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Le Reflet de l'art
Le Reflet de l'art
Le Reflet de l'art
Livre électronique39 pages29 minutes

Le Reflet de l'art

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À propos de ce livre électronique

Un écrivain qui voyage sac au dos en Asie cherche un endroit tranquille pour écrire une histoire de malfaiteur en cavale. Il trouve l’endroit idéal dans une petite ville et découvre que fiction et réalité se mêlent plus souvent qu’on ne pourrait le croire.

LangueFrançais
Date de sortie4 juil. 2020
ISBN9781071554838
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    Aperçu du livre

    Le Reflet de l'art - Ed Teja

    Cette histoire est une œuvre de fiction. Comme la plupart des fictions qui ont un intérêt, elle prend ses racines dans le monde réel et l’existence de ces liens ténus peut prêter à confusion. Ne vous y laissez pas prendre.

    ––––––––

    La petite maison en bois n’avait rien d’un palace mais il n’avait pas besoin de plus. Il y avait une salle de bain et une grande chambre qui servait aussi de salon. D’une belle terrasse couverte, on pouvait entrevoir la mer mais la maison n’offrait pas beaucoup d’autres commodités. Pas d’air conditionné, pas d’équipement tout confort comme dans les annonces pour les appartements en ville. La maison s’intégrait bien au milieu du petit village de pêcheurs qui l’entourait. Il avait lu que, jadis, l’endroit avait eu l’ambition de devenir une destination touristique — mais que cela s’était soldé par un échec. Désormais, c’était un peu minable, mal entretenu et agréable. En somme, c’était exactement ce qu’il lui fallait.

    Il était sûr que le loyer que la femme bien en chair lui demandait était élevé pour la basse saison ; toutefois, c’était moins que ce à quoi il s’attendait. Il marchanda un peu, surtout pour la forme ; elle baissa un peu son prix de mauvaise grâce et l’affaire fut conclue.

    « Pas de bail », lui dit-elle, sans parvenir à réprimer complètement un sourire qui laissait entendre qu’il payait encore trop cher. « Payez en liquide. Je ne veux pas d’ennuis avec le fisc. »

    Il sourit, sachant que cela voulait dire qu’elle ne payait pas ses impôts. Il s’en lavait les mains. Les relations qu’elle entretenait avec les autorités de son pays ne le regardaient pas. Il sortit sur la terrasse et, humant l’air, il sentit le sel de la mer et les effluves pénétrants de poisson qui s’exhalaient du marché.

    Ici, pensa-t-il, je vais pouvoir travailler.

    « Très bien », dit-il en lui tendant l’argent. « Mettons-nous juste d’accord sur les dates. Je paie pour un mois entier. »

    « Je ne vais pas vous rouler », dit-elle. « Soyez un bon locataire et nous sommes bons amis. »

    Pour une raison ou pour une autre, qu’il ne s’expliquait pas à lui-même, elle lui inspirait confiance. Pas entièrement, mais il savait qu’elle ne le roulerait pas, c’était le mot juste. Cela dit, elle profiterait de toutes les occasions. Il allait devoir garder un œil sur les factures.

    Elle le rejoignit sur la terrasse et montra le bas de la rue. « À côté, un peu plus loin dans la rue, il y a le meilleur bar

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