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D’autres amants
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Livre électronique59 pages29 minutes

D’autres amants

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À propos de ce livre électronique

« Ce film plastique de protection protège ton corps à ton insu Tu caches ta vie, surréaction, protège ton cœur de mes blessures N’idéalise pas mon portrait, tu ne vois au-delà de mes yeux Tu confonds l’idylle de mes traits, individualiste, ne prend pas l’amour pour un Je »


À PROPOS DE L'AUTEURE


Pour Angèle Rabiller, écrire c’est vivre, c’est retranscrire des moments vécus. Lui ayant permis de mettre des mots sur ses maux, pour elle, D’autres amants apparaît comme une véritable catharsis.
LangueFrançais
Date de sortie29 juil. 2022
ISBN9791037760128
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    Aperçu du livre

    D’autres amants - Angèle Rabiller

    Prologue

    Mia dolcezza

    Je te revois assise toute seule au bord de l’eau, plongeant tes yeux dans la synchronicité de ses mouvements. Tu les suivais, à chaque instant, ne pouvant en décrocher ton regard. Te souviens-tu de ce que tu pouvais apercevoir sur cette surface qu’est ton reflet et tous ses tenaces préjugés ? Te souviens-tu de ta douleur et des erreurs que tu fixais ? Tu marchais pieds nus près du lac de tes pensées, tout ton corps enfoncé dans ces galets. Vers le ponton, tu t’avançais, les yeux rivés encore une fois sur tes pensées, sans regarder, tes pieds glissaient, étant guidés par ce reflet. Tout près du lac tu t’es assise, ton âme éprise dans tes filets, tu t’es assise, as respiré, puis soudainement tu as plongé. Tu as plongé, tout encerclée par ces pensées qui encombrent mais te souviens-tu, lorsque tu m’as vu, de ce que tu m’as raconté ? J’entends ta voix, je la revois les yeux addicts à l’océan de ce lac devenu trop grand. Tu as écrit du bout des doigts le long de ton corps en désarroi, que la vie était au-dessus de toi. Me regardant droit dans les yeux, les tiens reflétant le bleu du ciel de tes pupilles aussi brillantes que le soleil. En souriant d’un air maussade, d’un sourire triste tu me contais les années, celles qui avaient beau passer, celles qui avaient beau changer, et ce malgré rien n’y faisait. Tu n’y voyais aucun changement malgré la luminosité. Tu restais enfermée dans des rêves où dedans tu y passais le plus clair de ton temps, comme une enfant mais ce rêve peu à peu t’est devenu trop grand. Tu aimais ce monde et de sa création tu étais rassurée. Tu te sentais en sécurité dans ce monde que tu t’étais créé. On s’y sent bien, on se sent loin et l’on retient que si l’on décide de garder les yeux fermés on ne verra jamais demain. « J’étais bien », tu m’as soufflé, tu t’en souviens ?

    Le marin

    S’éteindre au fil du temps comme on éteint la lumière

    Déteindre en rallumant les étoiles et les éclairs

    Dépeindre en s’éclipsant l’éclipse d’un ciel lunaire

    Dépareiller les navires aux flots du vent qui s’écoule

    Au travers de l’ennui qui t’aborde au sein de la foule

    Elle s’enfuit, cette foule désunie dans laquelle tu avais su te fondre

    Elle fond

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