Les ombres de Mabini

Par Richard Stooker

Quand Dan peut enfin retourner à Manille, il se souvient de son amour envers la fille du bar, Lin Lin. Raul est l'indicateur de police. 
Et les ombres de Mabini. 
Maintenant, le visage de Lin Lin se compose d'une masse de tissu cicatriciel, de sorte que sa honte la tient éloignée de son ancien amant. Il ne peut plus l'aimer. 
Ou peut-il? Et puis Raul veut donner un pot-de-vin à la police. Tandis que les ombres de Mabini se trouvent en chemin pour se venger. 
Quand Dan rencontre Lin Lin pour la première fois sur un trottoir bondé dans le fameux quartier du bar de Manille à Mabini, il ne veut pas de femme pour la nuit. 
Au moment où il embrasse Lin Lin pour lui dire au revoir avant de monter dans le taxi pour se rendre à l'aéroport, il tombe amoureux. 
Peu de temps après, le maire Alfredo Lim ferme les bars Mabini, et Lin Lin va travailler dans une zone moins sûre. Elle y rencontre un client qui ne veut pas que les autres hommes voient son joli visage. . . alors il l'entaille avec un couteau. 
Maintenant Dan retourne aux Philippines, cherchant à épouser Lin Lin. La trouvera-t-elle, quand elle ne veut pas qu'il voie ses cicatrices? 
Si oui, l'aimera-t-il encore? 
Les ombres de Mabini, qui n'ont pas oublié les passions de la vie, veulent le savoir. Il en va de même pour un indicateur de police qui espère faire arrêter des étrangers pour être allés avec des prostituées.

• Langue: Français
• Éditeur: In Dreams Extreme Press
• Date de sortie: 16 août 2018
• ISBN: 9781547540891

Aperçu du livre

Les ombres de Mabini

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En attendant dans le Club Tropicana mal-éclairé, Dan a joué au billard à dix pesos avec Raul.

Dehors, les ombres remuaient car elles savaient que Raul était indicateur de police.

Nées de l’union des humus tropicaux malais et espagnol, trempées de sang, nourries de semence, de pertes menstruelles et d’abortions. Il y a un an, elles gorgeaient chaque soir des gerbes, des nouilles de riz et de la bière San Miguel.

Les ombres surgissaient maintenant, furieuses, crevant de faim.

A toi de jouer, a dit Raul. "Y a une meuf que tu veux ?’’

Dan a détourné son regard de la fenêtre et s’est penché sur la table. Lin Lin où était-elle?

"La plupart de vous, les étrangers, aime amener les femmes des Philippines à l’hôtel ou même avec vous, dans votre pays. Nous, à Philippines, on ne prend pas les putes. On prend que les vierges.’’, a dit Raul.

La balle de billard a rebondit à travers la table couverte de rayures.

j’t’prends ce que tu veux, continuait Raul. Jeune fille? Garçon? Ok, pas de problèmes.

Comme c’était impoli de montrer sa colère, Dan n’a dit que ‘’A toi de jouer’’.

Son cœur était vide et triste. Beaucoup d’autres femmes de Philippines étaient aussi belles que Lin Lin, mais elle était la seule à allumer la flamme dans son âme. Sans elle,