot - Saison 1: La prophétie
L'élu de Camelot - Saison 1: La prophétie
Livre électronique178 pages4 heures

L'élu de Camelot - Saison 1: La prophétie

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À propos de ce livre électronique

Lors d'une de ses visions, Merlin assiste à la mort du roi Arthur et à l'avènement de Mordred qui compte s'emparer du trône de Camelot. Pour empêcher ce tyran d'accéder au pouvoir, Merlin décida de créer une prophétie :
« Un garçon venu du futur apparaîtra,
lorsque le sang coulera,
l’Élu naîtra.
Le roi il guidera,
et la destinée royale s'accomplira. »
Au vingt et unième siècle, Drew, un lycéen de dix-sept ans se rend dans la bibliothèque afin de préparer un exposé d’histoire. En tombant sur un grimoire magique, il lit la prophétie de Merlin qui scelle son destin. Téléporté à Camelot, le jeune homme mettra tout en œuvre afin d’accomplir sa mission…
Entre aventures, amitiés, magie, complots, humour et amour : bienvenue à Camelot !
LangueFrançais
Date de sortie16 déc. 2019
ISBN9791037703217
L'élu de Camelot - Saison 1: La prophétie

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    Aperçu du livre

    L'élu de Camelot - Saison 1 - S. Langlois

    Prologue

    « Camelot venait de perdre l’espoir d’un avenir radieux. Souffrance et injustice allaient gouverner le royaume. »

    La nuit avait donné rendez-vous aux habitants de Camelot. Pendant que les enfants dormaient paisiblement dans leur lit, leur mère restait à la fenêtre, guettant le retour de leur époux, parti pour la bataille. Plusieurs d’entre elles avaient décidé d’attendre à l’entrée du village afin de prévenir leurs voisins du retour des paysans ou, dans le pire des cas, de l’attaque des ennemis venant piller leur maison. Toutes étaient soucieuses mais déterminées à ne pas montrer leurs inquiétudes, ne seraient-ce pour ne pas alarmer leur progéniture qui pourrait comprendre que leur père, parti pour la guerre, ne reviendrait jamais.

    Depuis plusieurs jours, des rumeurs circulaient au sein du village. On parlait du retour d’un chevalier qui avait décidé de trahir le roi afin de s’emparer du trône. Tous les habitants avaient cru à une plaisanterie puisque le Roi Arthur et sa femme, Guenièvre, étaient aimés du peuple. C’était un souverain juste, qui a toujours répondu présent pour aider ses sujets. Que vous soyez chevalier, servante ou simple paysan, ce dernier avait de la reconnaissance pour toutes les personnes qui le servait. Jamais il ne les trahirait. C’est pourquoi lorsqu’il y a deux jours, ses chevaliers lui ont appris que Mordred avait formé une armée afin de s’emparer de Camelot, Arthur avait demandé de l’aide à ses paysans car il craignait un nombre insuffisant de chevaliers pour cette bataille. Tous les hommes avaient répondu présents, prêts à défendre leur terre et leur roi contre ce chevalier déchu. Après avoir subi un entraînement de la part des plus vaillants des combattants du souverain, ils s’étaient équipés, avaient dit au revoir à leur famille et étaient partis affronter l’envahisseur.

    Mais lorsqu’ils arrivèrent sur le lieu de la bataille, face à l’armée adverse, plusieurs d’entre eux ont eu peur car cette dernière était beaucoup plus nombreuse qu’eux. L’armée royale contenait près de vingt mille hommes alors que leurs adversaires devaient être trente mille.

    Quand leur courage commençait à vaciller, le roi était présent pour remonter le moral de ses troupes et ensemble, ils partirent au combat, donnant toutes leurs forces et leur ingéniosité pour tromper l’ennemi et le vaincre. Après plusieurs heures de combat, l’armée royale ne contenait que quelques survivants, une centaine peut-être. Le bataillon adverse était encore nombreux mais déjà bien réduit.

    C’est alors que le roi descendit de son cheval et alla à la rencontre de son ancien chevalier. Sortant Excalibur de son fourreau, Arthur était décidé. Il n’y avait plus de pardon possible. Il avait proposé à Mordred de discuter à plusieurs reprises afin de trouver un accord. Mais en longeant les corps de ses sujets tombés en son nom dans la bataille, il était prêt à faire payer Mordred pour toutes ses vies perdues inutilement. Consumé par la colère, Arthur s’élança le premier.

    Les épées s’entrechoquèrent. Puis le roi porta un coup au visage de son assaillant ce qui lui fit perdre son casque, dévoilant ainsi son visage rongé par la haine et la jalousie. Furieux par cette attaque, Mordred reprit les hostilités en donnant plusieurs coups d’épée à Arthur qui les esquiva sans soucis.

    Malgré la pluie qui coulait sur son armure de métal et la boue qui enfonçait ses bottes dans la terre, Arthur était déterminé à défendre son royaume. C’est alors que le roi prit son épée à deux mains et fonça droit sur son adversaire. Après avoir frappé son rival, ce dernier lui donna un coup qui lui fit perdre son épée. Arthur, profitant d’une ouverture, fit un croche-pied à Mordred qui tomba sur le sol. Le roi se retourna et alla ramasser son épée quand il sentit une violente douleur provenant de ses omoplates. Il s’agissait de Mordred qui lui avait lancé une dague ensorcelée, lui permettant de briser la carapace de son armure. Cette dernière avait été dissimulée dans une de ses bottes. Tandis que le roi vacillait, son rival alla ramasser son épée et la lui mit sous la gorge.

    C’est ainsi qu’après avoir formulé ces paroles, Mordred trancha la gorge du roi. Ce dernier sentit l’épée lui ouvrir la peau et ainsi permettre à son sang de briller à la lumière de la nuit. Arthur s’effondra au sol.

    La dernière vision du souverain consista à voir son rival parader au sein de son armée et ordonnant à ceux qui suivait Arthur de se soumettre à son emprise. Il vit ses plus proches alliés comme Lancelot et Perceval, qui refusaient de se prosterner à ses pieds, se faire exécuter par Mordred qui les transperça avec son épée. Avant de fermer les yeux pour toujours, il eut une pensée pour son peuple, ceux qui lui avaient fait confiance… Et Guenièvre… La connaissant, nul doute que le roi savait qu’elle ne tarderait pas à le rejoindre de la mort, où ils passeront l’éternité à s’aimer au paradis.

    Une nouvelle ère allait s’installer à Camelot. Une ère de terreur, pauvreté et misère pour les habitants. Un roi était mort, un tyran venait au pouvoir.

    Camelot venait de perdre un souverain aimé mais également l’espoir d’un avenir radieux. Souffrance et injustice allaient gouverner le royaume.

    Non impossible ! Je dois faire tout ce que je peux pour éviter à cette vision de devenir réalité.

    Mais je n’ai pas le pouvoir pour intervenir directement. Je dois demander de l’aide. Je vais demander ton aide. C’est à toi d’intervenir pour sauver le Roi, ses chevaliers mais également Camelot tout entier. Cette tache va reposer sur tes épaules. Sauve le royaume, Arthur et fait briller ta lumière dans ce monde où les ténèbres règnent en maîtres.

    Que par cette prophétie ton destin et celui de Camelot se réalisent :

    « Un garçon venu du futur apparaîtra.

    Lorsque le sang coulera,

    L’élu naîtra.

    Le Roi il guidera

    et la destinée royale s’accomplira »

    Maintenant, réveille-toi Élu de Camelot ! Réveille-toi !

    Épisode 1 

    Vers un autre Monde

    « Le jeune homme pria pour que cette sensation étrange s’arrête le plus vite possible. Il sentait qu’il disparaissait : quelque chose l’emmenait autre part... »

    Une sonnerie se fit entendre dans la chambre plongée dans le noir. Quittant le monde des rêves, Drew ouvrit les yeux difficilement.

    Quel drôle de rêve, pensa-t-il.

    Il jeta un œil en direction de sa table de chevet pour regarder son réveil, qui affichait six heures quarante-cinq.

    Voilà une nouvelle journée qui démarre !

    Le garçon s’étira, s’extirpa de ses couvertures puis se dirigea vers son bureau où il emporta sa montre et sa pile de vêtements pliée qu’il avait décidé de porter aujourd’hui et que le jeune homme avait préparé la veille.

    Une fois arrivé dans la salle de bain, le jeune homme ferma la porte de la pièce puis tourna la poignée du robinet d’eau chaude et se déshabilla avant d’entrer dans la douche. Il prit son savon et se frictionna le corps. Une fois savonné, Drew resta un moment sous l’eau chaude afin de se rincer. Il ferma ses yeux afin de profiter de l’apaisement que lui procurait la chaleur de l’eau. Le jeune homme coupa alors l’eau puis saisit sa serviette qu’il avait posée sur la cabine avant d’entrer dans le bac. Le garçon essuya son corps fin et ses cheveux châtains. Il enfila un boxer propre puis ses chaussettes, son jean et un t-shirt blanc avec des manches courtes. Une triquetra était dessinée dessus. Drew se regarda alors dans le miroir puis utilisa la bombe de laque posée sur l’étagère fixée au mur au-dessus du robinet. Après avoir ajusté ses mèches avec ses doigts, il reposa la bombe et prit quelques secondes pour admirer le résultat final.

    C’est plutôt pas mal pour aujourd’hui, se dit-il.

    Drew se lava les mains sous le robinet afin de retirer les particules de laque, coupa l’eau et s’essuya les mains sur sa serviette. 

    Le jeune homme, à l’allure fine, quitta la salle de bain et descendit les escaliers pour rejoindre la cuisine et déguster son petit déjeuner. Arrivé dans la pièce, il découvrit son père déjà en train de boire son bol de café. Ce dernier s’était déjà habillé pour aller au travail. Il portait une chemise à manches courtes ainsi qu’un pantalon noir. L’homme athlétique d’une cinquantaine d’années travaillait en tant que comptable dans une usine de transport.

    Drew vivait dans la maison familiale située en pleine campagne normande. Ses parents l’avaient acheté au début des années quatre-vingt, après leur mariage. Sa mère était styliste. Sa spécialité était de créer et de vendre ses propres robes de mariées. Son frère, de sept ans son aîné, avait suivi des cours pour devenir archéologue.

    Tandis que Drew vit son père démarrer sa voiture et quitter la maison, ce dernier termina son déjeuner et alla laver son bol dans l’évier de la cuisine. Il remonta alors dans la salle de bain pour se laver les dents. Une fois celles-ci nettoyées, le jeune homme descendit les marches, enfila sa veste en jean, mit ses baskets et prit son sac. Après s’être assuré d’avoir fermé la porte d’entrée ainsi que le portail de la maison à clé, Drew se dirigea vers l’arrêt de bus le plus proche.

    Le bus devrait arriver d’ici cinq minutes, se dit le garçon.

    En attendant, il sortit son baladeur et mit les écouteurs dans ses oreilles. Il alluma ensuite l’appareil et appuya sur le bouton pour lancer la lecture de ses chansons préférées du moment. Le bus arriva cinq minutes plus tard. Le chauffeur ouvrit la portière et regarda les nouveaux passagers pointer leur ticket vers la borne. Une fois celle-ci validée, Drew s’installa sur un siège, deux rangées derrière le chauffeur, près de la fenêtre.

    C’est parti pour une demi-heure de trajet !

    Une fois le véhicule en route, le jeune homme se perdit dans ses pensées tout en écoutant sa musique et en regardant les différents paysages défilés sous ses yeux.

    ***

    Le bus arriva devant l’arrêt du lycée. Drew laissa les autres lycéens, qui étaient montés dans le même bus que lui, quittés le véhicule avant de se diriger vers la sortie. Il avança alors vers l’entrée de l’édifice principale. Tout autour de lui, les jeunes étudiants retrouvèrent leurs amis et échangèrent sur divers sujets de conversation du style : « As-tu cette vidéo sur Internet ? », « Le profil de tel élève est passé de couple à célibataire », « Le prof va-t-il nous coller une interro ? »

    Ignorant les autres élèves, Drew monta sur les escaliers de l’entrée et pénétra dans le hall du bâtiment que tous les étudiants surnommaient le « Forum ». Il s’agissait d’un vaste espace clair où de nombreuses tables étaient installées pour permettre aux élèves de s’installer afin de discuter ou travailler. Un escalier se situait sur la gauche pour monter rejoindre le bâtiment conçu pour les cours de sciences, aux salles réservées au personnel administratif ainsi qu’à la bibliothèque. Un couloir menait vers les salles de français, maths, histoires ou encore informatiques. Enfin, sur la droite, une porte correspondait au bureau des C.P.E et un escalier donnait vers les salles réservées aux cours de langues vivantes. Le jeune homme regarda alors sa montre, il restait cinq minutes avant le début des cours. Que faire ? Chercher un café à la machine ou aller directement dans la salle de classe ? Drew opta pour la seconde solution.

    De toute façon, il y a trop de monde devant la machine à café.

    Son périple le mena vers la salle deux cent treize, la salle d’Histoire, son premier cours de

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