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Meurtre à la palombière
Meurtre à la palombière
Meurtre à la palombière
Livre électronique151 pages2 heures

Meurtre à la palombière

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À propos de ce livre électronique

Thierry et Ghislaine pensaient juste passer du bon temps dans une palombière. Ils assistent à un réglement de compte entre truands et s'enfuient avec une Mercédés garée à proximité.Thierry est un petit voyou qui vole des voitures pour les revendre à un garagiste pas très regardant sur la provenance de sa marchandise. Ghislaine est une gentille fille , un peu enfant gatée, elle est empoyée dans une agence immobilière de Langon. Pendant qu'ils s'emparent de la voiture, l'un des truands est abattu d'une balle dans la tête. Ils se trouvent projetés dans une affaire de grand bandiditisme qui les dépasse. Que peu bien contenir cet attaché-case en cuir trouvé dans le coffre de la voiture? Que cherchent ces gros bras venus de Bordeaux et Paris. Que vient fiche à La réole ce petit fils d'un officier Allemand de l'armée d'occupation nazie.

LangueFrançais
Date de sortie6 août 2019
ISBN9781393881094
Meurtre à la palombière
Auteur

Maurice, Américo LEAO

Je suis né en mille neuf cent quarante-sept, à Ambarés 33, commune sur l’estuaire de la Gironde. D’un père Portugais et d'une mère Béarnaise. Après Une carrière en gendarmeries où j’ai occupé divers postes, depuis enquêteur en section de recherches, jusqu’à commandant de brigade, en France et outre-mer, je me suis trouvé confronté au milieu avec ses magouilles et ses crimes crapuleux. Quelques-uns d’entre eux m’ont motivé pour en faire le récit. Ce sont aujourd’hui plusieurs titres qui figurent à ma bibliographie. Si les lieux où se déroulent les faits sont réels, les personnages sont de pures fictions. Les événements sortis de leur contexte d’origine pour être romancés se déroulent principalement en Gironde, Lot et Garonne mais aussi à la Martinique et en Espagne. Laissez-vous conduire sur les traces de ces mauvais garçons qui prennent vie au cours de ces affaires où gendarmes et policiers ne gagnent pas toujours et se terminent par des règlements de comptes entre gens du milieu. Beaucoup d’enquêtes ne sont jamais résolues, en douteriez-vous ?

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    Aperçu du livre

    Meurtre à la palombière - Maurice, Américo LEAO

    Roman policier

    Écrit par

    Maurice Américo LEAO

    Ceci est une œuvre de fiction.

    Toute ressemblance avec des personnes existantes

    ou ayant existé

    des lieux ou des événements réels

    ne serait que le fait du hasard

    ––––––––

    Meurtre à la palombière

    ––––––––

    Deuxième édition 2019.

    Copyright © 2018 Maurice, Américo LEAO.

    ISBN Broché 9781079335972

    ISBN ebook : 9782490413171

    ––––––––

    Dépôt légal 3éme trimestre 2019.

    Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par l’article L.335-5 et suivant du Code de la propriété intellectuelle.

    Du même auteur

    Prends garde à la garce.

    Si tu prends mon cœur.

    La fille du ferrailleur.

    Les oubliés de l’histoire, tome 1 « Les noces de Mariette ».

    Les oubliés de l’histoire ,tome 2 « L’exode, l’occupation ».

    Les oubliés de l’histoire, tome 3 « Œil pour œil ».

    Les oubliés e l’histoire (Les 3 tomes en un seul) texte intégral.

    Palmyre.

    Ha la gueuse.

    Souvenirs.

    Maman, viendra payer.

    Meurtre à la palombière

    1

    Lundi 16 juillet 2012, ND du mont Carmel.

    Au volant de sa Renault Clio, Thierry Bouridex vient de traverser le bourg du petit village d’Aillas. Il est quinze heures, Ghislaine et lui sortent du restaurant « Le ti pont » où ils ont copieusement déjeuné. Il est arrêté au panneau stop de l’intersection avec la route Bazas — La Réole.

    — Bon, alors, et maintenant, on va où ?

    — Va tout droit, s’impatiente Ghislaine, après je t’expliquerai.

    Pendant que Thierry enclenche la première vitesse, Ghislaine Cantenac repose sur la cuisse du chauffeur, la main qu’elle venait de retirer pour arranger une mèche rebelle de cheveux tombant sur ses yeux. C’est une jolie rousse au fin visage sur lequel sont disséminées quelques taches de son. Un nez droit, des yeux marron étirés par un savant maquillage, où brille une lueur espiègle. Elle sait bien, elle, où elle va. Elle connaît cette commune du sud gironde.

    C’est lundi, son jour de repos. La veille, elle a fêté ses vingt ans. Très originale, elle a décidé d’entraîner Thierry dans une aventure farfelue.

    Thierry Bouridex est à peine plus âgé. Il maugrée entre ses dents, mais continue. Il n’aime pas beaucoup les idées de sa compagne. Il n’a pas peur. Il a l’habitude de vivre l’aventure. Sa principale source de revenus est le vol de voitures, de luxe si possible, qu’il écoule chez un receleur de Bordeaux. Sa crainte n’est pas de se faire prendre. Non, ce dont il a peur, c’est du ridicule.

    — Ralenti, lui indique Ghislaine, tu vois le gros chêne à droite, il y a un petit chemin juste au pied, tu le prends.

    Dissimulé par les hautes fougères qui bordent le talus, Thierry n’avait pas remarqué ce chemin à peine carrossable. Sitôt la voiture engagée, Ghislaine le fait stopper.

    — Gare-toi dans le sous-bois juste là à gauche.

    — Me garer là, proteste Thierry, tu as vu cette saleté, l’on pourrait monter plus haut en voiture.

    — Non, non, je préfère aller à pied, cela me rappellera lorsque je cherchais des cèpes.

    À contrecœur, Thierry engage sa voiture à l’endroit indiqué par Ghislaine, à côté d’un tas d’ordures surmonté d’un vieux matelas dont s’est débarrassé un antié-colo sans scrupule. Avec précaution, pour ne pas faire de bruit, ils referment les portières de la voiture.

    — Pourquoi, toutes ces précautions, proteste Thierry, tu m’as dit qu’il n’y avait personne à la palombière ?

    — Fais-moi plaisir, veux-tu. Tu ne le regretteras pas, je te le promets.

    Ghislaine, négligeant le chemin, s’engage résolument dans les sous-bois, où, après une seconde d’hésitation, Thierry se décide à la suivre.

    Les mauvais tours joués au nommé Leroideck à Bordeaux l’ont incité à s’installer plus loin. Se mettre au vert à la campagne et oublier, un peu, Béatrice. La rouée commère avait su le séduire, le faire parler, et renseigner Leroideck sur les activités de Thierry et ses amis. Il s’en était fallu d’un cheveu qu’ils ne se fassent prendre, alors qu’ils venaient de voler un chargement de grands crus du sauternais. Le butin, plus d’un million d’euros, leur a été repris par les sbires de Leroideck. C’est l’histoire du voleur volé, mais, en définitive, ce sont eux qui se sont fait arrêter par les gendarmes. (voir Picrate).

    Alors qu’il cherchait une maison à louer. Il a fait la connaissance de Ghislaine il y a environ six mois. Elle est employée à l’agence immobilière « La Langonnaise ». Elle lui a trouvé une petite maison en retrait de la départementale 1 113 à Saint Macaire, au rond-point de Saint-Maixant. Juste ce qu’il cherchait.

    Beau garçon, toujours à l’affût d’une jolie fille, à la signature du contrat, il lui a proposé le soir même de l’inviter à dîner. Aujourd’hui, elle habite avec lui.

    Ghislaine n’est pas une fille compliquée non, simplement un peu nymphomane ; elle a la lubie, de faire l’amour dans les endroits les plus improbables. Aujourd’hui pour fêter ses vingt ans, elle a décidé que ce serait dans cette palombière qu’elle connaît bien. Elle appartient à Frank Ferraud, un ami de son père. Autrefois, elle l’y accompagnait, et, pendant que les deux hommes guettaient l’oiseau bleu, elle, de son côté, cherchait les cèpes, en évitant de se balader sous les appeaux.

    — Si nous suivons le chemin, explique Ghislaine, et si quelqu’un arrive, il nous verra forcément, alors que, par les sous-bois, personne ne nous remarquera.

    — N’empêche proteste Thierry, que par le chemin, c’est quand même plus facile.

    — Peut-être argumente Ghislaine, mais, moi, cela m’amuse et puis, si par hasard le père Ferraud est à la cabane, il ne nous entendra pas arriver.

    Thierry attrape au vol, la perche qui lui est tendue.

    — S’il est à sa cabane le père Ferraud, nous rentrons à la maison. C’est quand même plus confortable.

    — Pas du tout, proteste la jeune femme ; s’il est à sa cabane, nous trouverons un autre endroit. L’ancienne gendarmerie de La Réole me plairait bien, elle est abandonnée depuis que les poulets ont déménagé pour une neuve. Je sais comment y entrer depuis la mairie. En plus, Monsieur le maire veut la transformer en hôtel, parce qu’il n’y en a plus dans la commune depuis longtemps.

    — À non alors, refuse Thierry, les poulets et, moi, nous ne sommes pas copains. Même abandonnée, je ne mettrai pas les pieds dans l’ancienne caserne.

    Tout en discutant, le couple arrive en vue de la cabane du chasseur. C’est une construction rudimentaire, en planches passées à l’huile de vidange. Plusieurs couloirs recouverts de brandes et de fougères en partent pour desservir des postes de tir secondaires. Essoufflés par la marche au milieu des fougères, ils marquent une pause au pied d’un chêne. Ils ne sont qu’à quelques mètres de la cabane, et s’apprêtent à se relever pour les franchir, lorsque des éclats de voix leur parviennent.

    — Je t’avais bien dit qu’il risquait d’être à sa cabane le copain à ton père. Il y a toujours quelque chose à faire dans une palombière. Bon maintenant, on rentre à la maison.

    — Non, attend, le retient Ghislaine, ce n’est pas sa voix, il ne parle pas « pointu » comme les Parisiens, Ferraud.

    À ce moment, d’autres voix viennent couvrir la première. Doucement, Ghislaine chuchote à l’oreille de Thierry.

    — Il faut voir qui c’est. Mon père et Ferraud se sont déjà fait voler de l’outillage et des mécaniques d’appeaux dans la cabane. Peut-être que je connais ceux-là et je les dénoncerai à Ferraud.

    Lui-même voleur, Thierry n’est pas très chaud pour se rendre à la cabane. De plus, « balancer » ce n’est pas son truc.

    — Comment tu vas faire ? Tu vas pousser la porte et leur demander leur carte d’identité ?

    — Mais non, ne sois pas bêtement de mauvaise foi, le rassure Ghislaine, nous allons nous approcher, par-derrière, sans faire de bruit. Il y a des planches disjointes dans le couloir qui mène au grand pin sur la droite. Nous pourrons tout voir sans nous faire remarquer.

    — Tu es vraiment impossible, proteste Thierry ; et si le père Ferraud dans sa cabane, il est occupé avec une nana ?

    — Alors ça, n’y compte pas. Ce ne sont que des voix d’hommes que nous entendons, Ferraud, ce n’est pas le genre à faire une partouse homosexuelle. Viens avec moi.

    Sans attendre davantage, la jeune femme remonte vers l’entrée du couloir suivie par Thierry. Ils s’y glissent sans bruit et avec précaution, pour ne pas faire craquer de brindilles sous leurs pas, ils arrivent derrière la cabane. Ghislaine est la première, les voix sont plus distinctes. Il est clair qu’à l’intérieur, c’est une dispute qui se déroule. Elle risque un regard au travers d’une fente entre deux planches. Elle se recule aussitôt, sa main gauche sur sa bouche, en agitant la droite de haut en bas.

    Thierry regarde à son tour.

    À l’intérieur, trois hommes font passer un sale quart d’heure à un quatrième. Il gît au sol, recroquevillé dans la position du fœtus, tant bien que mal ; il se protège la tête de ses deux mains. L’un des types le bourre de coups de pied dans les côtes. Un autre le questionne.

    — Alors, fumier, tu as voulu nous doubler ! Il est où le magot ?

    Le troisième ne dit rien. Armé d’un revolver qui semble de fort calibre, il fume tranquillement une cigarette américaine.

    À terre, l’homme proteste qu’il ne comprend pas la colère des autres.

    — Arrêtez, merde, qu’est-ce qui vous prend. J’ai toujours été réglo avec vous. Vous déconnez.

    — Réglo, c’est toi qui le dis. Tu nous as baisés sur la dernière affaire. Tu as gardé pour toi les plus belles pièces, nous n’avons eu que des broutilles.

    Thierry tapote le bras de Ghislaine et lui fait signe de partir. Il en a assez vu. Il a compris. C’est un problème de partage de butin ; concernant il ne sait quelle affaire. Il ne veut pas en savoir davantage. Comment ces gens sont-ils arrivés là ? Il n’en sait rien, et il s’en fiche. Arrivés au bout du couloir ; Ghislaine sur ses talons, Thierry s’engage résolument sur le chemin. Il désire quitter les lieux au plus vite.

    — Tu te rends compte, s’inquiète la jeune femme, quelle dérouille il se prend l’autre bonhomme par terre.

    — Oui, et bien, ce n’est pas notre affaire, rajoute Thierry, presse le pas qu’on se barre d’ici.

    — On devrait peut-être prévenir les flics, propose Ghislaine. Ils vont l’esquinter, ce type.

    — Sûrement pas, proteste Thierry, je n’ai pas envie d’avoir affaire aux poulets.

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