En plein jour, le 1er août, trois malfaiteurs dévalisent une bijouterie rue de la Paix. Une fortune évaporée…
La priorité de la BRB : chercher la femme. Rares sont celles qui ont leur nom sur les tablettes du grand banditisme
Par Frédéric Ploquin
On ne se réveille pas subitement un matin en se disant : « Et si on allait braquer une bijouterie rue de la Paix, à deux pas des bureaux du garde des Sceaux ? » Si l’on veut avoir un minimum de chances d’en sortir indemne, ce genre d’attaque se prépare avec minutie. Impossible de passer à l’acte sans avoir repéré les lieux et les voies de repli, sauf à la jouer en mode « smash and grab » (« défonce et ramasse ») : on débarque à une dizaine, on fracasse les vitrines à la hache, on remplit des sacs et on s’enfuit à pied. La bijouterie Vacheron Constantin a ainsi déploré