Corps épluché: et autres poèmes
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À propos de ce livre électronique
sélection écrite depuis les années 60 jusqu'à ce jour.
La plupart des compositions sont inédites, d'autres ont déjà été publiées.
L'ensemble conte une vie avec ses sensations parfois à fleur de peau,
parfois en bain de jouvence.
C'est un message sans fin.
L'éternel recommencement de vouloir être l'autre ou soi-même.
Bertus van den Heuvel
Bertus van den Heuvel est né à Utrecht (Pays Bas). Il demeure depuis plus de 45 ans en France et est devenu totalement francophone sans pour autant oublier sa langue maternelle. Artiste peintre depuis son adolescence, il a préféré garder ses œuvres au secret. Seules quelques expositions ont été proposé au public, tel que à Hilversum à la galerie Ozinga, puis beaucoup plus tard en Martinique, en Auvergne à l'auberge de la Biquetterie et à l'église Octogonale à Blondefontaine
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Aperçu du livre
Corps épluché - Bertus van den Heuvel
Ici tu es au début, tu trouveras la fin.
Mais vraiment, que ferrai-je sans toi ?
Sommaire
C'est parti ...
Courir
Je t'aime
Ton Héros
Hier
Miraculé
Parader
La suite
Le cochon
Baume
Ce jour là c'est arrivé !
Rotations
Butiner
Promenade matinale
Mal au ventre
Le Coq Perché
L'Orateur
Pêcher
Murmures
Lou Lou
Carnet de vie, Carnet d'envie
Comme des Moutons
Matières à croire
L'Ami
Larmes en écume
Purge
Se cacher …
Dans tes bras
Fille en orange
Douleurs et grimaces
Champs
Ma parfaite considération
Identités
Coup de Pieds
Des Mots
Marie-Fleurette
Le Clown
Sept cents mille, Sept cents
Adieu …
Vivre
Erectus
Pirouette
Là où tu iras
Viens faire la fête
La création en hypothèse
Cette Nuit …
Que des mystères
Corps épluché
Fragile
Te dire
Regarde
La chance
Cours
Ne pleure pas …
C'est parti ...
Maman m'accouchait à dix heures en soirée. Mon poids avoisinait les quatre kilos. Ce qui fut lourd à porter. L'après midi elle travaillait encore au buffet de la gare d'Utrecht aux Pays Bas.
C'était le début du départ,
on m'avait tourné la tête,
pour mieux voir la tronche de lard
de l'homme qui pète.
Il était haut en autorité
me baffant ainsi mes fesses
comme pour marquer d'innéité
de mon être en confesse.
C'était en septembre 1942, Maman était serveuse, spécialement affecté au poste de café. Ce breuvage était, comme c'était l'usage, conservé dans un grand récipient, une sorte de super-thermos qui gardait le café au chaud. Pour servir, il suffisait d'ouvrir un robinet.
C'était comme une horde,
agenouillée comme à l'abreuvoir,
bas planeurs comme des butors
se prenant pour des pouillards.
Mais ces derniers jours, Maman était affectée à la plonge pour camoufler son ventre, rempli de moi-même avec mes quatre kilos et les accessoires.
Papa s'occupait de ses affaires. Il, était beaucoup plus sain pour lui de ne pas trop se montrer. Il n'avait vraiment pas envie de se faire enrôler d'office comme travailleur volontaire en Allemagne.
C'était la guerre. Ma famille du coté de mon père se scindait en deux camps. L'un était plus ou moins dans la collaboration avec les occupants, l'autre, dont papa, était plus ou moins
