Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour
Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour
Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour
Livre électronique105 pages1 heure

Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Un texte autour du sourire et de la richesse de la vie.

« Nous avons tous le même âge, l'âge de la déraison ». Il n'y a pas d'âge pour être heureux et pour donner du bonheur. Un sourire n'a ni couleurs ni rides, il est universel et intemporel.

Lire l'abécédaire de Narkis c'est comme s'asseoir à table entre amis : on passe un bon moment, on discute de tout et de rien et surtout, on rit beaucoup !

Attention, tout n'est pas rose bonbon mais c'est un ouvrage croustillant... mordant même, car l'auteur est une femme qui a du chien I Elle dit ce qu'elle pense et ça nous fait un bien fou !

A comme Amour et Amitié.
B comme Beauté
C comme Convivialité...
N comme Narkis évidemment et P comme Partage.

Cet alphabet peut se réinventer à l'infini, il est Liberté. Il ressemble à notre auteur, à la fois linéaire et solide. Il est également terrain de Jeu. Découverte renouvelée déclinable à l'envie, artistiquement.

Ce livre est aussi un hymne à la féminité, une alliance avec le temps, jusqu'à l'infini. L'auteur s'assume et invite les femmes de tout âge à faire de même. « La femme fatale c'est une Shéhérazade, belle à sa manière, talentueuse, créative, assumée, une addiction pour les autres. » Elle ne dit pas que c'est facile, non ; il faut s'en donner les moyens. Mais chaque femme en est capable. La preuve ? Narkis déboule dans une pièce et tout s'illumine.

Aujourd'hui, cette femme de cœur vous invite à sa table, profitez-en : asseyez-vous et venez déguster cet abécédaire de A à Z ou le contraire, comme vous voulez, l'important, c'est d'y prendre plaisir, de sourire.

Un sourire, what else ?

Une autobiographie atypique et humoristique qui se déroule au fil des souvenirs et nous transporte agréablement.

EXTRAIT

Lorsque l’on est en bonne santé, il est criminel de souffrir de l’âge ou de se laisser abîmer par lui, physiquement, moralement ou intellectuellement. Toute sa vie il faut cultiver son esprit, lire beaucoup, retourner à l’université, garder le contact avec des personnes plus jeunes, être au fait de l’actualité, des nouveautés, et ainsi se parfaire tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Il faut se renouveler perpétuellement, trouver un intérêt à ces jours qui passent, et plaire, toujours, encore. Lorsque l’on se plaît et que l’on est fier de soi-même, l’on gagne toutes les années, et c’est alors que les échanges avec autrui prennent tout leur sens. Il n’y a pas d’âge pour plaire aux autres, aux hommes, aux femmes, aux jeunes, leur apporter quelque chose, être un personnage important de leur entourage, et les faire profiter de son désir de se garder intact.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Francine Simon est née à Paris. Elle parcourt le monde en laissant derrière elle des souvenirs impérissables. Aujourd’hui veuve d’un médecin gynécologue réputé, elle vit désormais dans l’art. Artiste confirmée, elle est à la tête de la fondation artistique ART & HARMONY Corporation, à New York. Elle publie son premier roman aux éditions La Compagnie Littéraire.
LangueFrançais
Date de sortie18 juil. 2016
ISBN9782876835627
Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour

Auteurs associés

Lié à Avoir du chien à 80 ans

Livres électroniques liés

Biographies littéraires pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Avoir du chien à 80 ans

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Avoir du chien à 80 ans - Narkis

    Narkis

    Avoir du chien à 80 ans

    ISBN 9782876835627

    Catégorie : Autobiographie

    www.compagnie-litteraire.com

    Avant Propos

    L’Âge n’existe pas, ou du moins ces chiffres qui défilent et s’accumulent n’ont pas à prendre l’ascendant sur nos vies ou nous dicter une conduite spécifique au nombre de décennies dont ils se composent. J’ai quatre-vingt-deux ans, et alors ! Je me fais face, et je vois une femme encore fière de sa condition, entretenue, dynamique, vive et alerte. Je m’adresse à toutes les femmes, afin de leur montrer que l’on peut lutter contre ces numéros de manière intéressante et enrichissante, en mêlant discipline physique, et ouverture intellectuelle.

    Il ne faut pas se leurrer, si à mon âge j’ai réussi à garder un corps jeune, ce n’est pas à coups de bistouris, mais au prix d’un bon équilibre alimentaire et d’une lutte acharnée contre les kilos sournois, armée de poids, d’haltères, et autres sympathiques accessoires de gymnastique. Lorsque l’on est en bonne santé, il est criminel de souffrir de l’âge ou de se laisser abîmer par lui, physiquement, moralement ou intellectuellement. Toute sa vie il faut cultiver son esprit, lire beaucoup, retourner à l’université, garder le contact avec des personnes plus jeunes, être au fait de l’actualité, des nouveautés, et ainsi se parfaire tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Il faut se renouveler perpétuellement, trouver un intérêt à ces jours qui passent, et plaire, toujours, encore. Lorsque l’on se plaît et que l’on est fier de soi-même, l’on gagne toutes les années, et c’est alors que les échanges avec autrui prennent tout leur sens. Il n’y a pas d’âge pour plaire aux autres, aux hommes, aux femmes, aux jeunes, leur apporter quelque chose, être un personnage important de leur entourage, et les faire profiter de son désir de se garder intact.

    Je suis face à moi-même, je regarde autour de moi, petite certes, mais tous les miroirs reflètent quelque chose de sympathique, je ne suis pas bâclée, modelée à point dans mon format miniature, je suis comme une belle sculpture. Avis aux amateurs, tout le monde peut m’imiter ! Lorsque j’entends « j’aimerais être comme vous à votre âge », je réponds que c’est possible ! Si l’on est bien portant, si l’on n’a pas de grandes tares, si l’on a un bon œil, du goût, beaucoup de bonne volonté, l’on peut rester bien dans sa peau jusqu’à un âge avancé. La carcasse intacte, c’est une chose, mais il faut également rester en alerte pour l’intérieur, l’intellect, lutter, ne pas se laisser endormir ou porter par les événements, se tenir au courant, apprendre. Sans perdre sa légèreté, son humour et sa drôlerie, il faut être au fait de l’actualité, de plain-pied dans le monde d’aujourd’hui, évoluer avec des gens jeunes qui peuvent vous consulter, et en société ne pas avoir l’air d’une vieille dame effarée oubliée dans les couloirs du temps. Je me souviens de tous ces vieux qui étaient remisés dans un coin, faisaient tapisserie dans les soirées, de ces femmes qui ne dansaient plus, qu’on ne regardait plus. Aujourd’hui encore, je sors tous les soirs, et je fais des entrées remarquées dans les cocktails, ou autres réceptions où je suis reçue.

    Il faut toujours avoir un public, le créer et savoir le garder c’est ça le plus difficile. Toutes les femmes devraient être des Shéhérazade, savoir s’arrêter quand l’auditoire est fatigué et ainsi mieux le garder en suspens, le tenir en haleine, toujours avoir autre chose à raconter. Les gens sont avides de savoir ce qu’il va se passer, mais il ne faut pas les lasser, savoir faire preuve d’originalité, les surprendre, quand on sait créer le suspens et le désir, on a tout gagné. Mais rien n’est acquis, tout peut basculer d’un moment à l’autre. Shéhérazade risque sa vie tous les soirs quand la page se tourne, si elle n’est pas désirable, le lendemain elle n’existera plus. Il en est de même pour une femme brillante et belle dans l’esprit d’un homme ou en société. Ces femmes-là n’ont pas le droit à la médiocrité, c’est pourquoi elles doivent, toute leur vie, même quand la beauté ou la jeunesse se fane, rester maîtresses de leurs corps et de leur intellect. La fraîcheur n’est pas une question d’âge ! Il faut savoir se lever de bonne heure, se mobiliser, bouger, ne jamais s’arrêter, garder une activité, faire du sport. Je crois que la plus grande maladie c’est l’immobilisme, physique ou mental.

    La glace et la balance sont des instruments de première nécessité pour se voir telle que l’on est. Une femme ne doit être que volupté, pour moi il n’y a rien de plus beau qu’une statue grecque. L’équilibre alimentaire est nécessaire, mais il faut fuir les extrêmes, l’anorexie n’est pas un modèle à suivre, il ne s’agit pas de perdre sa beauté en faisant des régimes inutiles et dangereux. Il faut vivre bien, se juger telle qu’on peut être améliorée, et trouver son équilibre personnel par rapport à des critères de beauté et des modèles qui nous sont propres.

    Introduction

    J’ai bâti ma vie comme ces châteaux de sable que je construisais à quatre ans, que j’essayais de consolider en pleurant de rage car tout s’écroulait à la première brise sournoise. Pourtant j’ai continué, avec la même innocence déterminée, la même volonté farouche qui anime les enfants qui jouent à créer. Le sable s’effrite mais la pierre dure, le temps s’est effiloché, moi j’ai résisté comme le granit de mon immeuble qui survit, fier et droit. J’avance, je continue, j’existe, j’écris pour toutes les femmes.

    Chaperonnée par une bonne fleurant bon l’amidon, je n’avais qu’à traverser la rue pour atteindre le Parc Monceau où je passais les fins d’après-midi. Mon jardin en somme ! Parmi les cris, les rires, les chamailleries, les chuchotements des nurses, les bruissements d’étoffe, j’avais perçu une petite fille. Elle ne disait rien, mais ses grands yeux gris comme une parure à son regard déjà las, et son petit visage hâve étaient plus captivants que n’importe quel babillage. Elle osa s’installer à côté de moi et me questionner. Sur le banc, les nurses observaient, anxieuses, le rapprochement des deux petites. Ces enfants allaient-elles s’entendre ou se battre à coups de pelle ? Déjà j’avais reconnu sa beauté, j’avais conscience de cette notion, ce concept abstrait et subjectif qui m’obséda ma vie durant, et me poursuit encore à travers l’Art. Je la trouvais digne de mon amitié, je sentais les prémices d’une entente réciproque et égale, elle était mienne. Pourtant les nurses sous leur petit bonnet semblaient conspirer, airs graves et exclamations étouffées de circonstance. Je compris qu’une chose terrible rôdait autour de la petite fille. Moi je n’étais vouée qu’au sable, à l’éphémère, et dans les mystères adultes se trouvait pour l’enfant que j’étais une parcelle de sublime qui me fascinait mais m’échappait encore. Le monde des grandes personnes me semblait un vaste complot dans lequel les enfants n’avaient pas leur place. Je ne la revis jamais. De santé fragile, elle emporta avec elle ces débuts prometteurs. Elle s’appelait Suzanne et aujourd’hui encore ce nom me fait presque pleurer, car il symbolise mon premier émoi d’amitié. Jamais plus je n’ai croisé et aimé une femme portant ce nom. Suzanne fut certainement mon premier chagrin mémorable, ma première déchirure à une époque où je m’ouvrais à la vie, et où ma curiosité s’éveillait d’heure en heure.

    Étais-je inconsciemment hantée par le souvenir de Suzanne, au point de me jurer, plus tard, d’épouser un médecin ? C’était à mon sens la

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1