Découvrez des millions d'e-books, de livres audio et bien plus encore avec un essai gratuit

Seulement $11.99/mois après la période d'essai. Annulez à tout moment.

Hiver torride
Hiver torride
Hiver torride
Livre électronique58 pages23 minutes

Hiver torride

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Hiver torride retrace la place de l’ennui, de la maladie et de la folie dans le quotidien de Léa Maccarinelli, l’auteure. C’est un recueil de poésie qui aborde divers thématiques et passages de la vie de cette dernière, en remettant en cause le savoir-être des gens et toutes leurs médisances.


À PROPOS DE L'AUTEURE


Léa Maccarinelli est inspirée par les trois couronnes de laurier - Pétrarque, Dante et Boccace - et les nouvelles fantastiques d’Allan Poe. Elle écrit Hiver torride pour essayer de mettre de l’ordre dans sa vie et se concentrer sur les choses essentielles.
LangueFrançais
Date de sortie10 mars 2023
ISBN9791037781116
Hiver torride

Auteurs associés

Lié à Hiver torride

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Articles associés

Catégories liées

Avis sur Hiver torride

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Hiver torride - Léa Maccarinelli

    L’élévateur

    J’abandonne mes envies qui font de mes rêves ma vie

    Avant pleine de peines, de rires, de rancœurs et d’idylles

    Maintenant je peine à survivre avec à peine une envie

    Dormir dans les plaines, sans les chaînes, j’étais une bille.

    À l’adolescence je remontais les pentes de mes vieux,

    Mes jambes se coinçaient dans les croisillons, adieu la longue queue.

    Je reste sur les bancs ballottant quelques capacités

    Qui me restent du passé du temps de la pré-puberté.

    Je reprends l’élévateur et j’évite les intersections,

    Les croisillons crasseux où l’homme crache de beaux jurons.

    À la jeunesse qui jure de ne pas craquer pour ces pauvres cons

    Qui s’élèvent jusqu’en bas de la skyline, plus d’admirations.

    De la rue populaire, j’arrive dans mes plaines : me voilà.

    Seule avec un air de réussite : abracadabra.

    Maisonnette, mobylette, casse-tête et vieillesse,

    Et oui, 60 ans pour réussir un rêve de jeunesse.

    Révoltés

    Marche sur la plaine

    Traverse tes champs

    Et laisse ce labeur,

    Cette sueur,

    Ce corps enchaîné qui ne demande que ta volonté,

    Ce corps qui ne peut plus suffoquer

    Qui ne veut plus.

    Il ne sent plus l’odeur familière

    De sa terre,

    Juste son sang noir, séché

    Sous le grand soleil,

    Juste son sang rouge, frais

    Sur ce bout de bois, seul,

    Personne ne le voit…

    Quel sera l’avenir de vos âmes perdues ?

    Perdus dans l’espoir et cachés dans vos lits

    Vous espérez toujours.

    Mais qu’adviendra-t-il de votre peuple

    Sans votre volonté et votre courage ?

    Mais que deviendras-tu

    Si vous n’êtes pas soudés,

    Révoltés ?

    La drôle de musique

    À en juger les décibels que tu fais cracher sur ce vieux poste de radio,

    Il t’en reste des séquelles de tous ces vieux morceaux déjà mis en stéréo.

    Une mécanique nostalgique entraîne l’engrenage

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1