Est-ce le bonheur ?: Roman
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À propos de ce livre électronique
Il exploite les causes de l’excitation de plusieurs personnes à une vie de nuisances envers leurs semblables, surtout envers ceux qui leur sont chers, devenant ainsi elles-mêmes des instruments de malheur pour leur propre existence. Cela, à cause d’une soif nocive du pouvoir, d’une cupidité sans conscience et d’un égotisme extrême. Quand l’homme se détourne du bon sens pour épouser la négation de la vie, il ne peut s’attendre qu’à la récolte des éternels tourments et regrets qui, ancrés dans la conscience, s’imposent comme des miroirs rappelant que le bonheur ne se trouve pas dans la vie facile, qu’il est plutôt le fruit d’une vie patiente et forgée par notre propre sueur dans la dignité. Car, il n’existe pas de raccourcis pour le bonheur !
Plongez-vous dans un roman d’introspection sur le bonheur et, surtout, le chemin pour y accéder.
EXTRAIT
Un matin, se réveillant très tôt comme d’habitude pour se rendre aux champs et faire un crochet au zembé, Borumba décida d’emporter avec lui quatre pots traditionnels de deux litres et demi d’Obokoroto de contenance pour chacun à ses chantiers champêtres. Une fois ses heures de pause arrivées, sa gorge s’étant desséchée par les durs labeurs de traçages de sillons, de brûlis, de fumiers, d’arrosage et de fumigation, il eut une soif envoûtée d’ingurgiter tous ces quatre pots sans se soucier du reste. Peu après, il s’enivra.
Sur le chemin de retour, à force de tituber et par sa faible visibilité, il heurta la tête d’un serpent qui se lovait là, bien enfoui dans la savane. Voyant qu’il était en danger, vu le choc reçu, ce serpent le mordit avec cruauté au talon de son pied droit. Déséquilibré, il fut une chute libre et tomba dans une mauvaise position sur le sol. Tellement que la morsure était puissante, à la manière d’une calomnie, Borumba perdit son sang-froid et son ivresse, il n’eut désormais sur sa bouche qu’une pluie de cris de douleurs qu’il faisait pleuvoir dans le vide, tandis que lui-même se retrouva absorbé par les herbes de cette savane criant de toutes ses forces :
— A l’aide ! A l’aide !
Mais, il n’eut personne pour l’aider.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Dhacel Yann Rachid TSONI est un poète-écrivain et auteur congolais né en 1997 à Pointe-Noire, en République du Congo Brazzaville.
Encadreur et répétiteur pour élèves en cycle primaire et secondaire, étudiant en droit, il s’évertue, par ses réflexions si poignantes, à desceller les problèmes du monde africain et à en proposer des solutions pour un mieux vivre en Afrique.
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Avis sur Est-ce le bonheur ?
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Aperçu du livre
Est-ce le bonheur ? - Dhacel Yann Rachid Tsoni
I
Au village de Tiamalenga vivait la famille Borumba. Borumba et sa femme Mubokunu étaient des agriculteurs et éleveurs qualifiés.
Borumba était si gentilhomme que les habitants du village le prenaient pour modèle afin de maintenir l’harmonie dans le cercle traditionnel.
Borumba avait coutume de se réveiller très tôt le matin, tout en gardant son humeur belle, pour aller au champ s’occuper de ses activités champêtres. Sa femme par contre était qualifiée au village de « la maman de tous », elle était modeste, elle savait pratiquer la charité envers tous sans exception.
Chaque fin de mois, grâce au bon rendement que produisaient leurs agriculture et élevage, elle offrait aux habitants du village une part de leurs récoltes, vu que Tiamalenga était un tout petit village habité par une centaine de cases et de huttes.
Ce couple était le seul à posséder plusieurs terres cultivables dans ce village.
Avant de se rendre Aux champs, Borumba passait toujours au zembé – un lieu où se retrouvaient plusieurs vieux du village et jeunes gens pour faire la ripaille – pour boire un vin traditionnel qui était connu sous le nom d’« Obokoroto » dans ce village. Cette boisson traditionnelle passionnait tant Borumba qu’il prenait le soin d’en apporter un peu, dans sa sacoche, pour la prendre pendant ses heures de pause.
Et chaque fois qu’il revenait des champs, on constatait que plusieurs personnes étaient près de lui pour le raccompagner chez lui, à cause de l’excès de consommation de ce vin traditionnel qui trompait par sa douce saveur. Ces personnes se chargeaient de le raccompagner grâce à ses gentillesse et charité manifestées dans le village.
II
Un matin, se réveillant très tôt comme d’habitude pour se rendre aux champs et faire un crochet au zembé, Borumba décida d’emporter avec lui quatre pots traditionnels de deux litres et demi d’Obokoroto de contenance pour chacun à ses chantiers champêtres. Une fois ses heures de pause arrivées, sa gorge s’étant desséchée par les durs labeurs de traçages de sillons, de brûlis, de fumiers, d’arrosage et de fumigation, il eut une soif envoûtée d’ingurgiter tous ces quatre pots sans se soucier du reste. Peu après, il s’enivra.
Sur le chemin de retour, à force de tituber et par sa faible visibilité, il heurta la tête d’un serpent qui se lovait là, bien enfoui dans la savane. Voyant qu’il était en danger, vu le choc reçu, ce serpent le mordit avec cruauté au talon de son pied droit. Déséquilibré, il fut une chute libre et tomba dans une mauvaise position sur le sol. Tellement que la morsure était puissante, à la manière d’une calomnie, Borumba perdit son sang-froid et son ivresse, il n’eut désormais sur sa bouche qu’une pluie de cris de douleurs qu’il faisait pleuvoir dans le vide, tandis que lui-même se retrouva absorbé par les herbes de cette savane criant de toutes ses forces :
Mais, il n’eut personne pour l’aider.
Il resta là allongé à même le sol, au beau milieu de la savane. Il y resta de dix heures du matin jusqu’aux environs de trois heures de l’après-midi.
Mubokunu sa femme, ayant constaté que jusqu’à pareilles heures de l’après-midi, que son mari n’était toujours pas rentré, se posa un tas de questions :
Étant donné qu’il était fortement interdit aux femmes d’aller aux champs à Tiamalenga – Elles n’avaient que le droit de pratiquer l’agriculture à domicile, sous prétexte qu’il y avait plusieurs mauvais esprits malveillants à l’égard des femmes qui rodaient tout autour des champs – . Mubokunu se hâta au zembé pour retrouver celui qui faisait battre son cœur, Borumba.
Malheureusement, sur les lieux, elle ne le trouva point. Sinon que le reste des habitués du lieu.
Toutes les personnes qui étaient en train de ripailler là lui dirent :
Après avoir écouté les déclarations de ces personnes, Mubokunu alla consulter Mambou qui était l’un des amis de son mari pour l’aider à le retrouver, puisque personne au village ne savait où il était. Ce dernier, connaissant mieux son ami, résolut d’aller le chercher aux champs où il travaillait.
Mambou, ce meilleur ami de Borumba, chargea son fusil, prit sa petite boîte à cartouches de chasse, attela des cordes dures sur sa gibecière et se mit en route pour retrouver son ami.
Il se munit de toutes ses armes pour se prévenir des dangers qu’il pouvait rencontrer sur son chemin. Les rumeurs véhiculaient déjà que Borumba aurait rencontré un malheur aux champs, peut-être que c’étaient ces esprits qui rodaient autour des champs...
Quand Mambou arriva à quelques mètres de la cheminée creuse qui conduisait aux champs de Borumba, il aperçut la tunique sans manches de Borumba qui planait entre les ravines et les hautes herbes de la savane basse.
Aussitôt, il se précipita pour en avoir le cœur net et, en se rapprochant de cette tunique, il trouva Borumba allongé et saignant. La morsure du serpent avait injecté un venin dangereux dans son corps qui le paralysait.
Immobilisé par ce venin, Borumba avait perdu connaissance, il était comme mort.
Mambou le prit, le souleva et le posa sur ses épaules, puis le ramena à son domicile. Sur le chemin, tous les passants et les viveurs de zembé étaient émus de voir Borumba inconscient, allongé comme une viande de chasse sur l’épaule de son ami. Tous les villageois furent alertés et désemparés de voir ce gentilhomme dans cet état.
Pour lui montrer leur compassion, vu qu’il transpirait chaudement et devenait pâle, les anciens du village voyaient dans ces symptômes le signe d’un mauvais sort dont il aurait été victime ; ils appelèrent le plus grand guérisseur de Tiamalenga pour le traiter.
Cette résolution des anciens arriva comme mars en carême. Le serpent qui avait mordu Borumba n’était pas n’importe quel serpent mais le « Mâgo », un serpent mystérieux qui n’apparaissait que pour accomplir le dessein d’un mauvais sort conjuré par un ennemi donné.
Ces anciens conduisirent Borumba, tout inconscient, dans le sanctuaire de ce guérisseur pour