Face au tollé diplomatique, la reine consort risque de ne pas arborer le fameux Koh-i-Noor lors du couronnement
« À qui rendre la pierre ? » persiflent les Anglais. Pourquoi à l’Inde plutôt qu’à l’Iran, à l’Afghanistan ou au Bangladesh, qui la revendiquent aussi ?
Le caillou de la fronde : 105 carats, 200 millions d’euros au bas mot
auvre Camilla ! Elle ne s’est pas installée dans son rôle de souveraine consort qu’elle se retrouve, au sens imagé du terme, avec un caillou coincé dans sa royale chaussure : le diamant Koh-i-Noor, en persan « Montagne de lumière », l’une des plus grosses et plus anciennes gemmes jamais découvertes en Inde, 105 carats, une pureté minéralogique exceptionnelle et une valeur de 200 millions d’euros au bas mot. Quand le Premier ministre indien, Narendra Modi, a appris que Camilla, le jour du sacre de Charles III, entendait respecter la tradition et porter la couronne dont cette pierre est l’ornement le plus spectaculaire, il a vu le parti qu’il pouvait en tirer et a lâché que cette décision était très malvenue : « Elle rappellerait des souvenirs douloureux du passé colonial de l’Empire britannique en Inde. » Phrase d’apparence anodine mais qui a transformé ce diamant de la taille d’un œuf en grenade diplomatique dégoupillée. Car, pour mieux faire passer le message