L'Étalon du Milliardaire: Attraction Instantanée, Romance à Combustion Lente

Par Vesta Romero

Est-elle effrayée par l'amour ? Ou a-t-elle honte de l'aimer ?

 

Casey :

En tant que femme milliardaire, l'une des rares, mes journées sont consacrées à développer mon empire.

J'ai mis l'amour de côté si longtemps que des toiles d'araignée ont poussé. Des ennuis de moteur sur mon jet privé m'ont fait voyager en avion commercial, comme tout le monde. C'est là que je le rencontre. Plus jeune. Chaud. Sexy. Mes reins ne résistent pas. Mon cœur ? Un chaos total.

Tyler :

On m'a choisi pour remplacer un autre éleveur lors d'un court séjour à Londres. Ils m'ont eu avec les billets de première classe. Oui, les femmes me trouvent attirant, mais je ne suis pas un playboy. Une rencontre fortuite avec cette femme pulpeuse et tellement sexy a effacé toutes les autres de mes pensées. Je sais ce que je ressens, et l'écart d'âge ne fait aucune différence, mais elle est la seule à pouvoir répondre à ces questions.

Si vous aimez les romances de milliardaires, les écarts d'âge et les tropes de classes sociales différentes, ce livre est pour vous. Une fin heureuse avec de la passion.

Il s'agit d'une romance de milliardaire indépendante avec une fin heureuse.

• Langue: Français
• Éditeur: Vesta Romero
• Date de sortie: 15 juin 2024
• ISBN: 9798227638533

Vesta Romero

Vesta Romero writes short and sweet romance books featuring curvy women and men who love them. She believes in HEA so everyone gets their happy ending. Always.

Aperçu du livre

Casey

—M aman, je dois y aller ! ai-je crié dans le téléphone pressé contre mon oreille en levant les yeux au ciel.

J'étais plongée dans une conversation avec ma mère, qui ne menait nulle part comme d'habitude.

Cette femme ne prenait jamais de pause, ai-je marmonné, un peu trop fort.

— As-tu dit quelque chose, chérie ? Sa voix était cinglante, critique, normale pour elle.

— Non. Rien. Je vais manger cette foutue banane, ai-je répondu. Je ne cherchais pas à déclencher une dispute, une que je ne pouvais pas gagner.

Il valait toujours mieux écouter, l'ignorer et vivre pour se battre un autre jour.

— Je ne pensais pas, a-t-elle répliqué sèchement. Elle attendait que je parle, et comme je ne le faisais pas, elle était désemparée et j'ai saisi l'occasion de la couper.

— Je t'appellerai dès que j'aurai atterri. Je t'aime, ai-je dit avant de raccrocher avant qu'elle ne puisse prononcer un autre mot, un soupir frustré m'échappant.

Les mères !

La mienne était la reine des potins et des nouvelles santés bizarres, surtout celles concernant la perte de poids, sur lesquelles elle se lançait dans des diatribes en me demandant d'essayer chacune d'entre elles.

Celle-ci consistait à manger des peaux de bananes vertes au petit déjeuner suivies d'une tasse d'un dégoûtant mélange de tisanes, rien que d'y penser me donnait la chair de poule.

J'étais là, une femme adulte et ma mère insistait toujours pour essayer de diriger ma vie.

Ma mère était mince comme un rossignol et pensait que tout le monde devait lui ressembler.

En tant que fille aux os épais toute ma vie, elle n'avait jamais pu accepter le fait que j'étais heureuse avec mes rondeurs, comme elle les appelait souvent, à mon grand amusement.

Cela n'avait fait qu'empirer depuis la mort de mon père quelques années auparavant.

Parfois, je lui rappelais qu'il n'était pas mort à cause de son poids, mais à cause du stress provoqué par un travail incessant et sous-estimé. Mais elle ne m'écoutait jamais et fondait en larmes.

J'ai secoué la tête à ce souvenir de ma vie et ai souri avec amertume. Les choses ont bien changé, moi ayant opéré ma mue de chenille à papillon.

Cela m'avait pris beaucoup d'années pour y arriver, mais aujourd'hui, en tant qu'une des rares milliardaires autodidactes au monde, je faisais partie d'un club exclusif.

Ma transformation avait commencé modestement. Après un diplôme en gestion des affaires, j'avais fini dans la même entreprise que mon père.

Pendant vingt-cinq ans, il y avait peiné, attendant une retraite qui fut écourtée par une crise cardiaque, alors qu'il était à son bureau. La vie peut-elle être plus ironique ?

Ouais, la vie était une chienne comme ça et je ne voulais plus rien avoir à faire avec la gestion de l'argent des autres.

Une rencontre fortuite avec un client de l'entreprise, un qui avait plus d'argent que d'intelligence, s'est transformée en un partenariat spécialisé dans le sauvetage d'entreprises en difficulté ou mal gérées.

Mon sens des affaires m'a rapidement permis d'acquérir une plateforme de paris en ligne qui a explosé et valait bientôt des millions, me permettant de le racheter quand il l'a demandé.

Il était impatient de dépenser l'argent de son papa dans d'autres voies. La dernière fois que j'en ai entendu parler, il s'était investi dans le monde des courses.

J'ai ensuite propulsé l'entreprise pour en faire la première plateforme de paris en ligne et suis devenue milliardaire.

Cela m'amusait parfois car dans ma vraie vie, je n'étais pas une joueuse, mais cela ne voulait pas dire que je ne pouvais pas gagner d'argent avec les vices des gens.

Avec l'approche de l'âge fatidique de quarante ans, je me sentais satisfaite de la vie.

Parfois, ma mère s'inquiétait car il n'y avait personne pour hériter de ma vaste fortune et elle détestait me voir travailler si dur pour en gagner davantage.

J'étais d'accord avec elle sur ce point. Ma vie était complète telle quelle, mais parfois, la solitude s'insinuait.

Ma dernière tentative d'amour remontait à bien des années, avant l'argent.

Une larme solitaire a coulé sur ma joue au souvenir de mon père et de mon amour perdu.

Nous avions été amoureux à l'université, mais à mesure que mon ambition grandissait, la sienne avait piqué du nez.

Il ne pouvait pas accepter ma richesse nouvellement acquise et finalement, nous avons rompu, car je ne pouvais pas être l'épouse traditionnelle qu'il voulait, d'autant plus qu'il ne rapportait pas l'argent à la maison, pour ainsi dire. L'amour seul, et un amour fragile, n'était pas fait pour moi.

Je consacrais mon temps et mon argent à la Fondation Casey Brunet, une organisation à but non lucratif qui luttait contre la pauvreté et la maladie dans le monde entier.

Ce serait mon héritage. Peut-être était-ce aussi pour apaiser ma culpabilité. Après tout, beaucoup de gens perdaient leurs économies à cause de l'addiction aux jeux d'argent.

J'ai enfourné le reste du beignet maison bourré de confiture et de crème pâtissière dans ma bouche et j'ai avalé une gorgée de café avec un bonheur absolu.

Le concierge de l'immeuble était toujours aux aguets quand j'étais à Londres et il veillait à ce qu'il y ait un approvisionnement quotidien pour moi. Je le récompensais généreusement.

Une voiture devait venir me chercher d'une minute à l'autre pour mon vol.

Bien mieux que