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Ha la gueuse
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Livre électronique205 pages2 heures

Ha la gueuse

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À propos de ce livre électronique

D'après Georges Brassens, il n'y a pas qu'à Paris que le crime fleurit ; nous, au village aussi l'on a, de beaux assassinats.

Si Langon, petite sous-préfecture du sud gironde, est davantage connue pour les convois d'Airbus, elle ne déroge pas à la règle.

À la suite d'un licenciement économique, Lara Doros perd son emploi de secrétaire. Ce n'est pas son compagnon Yoann Champognini qui va faire bouillir la marmite. Après avoir travaillé quelque temps dans les travaux sous marins, il a été licencié en raison de sa consommation abusive d'alcool.

Le chômage plus quelques gains au poker lui convient très bien. Ce n'est pas le cas de Lara. Elle souhaite un emploi stable.

Lorsqu'il lui est proposé, pour quelques mois, à la carrosserie des quatre pavillons, un remplacement d'Isabelle Donesie, victime d'un accident de la route, elle se débrouille pour se faire embaucher et lui ravir son poste de secrétaire de direction.

Yoann Champognini se souvient que le patron de l'entreprise Antoine Gérard célibataire est très amateur de jolies femmes. Pourquoi ne tomberait-il pas amoureux de Lara, cette superbe créature ? Quelques mois plus tard, elle est enceinte. Antoine ne désire pas l'épouser, par contre il désire garder, l'enfant ; c'est un garçon.

S'il arrivait malheur à Antoine, c'est leur fils Emmanuel qui hériterait, et c'est à sa maman Lara qu'incomberait la charge de gérer une entreprise florissante.

Une première tentative pour éliminer Antoine Gérard échoue. Il reste paraplégique. Il faut finir le travail. Qui va s'en charger ?

Ce couple diabolique se voit déjà à la tête de la carrosserie estimée à plusieurs millions d'euros.

C'était sans compter avec Isabelle Donesie. Elle a la rancune tenace.

LangueFrançais
Date de sortie19 juin 2018
ISBN9782490413072
Ha la gueuse
Auteur

Maurice, Américo LEAO

Je suis né en mille neuf cent quarante-sept, à Ambarés 33, commune sur l’estuaire de la Gironde. D’un père Portugais et d'une mère Béarnaise. Après Une carrière en gendarmeries où j’ai occupé divers postes, depuis enquêteur en section de recherches, jusqu’à commandant de brigade, en France et outre-mer, je me suis trouvé confronté au milieu avec ses magouilles et ses crimes crapuleux. Quelques-uns d’entre eux m’ont motivé pour en faire le récit. Ce sont aujourd’hui plusieurs titres qui figurent à ma bibliographie. Si les lieux où se déroulent les faits sont réels, les personnages sont de pures fictions. Les événements sortis de leur contexte d’origine pour être romancés se déroulent principalement en Gironde, Lot et Garonne mais aussi à la Martinique et en Espagne. Laissez-vous conduire sur les traces de ces mauvais garçons qui prennent vie au cours de ces affaires où gendarmes et policiers ne gagnent pas toujours et se terminent par des règlements de comptes entre gens du milieu. Beaucoup d’enquêtes ne sont jamais résolues, en douteriez-vous ?

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    Ha la gueuse - Maurice, Américo LEAO

    Roman policier

    Écrit par

    Maurice, Américo, LEAO

    Du même auteur.

    Meurtre à la Palombière.

    La Sorcière de la porte Rendesse et la vengeance du mage noir.

    La Sorcière de la porte Rendesse et la vengeance du mage noir.

    Prends Garde à La Garce.

    Si tu prends mon cœur.

    La fille du ferrailleur.

    Maman viendra payer.

    Souvenirs.

    Les oubliés de l’histoire (Tome I Les noces de Mariette).

    Les oubliés de l’histoire (Tome II L’exode l’occupation).

    Les oubliés de l’histoire (Tome 111 Œil pour œil).

    Les oubliés de l’histoire (les trois tommes en un seul), texte intégral.

    Palmyre.

    Ceci est une œuvre de fiction.

    Toute ressemblance avec des personnes existantes

    ou ayant existé

    des lieux ou des événements réels

    ne serait que le fait du hasard

    HA LA GUEUSE

    Première édition.

    Copyright © 2018 Maurice, Américo LEAO.

    ISBN : 978-2-490413-07-2

    Par Maurice, Américo LEAO

    Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par l’article L.335-5 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.

    Ha la Gueuse

    1

    La Renardière, trois hectares au milieu des pins, à Roaillan. La villa construite dessus date un peu. C’est Philibert Gérard qui l’a fait construire en mille neuf cent cinquante-cinq.

    La guerre était finie depuis dix ans, mais cela ne l’empêchait pas de rester sur ses gardes, aussi avait-il pris la précaution d’entourer sa propriété d’une haute clôture et de faire construire également un pavillon pour y installer un gardien. Il avait choisi pour cette fonction Raymond Beuve. Tous deux s’étaient livrés au marché noir, et à divers trafics pendant l’occupation. Si Raymond ne brillait pas spécialement pour son intelligence, c’était un homme de confiance. Aussi habile à manier le couteau, que n’importe quelle arme à feu ou des explosifs.

    Au fur et à mesure que l’argent rentrait, Raymond menait la bonne vie, le dépensait avec les femmes. Philibert Gérard était déjà propriétaire d’un petit garage à Langon dans un quartier qui abrite maintenant la zone industrielle du Couloumey.

    Lui au contraire convertissait le fruit de ses combines en biens immobiliers, en valeurs sûres. À la fin de la guerre, Raymond était sur la paille. Philibert, lui avait déjà acquis ce grand terrain boisé où aujourd’hui s’élève la villa ; baptisée « La Renardière », en raison de la prolifération de ces hôtes indésirables.

    Au cours de cette période de troubles, les deux hommes ne se sont pas fait que des amis. Aussi le gardien trouvait sa justification. Cela n’a pas empêché qu’en mille neuf cent soixante-dix, Philibert soit victime d’un « accident de chasse » dans des conditions non élucidées. À l’autopsie, trois balles à sanglier ont été retrouvées dans son corps. Raymond Beuve jugeait prudent d’aller respirer l’air pur de l’Espagne. Charles Gérard prenait la suite de son père.

    Le petit garage avait grandi. Sous la direction de Charles Gérard, plusieurs secteurs d’activité s’étaient développés. Il était devenu au fil des ans une entreprise industrielle florissante, regroupant outre la mécanique, des ateliers de carrosserie pour les véhicules légers, les poids lourds, les transports en commun ainsi qu’un bureau d’études pour des réalisations à la demande.

    Le petit garage portait maintenant le nom de « Carrosserie Industrielle des Quatre Pavillons », pour rappeler les divers pôles d’activité. Il occupe aujourd’hui de vastes bâtiments dans la zone industrielle. À proximité de la gare de Langon et de l’entrée de l’autoroute. Cette implantation facilite l’approvisionnement en matières premières, mais aussi l’expédition des produits finis.

    Antoine Gérard est né en mille neuf cent quatre-vingt. Les études de gestion imposées par son père ont fait de lui un auxiliaire compétent et passionné. Pourtant, lorsqu’il a pris la direction de l’entreprise en deux mille dix. Privé du soutien de son aîné, il s’est avéré peu sûr de lui, il a compensé. Il s’est révélé un patron, pointilleux, exigeant, très méfiant. Dur avec lui-même, il est dur avec le personnel nombreux, nécessité par la direction des divers ateliers, mais aussi par l’administration de l’entreprise. Il ne supporte pas qu’on lui résiste, le contredise ou le fasse attendre.

    — Il est un peu paranoïaque, disent certains, lorsqu’il a le dos tourné

    Passionné par la gestion de l’affaire. Antoine n’a jamais pensé à fonder une famille. Lorsqu’il a des pulsions, et c’est fréquent, il les fait passer avec des prostituées de luxe. Pourtant, il est beau garçon, trente-quatre ans ; grand blond, sportif, belle musculature, nombreuses sont celles qui n’aspirent qu’à une chose, être approchées par lui, et succomber.

    Il profite de son argent ; belle voiture, une villa et un bateau au port d’Arcachon pour pratiquer la pêche au gros.

    *

    **

    Dimanche six juillet deux mille quatorze

    — Je suis crevée, dit Isabelle Donesie, la main gauche posée sur la cuisse de son mari Jean-Marc. J’ai nagé comme une petite folle, et je ne sens plus mes bras ni mes jambes.

    — Tu manques d’entraînement ma chérie, la semaine prochaine ça ira mieux.

    — Oui, en attendant, il va falloir supporter ce grognon, perpétuel insatisfait de Gérard.

    — Patiente ; dans deux semaines, ce seront les grandes vacances.

    — Oui, c’est sûr qu’un mois complet loin du bureau me fera le plus grand bien.

    Isabelle est la secrétaire de direction d’Antoine Gérard. Si avec son père l’ambiance était apaisée, avec lui, elle est plutôt tendue, et c’est permanent. Travailler avec lui devient galère.

    La circulation est dense sur la route départementale mille deux cent quinze. Les plages du Médoc attirent toujours beaucoup de monde. Le couple a passé la journée de dimanche au Porge. Il fait une chaleur lourde annonciatrice d’orage. Les gens sont facilement énervés. Pour arranger le tout, la circulation se ralentit. Les nombreux ronds point aménagés depuis la sortie de Bordeaux ne parviennent pas à fluidifier le trafic.

    Jean-Marc est engagé sur le rond-point de Saint Aubin de Médoc, lorsque la voiture devant lui stoppe. C’est bloqué, impossible d’aller plus loin. Sur sa droite, venant de Saint-Médard-en-Jalles, il entend le klaxon à deux tons de la voiture des gendarmes. Peut-être qu’ils vont arranger la situation, pense-t-il. À ce moment, une puissante berline allemande double la file de voitures arrêtées.

    — Mais il est malade ; ce...

    Il n’a pas le temps de terminer sa phrase. Poursuivi par les gendarmes, le conducteur au volant de cette voiture volée n’a pas l’intention de s’arrêter. Il donne un violent coup de frein et tente de faire demi-tour. Au lieu de cela, il percute la Citroën de Jean-Marc. Sous la violence du choc, elle se renverse sur le côté. Lorsque les pompiers parviennent à les désincarcérer, Jean-Marc n’a que quelques égratignures sans gravité. Par contre, Isabelle a encaissé toute la force du choc. Elle n’a pas repris connaissance ; l’hélicoptère de « Dragon 33 » l’évacue au centre hospitalier du « Tripode » à Bordeaux.

    *

    **

    Lundi sept juillet deux mille quatorze

    Antoine Gérard descend l’escalier du perron de la villa en sifflotant une chanson de Jo Dassin. Il porte une chemise blanche ouverte sur son torse velu. Un pantalon gris clair et des mocassins légers. Il actionne la télécommande de sa Mercedes. Les phares et les feux arrière clignotent quelques secondes. Sur le siège passager, d’un geste nonchalant il balance son porte-documents. Il est tout juste sept heures, mais il a toujours eu pour habitude d’arriver avant les employés, comme le faisait son père.

    Le gravier de l’allée qui conduit à la sortie de La Renardière crisse sous ses pneus. En vue du portail, il actionne la télécommande afin qu’il soit ouvert lorsqu’il se présente devant. Les volets de la maison du gardien sont fermés ; il a pris sa retraite en deux mille treize ; à la même époque où, Charles, son père est décédé après une longue maladie. Inès, sa mère a très mal vécu la disparition de son mari. Elle n’est plus capable de s’assumer toute seule. Antoine l’avait placée dans une très bonne maison de retraite. Elle est décédée en début d’année.

    Il n’a pas recruté un nouveau gardien, et désormais, il vit seul à La Renardière. Tout en conduisant, il pense à la jeune et jolie femme qui a partagé avec lui quelques heures de détente. « Ce n’était pas mal, je reprendrai sûrement cette Jessica » se dit-il. Son carnet d’adresses contient plusieurs références coquines comme celle-là.

    Le parc de stationnement de la carrosserie est encombré de plusieurs châssis cabines de poids lourds en attente de recevoir l’un quelconque des aménagements proposés par l’entreprise. Les affaires marchent, le carnet de commandes est plein pour plusieurs mois.

    Antoine Gérard a une place réservée devant la porte du bâtiment administratif encore désert. Son bureau est au premier étage où il voisine d’un côté avec celui de sa secrétaire de direction, de l’autre côté, un petit salon où il aime à recevoir les clients importants. Un bar achalandé de champagnes et autres boissons fines est là pour faciliter le contact. Une salle de réunion occupe le reste du bâtiment.

    Il a déposé son porte-documents sur son bureau, debout devant la fenêtre qui donne sur le « bois de blanche neige » il observe une joggeuse, une minute plus tard elle a disparu derrière un bouquet d’arbres. Il laisse retomber le rideau.

    Sa boîte mail est pleine. Le temps de faire le tri entre ce qu’il va traiter lui-même et ce qu’il va déléguer, les ouvriers ont embauché. Les ateliers se remplissent de bruits de machines et de coups de marteaux. Situés à l’écart, les services administratifs sont en grande partie épargnés de ces résonances. Au rez-de-chaussée, des claquements de portes annoncent l’arrivée des bureaucrates.

    Antoine sait bien que jusqu’à huit heures trente, ils vont s’agglutiner autour de la machine à café, jusqu’à ce qu’il descende à son tour. À ce moment, tout le petit personnel va s’égailler comme une volée de moineaux. Seuls resteront pour lui souhaiter une bienvenue obséquieuse, Michel Lormiont le directeur des ressources humaines et Albert Lepeugue, responsable de la comptabilité.

    Les poignées de mains sont de pures diplomaties.

    — Vous prenez un café Antoine ?

    Albert Lepeugue est le plus ancien employé de l’entreprise. Il était déjà là du temps de Charles. Il a connu Antoine en culottes courtes. C’est, tout en gardant ses distances, le seul dans la maison à l’appeler par son prénom.

    — Oui, s’il vous plaît.

    Le temps d’introduire une pièce et de faire couler la boisson chaude, Antoine regarde autour de lui.

    — Isabelle n’est pas encore rendue ?

    À ce moment, Michel et Albert constatent que la secrétaire de direction n’est pas à proximité.

    — J’espère qu’elle ne va pas tarder, c’est elle qui a toutes les données concernant la commande des Marocains pour des caisses isothermes, dit Antoine.

    — Ce n’est pas dans ses habitudes de se faire attendre, fait observer Michel Lormiont.

    — Elle ne devrait pas tarder, renchérit Albert Lepeugue. La réunion avec les chefs d’ateliers de fabrication, pour en fixer le coût n’est prévue qu’à neuf heures.

    —Ouais ! Et bien, elle a intérêt à avoir une bonne excuse, bougonne Antoine.

    À plusieurs reprises, il a tenté diverses manœuvres pour s’approcher d’Isabelle. La jeune femme est mariée, elle a fait semblant de ne pas s’en rendre compte. Antoine a gardé à son égard un fond de rancune. Le café, payé par le chef comptable avalé, il remonte dans son bureau. Derrière ses rideaux, il regarde des élèves du lycée qui fricotent avant d’aller en cours. La sonnerie du téléphone le tire de son poste d’observation.

    — Je vous passe Monsieur Donesie, annonce la standardiste.

    Allons donc, se dit Antoine en prenant la communication. Qu’est-ce qu’elle a encore, mal au ventre, à la gorge, des règles douloureuses ; elle n’a pas été à la selle ce matin ? Il n’a jamais supporté les petits problèmes des femmes.

    — Allô !

    — Monsieur Gérard ?

    — Oui ! Je vous écoute.

    Toujours aussi agréable ! Pense Jean-Marc, quel ours.

    — Je voulais vous prévenir de ce qu’Isabelle est dans l’impossibilité de venir travailler ce matin.

    — Allons donc, qu’est-ce qui lui arrive ?

    Contrarié par cette absence, le ton d’Antoine n’est pas très amical.

    — Il lui arrive Monsieur, qu’hier en rentrant de la plage nous avons eu un accident de la circulation et que ma femme se trouve au tripode à Bordeaux, dans le coma.

    Antoine ne s’attendait pas à cette réplique derrière laquelle il devine l’énervement de Jean-Marc.

    — Je suis désolé pour elle ; je souhaite qu’elle se rétablisse rapidement.

    — Les médecins n’y comptent pas trop, vu l’état de ses blessures il est probable que ce sera long. Plusieurs mois sans doute.

    — Aussi longtemps que ça ?

    — Oui, reprend Jean-Marc, aussi longtemps que ça. Il y aura un dossier à constituer et j’aurais des documents à vous demander.

    — Il n’y a aucun problème, Monsieur Donesie, Michel Lormiont vous donnera tout ce qui vous est utile.

    — Merci, je vous tiendrai au courant de l’évolution de son état.

    es deux hommes raccrochent.

    « Je comprends qu’Isabelle soit dégoûtée de cette boîte », se dit Jean-Marc.

    De son côté, Antoine pense, « elle n’a trouvé que ça pour nous emmerder ». Il décroche le téléphone, forme deux chiffres sur le clavier. La sonnerie retentit dans le bureau du directeur des ressources humaines.

    — Montez me voir Lormiont. Nous avons des problèmes avec Isabelle.

    *

    **

    Lara Doros, occupe une petite maison au numéro huit cent soixante du lotissement du Hérisson, en périphérie de Langon. Elle en a hérité de ses parents. Il est dix heures du matin. Dans la cuisine ; un bol de café au lait, en train de refroidir devant elle ; le journal sud-ouest ouvert sur la table ; elle consulte les petites annonces. Un plan social dans l’entreprise où elle occupait un poste de secrétaire, la contrainte à s’inscrire à pôle emploi. Les indemnités de chômage ne lui permettent pas de faire des folies. Elle s’est également inscrite auprès des diverses agences de travail temporaire.

    Son compagnon

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