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Bordel et sentiments: Recueil
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Bordel et sentiments: Recueil
Livre électronique174 pages51 minutes

Bordel et sentiments: Recueil

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À propos de ce livre électronique

Des écrits qui s’éparpillent dans toutes les directions. L’auteur a bien essayé de les canaliser, de les regrouper en chapitres, sans y parvenir. Tout se disperse : un véritable capharnaüm, un bordel inénarrable, d’autant qu’il s’octroie parfois une certaine liberté par rapport aux dogmes que sont les bonnes manières ou même la langue française qu’il martyrise avec aisance, avec humour certes, mais aussi avec beaucoup d’amour.

Il ressort cependant de ces textes un lien fort, un lien récurrent : les sentiments. Ils sont, presque, toujours présents, « bousculants » ou « câlinants », cruels, tendres ou équivoques. Quand tout se disloque, ils restent présents et ponctuent cet ouvrage qui dévoile une âme grandement ouverte, une sensibilité pleinement offerte.


À PROPOS DE L'AUTEUR


À la retraite depuis quelques années, Guy Flament a profité de son temps libre pour rassembler et peaufiner certains textes écrits au hasard de son histoire, cette œuvre est donc le reflet d’une longue période de réflexions, de pensées et de critiques.
LangueFrançais
Date de sortie14 juin 2022
ISBN9791037759757
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    Aperçu du livre

    Bordel et sentiments - Guy Flament

    Début

    Émoi et toi

    Approchez mes démons

    Mes souffrances

    Suivez mes doléances

    Parcourez mes errances

    Arpentez mes ravissements

    Buvez mes émerveillements

    Et saoulez-vous de mes mots

    Écoutez leurs nombreux échos

    Et laissez-vous emporter

    Laissez-vous envoûter

    Emprisonner

    Empoisonner

    Par mes rêves ou mes réalités

    Laissez-vous bercer

    Par leurs caresses

    Ou percer

    Par leurs détresses

    Pour épuiser

    Ensemble, vous et moi

    Un instant d’intensité

    Ou un zeste d’émoi.

    La vie

    Une image contenant texte, postiche Description générée automatiquement

    Larme d’enfant

    Regarde ce sanglot qui disparait lentement

    Regarde sourire cette larme d’enfant

    Regarde cette larme s’embraser

    Son visage s’illuminer

    Au bord de ces lourdes paupières

    Au deuil de sa misère

    Il a pleuré, l’enfant

    Mais il se remet à vivre maintenant

    Ce visage se met à rire

    Les joues s’écarlatent

    Ce visage s’éclate

    Et il luit

    Et il vit

    L’enfant a oublié sa peine

    Regarde et applaudis sans gène

    Car ce doux visage d’enfant

    Fier de ses dix printemps

    Va épouser fébrilement

    Toutes les joies de la terre

    Et calmera peut-être

    Pour un court instant

    Tous ces grands tourments attristants

    Qui nous inondent trop souvent.

    Mémoire d’enfance

    Je suis né en divers endroits

    Qui s’appellent greniers

    Vergers

    Poulaillers

    Hêtraies

    Je suis né en divers endroits

    Qui s’appellent enfance et années vertes

    Qui s’appellent charmance et découverte

    Je suis né dans un cerisier vert et vermeil

    Allumé par un rayon clair du soleil

    Je suis né dans la nature

    Que j’ai habillée de couleurs

    Que j’ai saupoudrée de chaleur

    Que j’ai constellée d’oiseaux et de fleurs

    Je suis né en divers endroits

    Et je m’y suis habitué

    Je suis né en divers endroits

    Et je les ai oubliés

    Je suis né en divers endroits

    Mais je les ai assassinés

    Si je vis…

    Si je vis aussi balourd,

    Si je vis… c’est par humour

    Rire un bon coup

    De l’homme et de ses pourris discours,

    Jouer à saute-mouton

    Avec son corps, avec la mort,

    Ironiser la guerre

    Et ses canons et ses misères,

    Tourner en grand comique

    Les tragédies érotico-sadiques !

    Mettre au monde en rigolant,

    Contempler les cancéreux en chantant,

    Admirer les tortures en baisant !

    Si je vis aussi balourd,

    Si je vis… c’est par humour.

    Ta vie

    Je m’appelle songe

    Je m’appelle rêve

    J’existe dans un monde

    Où les pleurs ne coulent pas

    Mais je pleure de ne pouvoir exister

    Dans ce monde qui s’écoule

    Je suis ta vie…

    Je tourne dans l’ombre

    Je m’épanouis dans les ténèbres

    Je flirte avec la mort

    Je joue avec le temps

    Avec l’oubli

    Et je m’enterre

    Dans mes propres ornières

    N’ayant pas la patience

    D’éviter mes chimères

    Ta vie…

    Je n’ai rien à te dire

    Je n’ai qu’à te plaire

    Je suis sans ressources

    Sans chaleur

    Et sans cœur

    Prête à te faire l’amour

    Prête à te faire la guerre

    Ta vie…

    Ta vie pauvre, ta vie mièvre

    Mais aussi ta vie ensorceleuse

    Si tu le veux

    Ta vie enjôleuse

    Et définitivement

    Et tellement

    Miraculeuse

    La différence

    L’homme n’aura bientôt

    Plus rien à faire

    Les machines sont là

    Pour nous mener vers le bien-être

    Les machines sont là

    Pour nous libérer de tout tracas

    L’informatique nous délivrera

    De tout travail, de tout combat

    Et certains

    Jouiront à ne savoir qu’en faire

    De leurs dollars

    De leurs milliards…

    Mais d’autres devront quêter

    D’autres devront mendier

    Car ils n’auront même pas

    Quelques euros, quelque habitat

    Car on leur reprochera

    De ne pas trouver d’emploi

    Leur vie

    Tu vois comme ça grouille

    Comme ça fourmille

    T’entends comme ça gronde

    Comme ça bourdonne

    Tu sens comme ça pollue

    Comme ça pue.

    C’est ça leur vie :

    Une vie de bels et de bêtes

    Ils courent sans fin

    Ils se bousculent

    Se croisent sans se voir

    S’engouffrent de gouffre en gouffre

    S’enterrent

    Se déterrent

    Ils plongent aussi dans leurs boîtes à roulettes

    Ces autos qui les méconduisent alors

    Vers les boîtes à filles

    Ou les conduisent

    Dans leurs boîtes à survivre

    Repaires de leurs familles

    Pour y ouvrir leurs

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