Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Émeraude GT
Émeraude GT
Émeraude GT
Livre électronique211 pages3 heures

Émeraude GT

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Un prince oublié et un mercenaire se battent violemment pour posséder l’Émeraude, une source intarissable de pouvoir. Celle-ci se brise en trois fragments égaux ; ce qui entraîne une grande explosion et la disparition mystérieuse des combattants. Vingt-cinq ans plus tard, des rumeurs sur la localisation des morceaux de l’Émeraude suscitent l'intérêt des bandes armées. Alors que leur chasse sème pillages et massacres partout dans la contrée, un guerrier célèbre, Lawrence, se rend à la capitale afin de trouver de l’aide et mettre fin aux tueries. Il entraînera le lecteur dans une aventure fantastique, périlleuse et pleine de rebondissements.


À PROPOS DE L'AUTEURE 


Véga Urei écrit pour aider les gens à s’échapper de leur quotidien. Émeraude GT est la nouvelle aventure que ce comédien entreprend pour colorer davantage sa vie.

LangueFrançais
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN9791037776877
Émeraude GT

Auteurs associés

Lié à Émeraude GT

Livres électroniques liés

Fiction d'action et d'aventure pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Émeraude GT

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Émeraude GT - Véga Urei

    Prologue

    Vingt-cinq ans jour pour jour avant que notre histoire ne débute, deux puissants guerriers, l’un prince oublié, l’autre mercenaire sans limites, se battirent longuement pour devenir le nouveau possesseur de l’Émeraude. Cependant, alors que les combattants commençaient à être épuisés, une chose inexplicable arriva : l’Émeraude se brisa en trois fragments parfaitement égaux. Cela provoqua une explosion qui fit disparaître les deux hommes. Après cet évènement, plus personne n’entendit parler de l’Émeraude et la position de ces fragments reste inconnue.

    Chapitre 1

    À l’aube d’une ère nouvelle

    L’odeur était celle de la mort, mélangée à celle du bois carbonisé d’un petit village dévasté. On eût dit qu’une tempête de feu était passée par là ; mais, en réalité, le village avait été saccagé par des pillards, des mercenaires, et même des soldats. Personne, cependant, ne savait qui ils étaient ; la plupart des survivants étaient battus moralement par ce qu’ils venaient de vivre. Aucune maison n’était restée debout ; les flammes qui, jadis, avaient fait des ravages étaient redevenues braise et il ne restait du village que de la fumée noire et brûlante. On se servait des dernières planches encore utilisables pour faire les croix au-dessus des trous où on entreposait les cadavres d’hommes, du moins ce qu’il en restait.

    Pourtant, alors que les survivants regardaient les décombres et qu’ils installaient des croix ou qu’ils creusaient des tombes, tous, soudainement, se retournèrent vers un homme. Cet homme marcha sur ce qui restait de la grande allée et se dirigea vers la sortie du village. Il était d’une taille respectable, entièrement vêtu de noir. Il avait un long manteau qui se laissait porter par le vent et dont le col cachait une partie du visage. Ses gants noirs étaient en cuir souple et ses bottes en cuir renforcé par des morceaux d’acier au niveau des extrémités et des tibias. Il avait les cheveux mi-longs et noirs avec une légère ride sur son front. Ses yeux étaient d’un vert parfait, qui semblait briller au soleil. Son regard était calme et froid ; il regardait droit devant lui et ne prêtait pas attention aux malheureux à côté de lui. Mais le plus étonnant chez lui était ses deux épées croisées comme deux mains dans son dos. D’une beauté rare, on pouvait voir aisément son reflet sur la lame. Elles étaient en tout point identiques ; et le milieu des lames représentait des flammes noires. Pas une rayure ne paraissait, comme si elles n’avaient jamais servi.

    Comme il sortait du village, un cri d’enfant se fit soudain entendre :

    « Lawrence ! »

    L’homme se retourna et vit un enfant courir vers lui puis s’agripper à ses jambes.

    « Pars pas sans moi ! » dit l’enfant presque en pleurant.

    « C’est trop dangereux, je ne peux t’emmener avec moi ; reste ici. Aussi improbable que cela puisse paraître, tu y seras plus en sécurité que dehors. »

    « Mais si je reste ici, je serais seul, et je n’ai plus que toi. »

    Lawrence ferma les yeux et réfléchit. Au bout de quelques secondes, il accepta mais à contrecœur. L’enfant s’appelait Stalion. C’était le diminutif de son prénom. Fils d’un grand médecin, il était âgé de 10 ans et habillé d’une petite toge de médecin : sûrement un cadeau de son père.

    « D’accord, gamin ; mais ce voyage ne sera pas de tout repos. Tu es prêt ? »

    Ils sortirent du village et partirent pour la capitale.

    Chapitre 2

    Réalité

    Cela faisait déjà deux jours que nos deux héros marchaient en direction de la capitale et que Lawrence avait expliqué à Stalion ce qui se passa il y a vingt-cinq ans. Celui-ci était un peu émerveillé, comme si on lui avait raconté une histoire tirée d’un conte de fées ; mais une question vint à l’esprit du garçon :

    « Mais pourquoi demander de l’aide à un royaume qui a fait cette guerre et pourquoi le royaume Zaksos et pas un autre ?

    — Tu crois qu’il acceptera ?

    — Espérons… Tu poses beaucoup de questions, je trouve.

    — Bah, j’ai jamais quitté mon village, alors je veux savoir où je mets les pieds. »

    Alors que nos deux amis parlaient en marchant, un individu suspect vint les interpeller.

    « Passez-moi votre fric ou vous le regretterez. »

    À ce moment-là, l’individu, qui semblait être un bandit, dégaina une épée courte et la pointa vers Lawrence. Celui-ci fit signe à Stalion de reculer ; il s’exécuta.

    « Oh ! je vois, on veut la guerre, dit le bandit en souriant.

    Le bandit se mit à rire. Alors, Lawrence courut vers lui, dégaina une de ses épées et le frappa à une vitesse exceptionnelle. Le bandit, grâce à un réflexe miracle, para l’attaque verticale de Lawrence. Mais celui-ci, ayant dégainé son autre épée à une vitesse incroyable, transperça le pauvre homme.

    Il mit quelque temps à comprendre que c’en était fini de lui. Lawrence leva l’épée où était transpercé l’homme et celui-ci commença à crier de douleur. Il essayait de s’accrocher à la lame pour éviter de glisser ; mais ses mains furent coupées par le tranchant et le sang, bientôt, cacha les flammes noires dessinées sur l’épée. Lawrence décapita l’homme de son autre épée, donna un coup dans le vide pour éjecter le sang et rengaina ses armes.

    Stalion, quant à lui, était resté là, choqué par ce qu’il venait de voir ; ses yeux regardaient encore le corps ensanglanté du bandit. Lawrence s’approcha de lui et dit :

    « Vois-tu où tu mets les pieds ? C’est pour cela que je veux que tu restes dans le palais. Tu devras t’attendre à ce genre de choses dorénavant, car même en étant en sécurité chez les Zaksos, le monde va bientôt redevenir chaos, comme il y a vingt-cinq ans. »

    Lawrence prit l’épée du bandit et la tendit à Stalion.

    « Prends ça », dit Lawrence.

    Stalion fit un signe de la tête, prit l’épée, regarda le corps, ferma les yeux et baissa la tête. Il regarda ensuite Lawrence et nos amis reprirent le chemin de la capitale qui était maintenant visible à l’horizon.

    Chapitre 3

    Généalogie

    Anaria est la capitale et l’une des villes les plus prospères du royaume Zaksos. Cette ville est entourée d’une muraille qui, dit-on, n’a jamais cédé. Le commerce y est le plus prospère et la plupart des habitants qui y vivent sont des gens haut placés, fortunés, voir les deux. Cette ville possède quatre quartiers, sans compter le palais. Le premier quartier est celui des affaires, situé à l’ouest, le second est le quartier dit populaire, on y trouve de tout, situé au nord. Le troisième quartier est dit « bourgeois », son nom explique tout et, enfin, le quatrième et dernier quartier est le quartier militaire, principalement composé de casernes, on dit que c’est là que l’on trouve les meilleurs archers.

    Nos deux amis arrivèrent devant une des trois portes qui composaient la muraille. La porte sud, dite la porte du Destin. Celle-ci menait directement au quartier militaire ; c’est le plus court chemin pour aller au palais. Sur cette porte figuraient plusieurs noms reliés entre eux.

    « C’est quoi tous ces noms ? demanda Stalion.

    — C’est un arbre généalogique de la famille Zaksos », répondit Lawrence.

    Il pointa du doigt un nom et dit :

    « Tu vois ce nom entouré d’or ? C’est le roi actuel, Sagan Zaksos, un roi pacifiste et aimé de son peuple. On dit que dans sa jeunesse, il était un bon guerrier, mais il a aujourd’hui cinquante ans et ne s’occupe plus que des affaires sociales et politiques de son royaume. »

    Il leva la tête vers le haut de la porte et dit :

    « Les deux premiers noms que tu vois sont Sigue Zaksos et Cassiopée. Sigue était un simple paysan, il est devenu roi grâce à une ravissante et mystique femme, Cassiopée. Cette femme est tombée amoureuse de Sigue et l’a fait roi, par amour. On dit que c’était une puissante Télékinisiste. Cette histoire se serait passée il y a mille ans et c’est ce qui a donné naissance au royaume Zaksos. Enfin, selon la légende et, crois-moi, la plupart des noms que tu vois n’existent pas ou alors leur existence sont remise en cause. Enfin, ça ne t’intéresse sûrement pas. »

    Lawrence sourit et avança vers le garde pour ouvrir la porte, mais il vit Stalion qui continuait à regarder la porte.

    « Un problème ? dit Lawrence.

    La grande porte s’ouvrit et nos deux amis entrèrent à Anaria.

    Chapitre 4

    Iris Chozi

    Après avoir traversé rapidement le quartier militaire, nos deux amis se retrouvèrent face à l’immense palais Zaksos. La porte principale était grande ouverte et on pouvait y rentrer comme dans un moulin. Mais la sécurité était maximale, les gardes étaient armés et prêts à tuer au moindre incident. Et cela n’échappa pas à nos amis, car à peine furent-ils dans le hall principal que deux gardes les interpellèrent.

    « Monsieur, vos épées, je vous prie ; on vous les remettra en main propre à votre sortie. » Lawrence les regarda d’un air contrarié.

    « Ne nous obligez pas à utiliser la force, monsieur, dit l’un des gardes, prêt à dégainer son épée.

    « C’est bon, soldats, dit une voix provenant de derrière eux ; laissez-les !

    Les deux soldats firent un salut de la main et se retirèrent. Lawrence et Stalion se retournèrent et virent une ravissante guerrière qui les regardait en souriant. Elle était rayonnante et joyeuse comme si elle était contente de les voir. Elle avait des cheveux brun cuivre, longs jusqu’au cou où ils se relevaient. Elle était habillée d’un long manteau vert, comme la plupart des soldats de Zaksos, avec des épaulières blanches. Elle avait un pantalon de combat vert avec des bottes blanches à talons. Et, enfin, elle tenait dans son fourreau à ceinture une longue épée dont le manche était orné de pierres et d’or.

    « Désolée pour le dérangement ; le roi vous attend, dit-elle.

    Lawrence et Stalion la suivirent. Stalion était émerveillé par les couloirs et le hall du palais. En effet, le hall faisait cinq fois plus grand, en superficie, que son village. Les piliers de marbre, les tableaux et les dorures montraient la puissance et la richesse du royaume. Mais alors qu’il contemplait la splendeur des lieux, une question vint à l’esprit du garçon, il regarda la jeune guerrière. Puis il parla tout bas à Lawrence :

    « Cette femme est-elle vraiment générale ?

    Lawrence ferma les yeux et s’arrêta.

    « Un problème ? s’enquit Iris qui s’était retournée.

    Et ils continuèrent à marcher vers la salle de réunion du palais.

    Chapitre 5

    Une aide… surprenante

    Une fois devant la porte de la salle de réunion, nos deux amis furent surpris de n’y voir aucun garde. Iris leur ouvrit.

    « Entrez, je vous prie », dit-elle.

    Lawrence hésita quelques secondes, puis entra.

    La salle était tristement vide, c’était sombre ; seule la table était éclairée. Au bout de celle-ci, il y avait un homme. Il était d’un certain âge, mais très bien conservé. Il était assis, les yeux fermés, et attendait patiemment, les coudes sur la table et les mains serrées. Il avait de longs cheveux vert sombre. Ses épaulières et sa cuirasse verte ornée de symboles dorés montraient son importance.

    « Sagan Zaksos premier, dit Lawrence. »

    Iris s’avança et se mit debout à côté du roi. Sagan ouvrit les yeux et regarda Lawrence d’un air indifférent.

    « Je sais pourquoi vous êtes venu ; faites-moi un rapport et dites-moi votre requête.

    Sagan l’interrompit et dit :

    « Comprenez, jeune homme, que je ne suis pas en mesure de vous donner tout ça, si on est seulement quatre dans cette pièce, c’est parce que je ne veux pas que cette affaire s’ébruite. Si jamais mon peuple ou mon conseil apprend ce qui se passe dehors, je serais obligé de lever une armée ; car mon peuple prendrait peur. Je ne tiens pas à commettre les mêmes

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1