18 heures à Paris. Un début décembre glacial amplifié par la nuit déjà tombée. L’écran s’allume et s’illumine étrangement, comme baigné de lumière californienne. Il est 9 heures à Los Angeles et le soleil brille déjà. Carolyn Murphy s’excuse d’être légèrement endormie. Il n’en paraît rien. Les cheveux noués en petit chignon, le visage nu, encadré par un col Claudine dépassant d’un pull écru, elle est la fraîcheur personnifiée. Elle se réveille donc, explique avoir à peine eu le temps de s’asperger le visage d’eau, avant d’avaler sa tasse de café. Elle rentre de voyage. Dans la foulée des célébrations de Thanksgiving, elle a effectué un séjour éclair à New York, d’où elle est allée dans les Hamptons afin de réaliser les images de ce dossier. Elle connaît bien cette station balnéaire très prisée de la côte Est. Comme beaucoup de personnalités américaines en vue, elle y a possédé une maison. Elle s’étonne pourtant encore des aléas de cette météo côtière. Pour preuve, le matin du shooting, un ciel bleu servait de toile de fond. En début d’après-midi, il neigeait. Heureusement qu’elle portait des manteaux, lui fait-on remarquer. répond-elle sans même réfléchir. Une phrase qui résume l’état d’esprit de celle longtemps considérée comme la plus professionnelle des Le temps lui a déjà donné raison.
“S’aimer donne une force extraordinaire”
Jan 04, 2024
7 minutes
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