Avoir du chien à 80 ans: Une autobiographie pleine d'humour
Par Narkis
()
À propos de ce livre électronique
« Nous avons tous le même âge, l'âge de la déraison ». Il n'y a pas d'âge pour être heureux et pour donner du bonheur. Un sourire n'a ni couleurs ni rides, il est universel et intemporel.
Lire l'abécédaire de Narkis c'est comme s'asseoir à table entre amis : on passe un bon moment, on discute de tout et de rien et surtout, on rit beaucoup !
Attention, tout n'est pas rose bonbon mais c'est un ouvrage croustillant... mordant même, car l'auteur est une femme qui a du chien I Elle dit ce qu'elle pense et ça nous fait un bien fou !
A comme Amour et Amitié.
B comme Beauté
C comme Convivialité...
N comme Narkis évidemment et P comme Partage.
Cet alphabet peut se réinventer à l'infini, il est Liberté. Il ressemble à notre auteur, à la fois linéaire et solide. Il est également terrain de Jeu. Découverte renouvelée déclinable à l'envie, artistiquement.
Ce livre est aussi un hymne à la féminité, une alliance avec le temps, jusqu'à l'infini. L'auteur s'assume et invite les femmes de tout âge à faire de même. « La femme fatale c'est une Shéhérazade, belle à sa manière, talentueuse, créative, assumée, une addiction pour les autres. » Elle ne dit pas que c'est facile, non ; il faut s'en donner les moyens. Mais chaque femme en est capable. La preuve ? Narkis déboule dans une pièce et tout s'illumine.
Aujourd'hui, cette femme de cœur vous invite à sa table, profitez-en : asseyez-vous et venez déguster cet abécédaire de A à Z ou le contraire, comme vous voulez, l'important, c'est d'y prendre plaisir, de sourire.
Un sourire, what else ?
Une autobiographie atypique et humoristique qui se déroule au fil des souvenirs et nous transporte agréablement.
EXTRAIT
Lorsque l’on est en bonne santé, il est criminel de souffrir de l’âge ou de se laisser abîmer par lui, physiquement, moralement ou intellectuellement. Toute sa vie il faut cultiver son esprit, lire beaucoup, retourner à l’université, garder le contact avec des personnes plus jeunes, être au fait de l’actualité, des nouveautés, et ainsi se parfaire tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Il faut se renouveler perpétuellement, trouver un intérêt à ces jours qui passent, et plaire, toujours, encore. Lorsque l’on se plaît et que l’on est fier de soi-même, l’on gagne toutes les années, et c’est alors que les échanges avec autrui prennent tout leur sens. Il n’y a pas d’âge pour plaire aux autres, aux hommes, aux femmes, aux jeunes, leur apporter quelque chose, être un personnage important de leur entourage, et les faire profiter de son désir de se garder intact.
A PROPOS DE L’AUTEUR
Francine Simon est née à Paris. Elle parcourt le monde en laissant derrière elle des souvenirs impérissables. Aujourd’hui veuve d’un médecin gynécologue réputé, elle vit désormais dans l’art. Artiste confirmée, elle est à la tête de la fondation artistique ART & HARMONY Corporation, à New York. Elle publie son premier roman aux éditions La Compagnie Littéraire.
Lié à Avoir du chien à 80 ans
Livres électroniques liés
Mon papa m’a dit Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL’Orphelin Revert: La Course pour la vie d’un miraculé Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCollier de femme: Essais Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe choisis ma vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationViens, on va voir les lapins Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCes fragments de vie... Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe vol du saumon ne croise pas le plongeon du pingouin: Roman contemporain Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSuicide caustique: Témoignage Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationSeul le poisson mort se laisse porter par le courant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationCoeur en chrysalide Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJe ne suis pas un morceau de viande: Comment agir face à ces voraces ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation14 ans et portée disparue: Une histoire vraie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationClémence: Thriller Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLà où meurent les papillons Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationUn poisson dans l’eau douce Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationÀ présent, je me souviens: Roman Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAngie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationOxygène: Entre poèmes et slam, une vie s'anime ! Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa mue Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'affaire Madeleine Vincente: Voyage au coeur de l'abandon et du secret Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationHumains et Chevaux: Vers un nouveau paradigme Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationConfidences et grain de folie: Chroniques pas ordinaires de mes 42 ans de commerce Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLES SECRETS DE NORAH Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJour après soir: Témoignage sur la maladie d'Alzheimer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDétourner les Hirondelles: Récit de Vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes SORCIERES NE PLEURENT PAS Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe dernier des adultes Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLe grand con - Magnitude 7.0 Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'eau de rose: Un roman familial émouvant Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationJ'assume mes rides, et vous ? Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluation
Biographies littéraires pour vous
D'une guerre à l'autre: De la Côte d'Ivoire à l'Afghanistan avec le 2e RIMa Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMa vie de maîtresse SM: Entre érotisme et sensualité Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationRaconter la maladie: Des mots pour traverser le chaos Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes montagnes russes de l'humeur - Le journal intime d'une borderline: Roman Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Le romantisme ou l'exaltation du moi: Un souffle de liberté sur les lettres françaises Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGeorges Simenon, le nouveau visage du roman policier: Maigret, un commissaire qui brise tous les clichés Évaluation : 5 sur 5 étoiles5/5Inclassable: Itinéraire d’une chamane contemporaine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa littérature est un voyage de découverte: Tom Bishop en conversation avec Donatien Grau Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLa pointe du diamant: La guerre en Libye à bord d'un Rafale Marine Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPhèdre de Jean Racine (Analyse approfondie): Approfondissez votre lecture des romans classiques et modernes avec Profil-Litteraire.fr Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationPourquoi tu danses quand tu marches? Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Léopold Sédar Senghor: De la négritude à la francophonie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationAgatha Christie, la reine du crime: Aux sources du roman policier moderne Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationIls iront où, les ailes cassées ?: Journal d'une maman Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'Orient-Express: Récit d'une prouesse technique et symbolique Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationLes travailleurs de la mer Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGIGN : nous étions les premiers: La véritable histoire du GIGN racontée par ses premiers membres Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationGIGN, le temps d'un secret: Les coulisses du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationVoyage au Congo & Le Retour du Tchad Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationL'opérateur: Autobiographie d'un Navy SEAL Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationDe Gary à Ajar, le voyage de Romain: Biographie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMozart: Une petite musique de vie Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationMémoires d’un criminologue: Justice faussée, République dévoyée Évaluation : 0 sur 5 étoiles0 évaluationTout ce qu'on ne te dira pas, Mongo Évaluation : 4 sur 5 étoiles4/5Ma confession Évaluation : 3 sur 5 étoiles3/5
Avis sur Avoir du chien à 80 ans
0 notation0 avis
Aperçu du livre
Avoir du chien à 80 ans - Narkis
Narkis
Avoir du chien à 80 ans
ISBN 9782876835627
Catégorie : Autobiographie
www.compagnie-litteraire.com
Avant Propos
L’Âge n’existe pas, ou du moins ces chiffres qui défilent et s’accumulent n’ont pas à prendre l’ascendant sur nos vies ou nous dicter une conduite spécifique au nombre de décennies dont ils se composent. J’ai quatre-vingt-deux ans, et alors ! Je me fais face, et je vois une femme encore fière de sa condition, entretenue, dynamique, vive et alerte. Je m’adresse à toutes les femmes, afin de leur montrer que l’on peut lutter contre ces numéros de manière intéressante et enrichissante, en mêlant discipline physique, et ouverture intellectuelle.
Il ne faut pas se leurrer, si à mon âge j’ai réussi à garder un corps jeune, ce n’est pas à coups de bistouris, mais au prix d’un bon équilibre alimentaire et d’une lutte acharnée contre les kilos sournois, armée de poids, d’haltères, et autres sympathiques accessoires de gymnastique. Lorsque l’on est en bonne santé, il est criminel de souffrir de l’âge ou de se laisser abîmer par lui, physiquement, moralement ou intellectuellement. Toute sa vie il faut cultiver son esprit, lire beaucoup, retourner à l’université, garder le contact avec des personnes plus jeunes, être au fait de l’actualité, des nouveautés, et ainsi se parfaire tous les jours jusqu’à la fin de sa vie. Il faut se renouveler perpétuellement, trouver un intérêt à ces jours qui passent, et plaire, toujours, encore. Lorsque l’on se plaît et que l’on est fier de soi-même, l’on gagne toutes les années, et c’est alors que les échanges avec autrui prennent tout leur sens. Il n’y a pas d’âge pour plaire aux autres, aux hommes, aux femmes, aux jeunes, leur apporter quelque chose, être un personnage important de leur entourage, et les faire profiter de son désir de se garder intact.
Je suis face à moi-même, je regarde autour de moi, petite certes, mais tous les miroirs reflètent quelque chose de sympathique, je ne suis pas bâclée, modelée à point dans mon format miniature, je suis comme une belle sculpture. Avis aux amateurs, tout le monde peut m’imiter ! Lorsque j’entends « j’aimerais être comme vous à votre âge », je réponds que c’est possible ! Si l’on est bien portant, si l’on n’a pas de grandes tares, si l’on a un bon œil, du goût, beaucoup de bonne volonté, l’on peut rester bien dans sa peau jusqu’à un âge avancé. La carcasse intacte, c’est une chose, mais il faut également rester en alerte pour l’intérieur, l’intellect, lutter, ne pas se laisser endormir ou porter par les événements, se tenir au courant, apprendre. Sans perdre sa légèreté, son humour et sa drôlerie, il faut être au fait de l’actualité, de plain-pied dans le monde d’aujourd’hui, évoluer avec des gens jeunes qui peuvent vous consulter, et en société ne pas avoir l’air d’une vieille dame effarée oubliée dans les couloirs du temps. Je me souviens de tous ces vieux qui étaient remisés dans un coin, faisaient tapisserie dans les soirées, de ces femmes qui ne dansaient plus, qu’on ne regardait plus. Aujourd’hui encore, je sors tous les soirs, et je fais des entrées remarquées dans les cocktails, ou autres réceptions où je suis reçue.
Il faut toujours avoir un public, le créer et savoir le garder c’est ça le plus difficile. Toutes les femmes devraient être des Shéhérazade, savoir s’arrêter quand l’auditoire est fatigué et ainsi mieux le garder en suspens, le tenir en haleine, toujours avoir autre chose à raconter. Les gens sont avides de savoir ce qu’il va se passer, mais il ne faut pas les lasser, savoir faire preuve d’originalité, les surprendre, quand on sait créer le suspens et le désir, on a tout gagné. Mais rien n’est acquis, tout peut basculer d’un moment à l’autre. Shéhérazade risque sa vie tous les soirs quand la page se tourne, si elle n’est pas désirable, le lendemain elle n’existera plus. Il en est de même pour une femme brillante et belle dans l’esprit d’un homme ou en société. Ces femmes-là n’ont pas le droit à la médiocrité, c’est pourquoi elles doivent, toute leur vie, même quand la beauté ou la jeunesse se fane, rester maîtresses de leurs corps et de leur intellect. La fraîcheur n’est pas une question d’âge ! Il faut savoir se lever de bonne heure, se mobiliser, bouger, ne jamais s’arrêter, garder une activité, faire du sport. Je crois que la plus grande maladie c’est l’immobilisme, physique ou mental.
La glace et la balance sont des instruments de première nécessité pour se voir telle que l’on est. Une femme ne doit être que volupté, pour moi il n’y a rien de plus beau qu’une statue grecque. L’équilibre alimentaire est nécessaire, mais il faut fuir les extrêmes, l’anorexie n’est pas un modèle à suivre, il ne s’agit pas de perdre sa beauté en faisant des régimes inutiles et dangereux. Il faut vivre bien, se juger telle qu’on peut être améliorée, et trouver son équilibre personnel par rapport à des critères de beauté et des modèles qui nous sont propres.
Introduction
J’ai bâti ma vie comme ces châteaux de sable que je construisais à quatre ans, que j’essayais de consolider en pleurant de rage car tout s’écroulait à la première brise sournoise. Pourtant j’ai continué, avec la même innocence déterminée, la même volonté farouche qui anime les enfants qui jouent à créer. Le sable s’effrite mais la pierre dure, le temps s’est effiloché, moi j’ai résisté comme le granit de mon immeuble qui survit, fier et droit. J’avance, je continue, j’existe, j’écris pour toutes les femmes.
Chaperonnée par une bonne fleurant bon l’amidon, je n’avais qu’à traverser la rue pour atteindre le Parc Monceau où je passais les fins d’après-midi. Mon jardin en somme ! Parmi les cris, les rires, les chamailleries, les chuchotements des nurses, les bruissements d’étoffe, j’avais perçu une petite fille. Elle ne disait rien, mais ses grands yeux gris comme une parure à son regard déjà las, et son petit visage hâve étaient plus captivants que n’importe quel babillage. Elle osa s’installer à côté de moi et me questionner. Sur le banc, les nurses observaient, anxieuses, le rapprochement des deux petites. Ces enfants allaient-elles s’entendre ou se battre à coups de pelle ? Déjà j’avais reconnu sa beauté, j’avais conscience de cette notion, ce concept abstrait et subjectif qui m’obséda ma vie durant, et me poursuit encore à travers l’Art. Je la trouvais digne de mon amitié, je sentais les prémices d’une entente réciproque et égale, elle était mienne. Pourtant les nurses sous leur petit bonnet semblaient conspirer, airs graves et exclamations étouffées de circonstance. Je compris qu’une chose terrible rôdait autour de la petite fille. Moi je n’étais vouée qu’au sable, à l’éphémère, et dans les mystères adultes se trouvait pour l’enfant que j’étais une parcelle de sublime qui me fascinait mais m’échappait encore. Le monde des grandes personnes me semblait un vaste complot dans lequel les enfants n’avaient pas leur place. Je ne la revis jamais. De santé fragile, elle emporta avec elle ces débuts prometteurs. Elle s’appelait Suzanne et aujourd’hui encore ce nom me fait presque pleurer, car il symbolise mon premier émoi d’amitié. Jamais plus je n’ai croisé et aimé une femme portant ce nom. Suzanne fut certainement mon premier chagrin mémorable, ma première déchirure à une époque où je m’ouvrais à la vie, et où ma curiosité s’éveillait d’heure en heure.
Étais-je inconsciemment hantée par le souvenir de Suzanne, au point de me jurer, plus tard, d’épouser un médecin ? C’était à mon sens la