Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes
Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes
Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes
Livre électronique189 pages2 heures

Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Natasha Olsson vit à Stockholm. Cette suédoise  belle et intelligente n’a pas beaucoup de chance dans la vie: un jour,  et sans aucune raison apparente, son mari la bat et faillit la tuer.

Søren Hedlund, quand à lui, vit beaucoup plus au nord, dans la ville d’Umeå. Ici, le drame est légèrement différent : sa fiancée le quitte, et Søren découvre en même temps qu’elle l’a trahi pendant 2 ans.

Ne pouvant plus vivre dans la même ville que son ancienne compagne, il part à Stockholm.

Ces âmes en peine vont se rencontrer et s’aimer passionnément jusqu’au jour où le passé les rattrape. C’est alors que tout commence… ou finit.

www.drscpublishers.dk

LangueFrançais
Date de sortie7 déc. 2015
ISBN9781519979629
Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes

Auteurs associés

Lié à Swedish Love Story

Livres électroniques liés

Romance pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Swedish Love Story

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Swedish Love Story - Leif Pedersen

    Swedish Love Story:

    Une histoire d’amour à 50 millions de couronnes

    Titre original de l’œuvre : Swedish Love Story: Une histoire d'amour à 50 millions de couronnes

    Langue originale de l’œuvre : Français

    Traducteur : -

    Image de couverture : © 2015, ©iStock.com/YinYang

    Conception de la couverture : © 2015, DRSC Publishers

    Page web : drscpublishers.dk

    E-mail : drscpublishers@drscpublishers.eu

    Édition : 1er  Édition

    Publié en 2015

    © 2015, DRSC Publishers

    Table des matières

    PARTIE I - Natasha Olsson

    PARTIE II - Søren Hedlund

    PARTIE III - Rencontre à Stockholm

    PARTIE IV - Après le malheur, le bonheur

    PARTIE V - Le malentendu

    PARTIE VI - « Pardon d’avoir douté de toi »

    PARTIE VII - Épilogue

    PARTIE I - Natasha Olsson

    STOCKHOLM – Un jour pluvieux, à la fin du mois de décembre. Une jeune femme attendait son mari, qui, une fois de plus, rentrait très tard. Ce soir-là, elle n’en pouvait plus d’attendre. Elle avait enfin compris pour les absences régulières de son mari. Il la trompait avec une autre femme.

    Cette jeune femme, qui avait à peine la trentaine, s’appelait Natasha Olsson. Son mari était américain, et s’appelait Bob Williams. Ils s’étaient connus pendant un des nombreux voyages de celui-ci, et étaient tombés amoureux. En tout cas, elle était tombée amoureuse. Lui, elle n’en était pas si sûre. Une femme belle, à côté d’un homme riche, ça faisait joli.

    Il arriva enfin. Elle l’entendit  tourner la clé dans la serrure de la porte de l’appartement.

    -Déjà de retour ? –demanda-t-elle. Je pensais que tu ne reviendrais pas aujourd’hui.

    -Ne commence pas à m’énerver. –lui répondit-il.

    -Comment ça ? Tu penses que je suis conne ? Comme toutes les blondes, c’est ça ? Non mais, pour qui me prends-tu ?! ­–explosa-t-elle.

    Il ne la regarda même pas. Des crises comme celle-ci, il en avait vu plusieurs. Au cours du dernier mois, c’était quasi quotidien... lorsqu’il daignait rentrer à la maison.

    -Tu ne réponds pas ? –insista-t-elle.

    Il la regarda. Il s’assit, et se servit un verre de whiskey. L’appartement appartenait à Natasha, ainsi que la plupart du mobilier. Lui, il n’achetait que son alcool et ses désirs quels qu’ils soient. Grosse voiture, technologie de dernier cri comme son téléphone portable, liqueurs importées directement des États-Unis.

    -Regarde-moi quand je te parle ! –exclama-t-elle. Tu te crois où ? Dans un hôtel ?

    -Vas-tu te taire, salope ? –cria-t-il hors de lui.

    Il se leva, et s’approcha de Natasha, puis revint s’asseoir à la même place .

    -Et en plus, tu m’insultes ! Tu crois que je n’ai pas encore compris ? Tu vas voir une autre, avoue-le ! –dit-elle, au bord des larmes.

    Lui, il ne daigna même pas y répondre.

    -Tu t’es marié avec moi juste pour avoir mes charmes ? Comme une prostituée ? –lui dit-elle. Les américains, vous êtes tous des cochons.

    Son insolence commençait à l’énerver sérieusement.

    -Je t’ai tout donné, et toi, tu ne m’as rien donné ! 4 ans qu’on est mariés, 4 ans de trop ! Tu vis ici sans rien payer, tu fais comme si je n’existais pas ! Tu trouves ça normal, toi ? –expliqua-t-elle en pleurant.

    -Vous, les suédoises, toutes les mêmes ! Tais-toi avant que je ne me fâche ! –la menaça-t-il du poing.

    -Ce serait trop facile. Comment s’appelle-t-elle ? Dis-le-moi, ordure ! –lui cria-t-elle.

    Sans que rien ne laisse prévoir la réaction qui  allait suivre, il posa son verre, se leva, et lui donna une gifle. Avant qu’elle n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il lui en donna une autre. Elle glissa sur le parquet, et tomba. Lui, au lieu de se contenir, lui assena derechef plusieurs coups de pied au ventre et à la tête.

    -Voilà pour toi, petite conne ! –lui cria-t-il, en lui crachant dessus.

    Puis, il s’éloigna, laissant sa femme étendue par terre. Quand Natasha revint à elle quelque temps plus tard, elle sentit que le sang qui avait jaillit de sa lèvre éclatée lui couvrait le visage. Elle essaya de se redresser tant bien que mal quoique les côtes lui fassent terriblement mal et qu’elle ne voie que d’un œil. Elle se traîna loin du salon, jusque dans sa chambre. Leur chambre. Après un grand effort, elle réussit à fermer la porte à clé. Puis, elle fouilla nerveusement dans son sac, et sortit son mobile.

    Bob, qui ne s’était jamais intéressé aux lois  suédoises, ne savait pas que celle-ci protège très bien les femmes contre toute sorte de maltraitances. Après ce qu’il venait de faire, le poids de la loi s’abattrait inexorablement sur lui et serait lourdement puni.

    Natasha composa un numéro. Celui de la police.

    -Police de Stockholm, en quoi puis-je vous aider ? –répondit une opératrice au bout de quelques secondes.

    -Bonjour, je m’appelle Natasha Olsson. –réussit-elle à balbutier entre sanglot et sanglot. Je viens d’être battue par mon mari.

    -Allez-vous bien, madame ? –lui demanda l’opératrice à l’autre bout du fil.

    -Non, j’ai... j’ai mal... aidez moi, je vous en supplie. –lui dit-elle en pleurant.

    -Gardez votre calme, madame Olsson. Où habitez-vous ?

    Après ce coup de fil, la police était arrivée assez vite à son domicile et avait arrêté son mari. Celui-ci, au lieu de rester calme, l’avait insultée à maintes reprises, et avait même essayé de se dégager pour la frapper à nouveau. Heureusement, les agents étaient là pour l’en empêcher. La police essaya de faire sortir Natasha de sa chambre dès que son mari fut emmené sous bonne garde. Elle ne répondait pas. Les agents eurent peur et craignirent que la vie de Natasha ne fût en danger. Ils défoncèrent la porte de la chambre et trouvèrent  Natasha qui gisait, inconsciente, sur le sol. L’ambulance, qui avait été appelée par la police aussitôt après le coup de fil de Natasha, l’emmena à l’hôpital. Elle avait un traumatisme crânien et était tombée dans le coma. Elle eut de la chance car, quelques jours plus tard, elle sortait enfin du coma. Elle n’avait pas de côtes cassées, juste quelques bleus sur le ventre et un œil au beurre noir. On lui avait mis aussi 3 points de suture à la lèvre inférieure. Natasha s’en sortirait sans séquelles physiques, mais elle garderait  des séquelles  psychologiques pendant plusieurs années.

    Elle ne reverrait plus Bob. En tout cas, pas avant longtemps. Peu de temps après son arrestation, il était accusé de maltraitance et condamné à verser une indemnité à Natasha. Le juge, après avoir demandé une estimation de la fortune de Bob aux services fiscaux, octroya à Natasha une indemnisation de 50 millions de couronnes. Presque la totalité de la fortune de Bob. Celui-ci pouvait garder son appartement à Manhattan, au beau milieu de New York City, chez lui, aux États-Unis.

    Natasha ne voulut rien savoir de Bob. Ayant compris qu’elle n’était sa femme que pour son plaisir, et, qu’elle n’était à ses yeux qu’un objet qu’il avait pu s’offrir parmi tant d’autres, décida de demander le divorce.

    Elle fit appel à des avocats très compétents qu’elle paya avec l’argent de l’indemnisation, et, étant donné ce qui venait de se passer,  le divorce fut prononcé au bout de quelques semaines. Comme ils n’étaient pas mariés sous le régime de séparation de biens, elle put tout garder... enfin, tout ce qui lui appartenait. Quant aux affaires de Bob, elle  mit sa voiture à la fourrière et donna ses vêtements à un refuge pour les sans-abri.  Ceux-ci furent très surpris du cadeau qu’on leur avait offert pour la nouvelle année et portèrent sans plus attendre les vêtements presque neufs et de bonne qualité qui avaient appartenu à Bob Williams. Visiblement, le malheur des uns profitait aux autres.

    Natasha jeta l’alcool dans l’évier car elle n’aimait pas boire. Si son ex-mari l’avait vue, il aurait été furieux. Tant pis, c’était de sa faute.

    « Et tout ce bazar, j’en fais quoi ? », se demanda-t-elle en voyant les nombreux appareils électroniques qui traînaient dans l’appartement.

    Ordinateur, ordinateur portable, téléphones mobiles, caméra, grand écran télé, plusieurs consoles de jeux... elle entassa tout dans sa voiture et le déposa dans un magasin de deuxième main.

    Et ensuite ? Qu’allait-elle faire des 50 millions ? Les dépenser ? Les donner à des œuvres de charité ? Les brûler pour se venger de Bob ? Elle décida de les mettre de côté au cas où un  problème adviendrait...

    De toute façon, elle gagnait largement sa vie avec son poste de comptable dans la grosse entreprise où elle travaillait.

    Un soir, de retour à son appartement, elle se regarda dans le miroir de la salle de bains : on ne voyait plus la cicatrice sur sa lèvre, et les ecchymoses autour de l’œil avaient presque disparues.

    Dans l’entreprise où Natasha travaillait, tout le monde avait été frappé en apprenant le drame qui s’était produit chez elle. Tous ses collègues, les uns après les autres, lui avaient rendu visite à l’hôpital. Ses collègues masculins, qui avaient été amoureux d’elle à un moment ou à un autre, lui apportaient des roses, tandis que les femmes lui offraient  des fleurs ou de petits gâteaux. Natasha et ses amies les mangeaient ensemble pendant qu’elles bavardaient. Il y avait aussi les plus malignes qui ne lui avaient rien apporté à l’hôpital, car elles voulaient lui faire une surprise : elles avaient réservé  plusieurs après-midis dans un des nombreux spas de Stockholm pour se retrouver entre filles. Le sujet des discussions  portait presque tout le temps sur le futur de Natasha:

    -Et maintenant ? –lui demandait Sarah un après-midi au spa.

    -Oui, tu vas rester seule ? –continuait Liva.

    -Si tu veux, on peut t’aider à trouver un petit ami, il n’y a qu’à demander. –lui disait Frida. Et puis, belle comme tu es, et libre, en plus, les gars de la boîte vont recommencer à te courtiser.

    -Merci, les filles, mais je n’ai pas vraiment envie d’avoir une autre relation. –leur répondit Natasha. Pas après ce qui m’est arrivé.

    -Remarque, ça nous aura servi de leçon. –dit Liva.

    -Et pourquoi ? –demanda Natasha, sans comprendre.

    -On évitera de commettre la même erreur que toi. –expliqua Sarah. Le jour où je me marierai, je le ferai avec un beau suédois. –dit-elle d’un air rêveur.

    -Faudrait d’abord que tu le trouves ! –lui répondit, en riant, Frida.

    Et elles se mirent toutes à rire. Sarah avait la réputation de tomber amoureuse de tous les hommes gentils et beaux, ce qui l’obligeait à changer d’amoureux assez souvent. Très souvent même.

    -Si vous voulez mon avis, ne vous mariez pas jeunes et avant d’être sûres d’avoir trouvé le bon. ­–leur dit Natasha, en souriant.

    -Allez, il faut oublier maintenant, Natasha. –l’encouragea Liva. Ton cauchemar est fini.

    Quand le temps s’écoula, les sujets des conversations des amies de Natasha devinrent moins graves.  Et les sujets les plus populaires étaient « On sort en boîte ce soir ? » ou « As-tu senti le nouveau parfum d’un tel ? ». Toutes évitaient de faire référence au mariage et aux américains, car elles avaient compris depuis longtemps que Natasha tombait dans la dépression lorsque ces sujets apparaissaient dans une conversation.

    Du côté des « gars » qui travaillaient avec Natasha  dans le département de comptabilité, il y avait eu, certes, de la concurrence.

    Avant qu’elle ne se marie, tous les jeunes hommes, et même quelques-uns d’un certain âge et déjà mariés, la courtisaient.

    Les premiers l’avaient courtisée pour avoir une chance de sortir avec elle. Quant aux autres, quelques-uns s’étaient intéressés à elle par politesse, tandis que les autres voulaient tout simplement rigoler. On avait bien le droit de s’amuser un peu pendant la pause!

    Cela faisait  cinq ans que Natasha était arrivée dans l’entreprise. Elle n’avait que 24 ans. À l’époque, elle était l’employée la plus jeune de ce département qui comptait 20 employés.  Natasha s’était très vite intégrée dans cette équipe, de sorte que tout le monde avait l’impression qu’elle avait toujours été là.

    Ce fut donc une surprise pour tous quand, peu de temps après son arrivée, elle leur annonça son mariage. Personne ne s’y attendait, surtout les jeunes hommes qui virent tous leurs espoirs tomber à l’eau. Il ne leur restait plus qu’à se résigner !

    Alors, quelle ne fut pas leur stupeur d’apprendre quatre ans plus tard la mauvaise nouvelle ! La plupart des collègues masculins de Natasha connaissaient Bob Williams qui feignait de l’aimer quand il se montrait en compagnie de Natasha. Personne dans son entourage ne s’était douté qu’il la trompait avec une autre femme.

    Maintenant qu’elle était libre, les hommes tentaient à nouveau leur chance.

    -Alors, Natasha, sortiras-tu ce soir avec moi ? –l’interrogeait Mikkel chaque jour.

    -Pas encore. Peut-être une autre fois. –lui répondait Natasha.

    -Bonjour princesse ! Voudrais-tu m’épouser ? –lui demandait Jacob en se mettant à genoux devant elle.

    -Pourquoi pas ? –lui disait-elle, pour rire un peu.

    Chaque jour, le visage de  Jacob s’illuminait en entendant la réponse donnée par Natasha. Il aimait bien jouer la comédie et tout le monde savait qu’il était déjà fiancé à une autre

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1