Mémoires d’une femme en psychiatrie
Par Anna Di Ruza
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À propos de ce livre électronique
« Je suis morte, je crois, ou alors ce sont eux, qu’ils se réveillent enfin ! Regardez autour de vous, vous m’avez enfermée, enfermée pour guérir soi-disant.
Bienvenue dans les méandres de la folie humaine, de la mienne et de celle de la société. »
À PROPOS DE L'AUTEURE
Pour Anna Di Ruza, la poésie est devenue un exutoire depuis qu’elle a passé une partie de sa vie internée. En écrivant Mémoires d’une femme en psychiatrie, elle lève le voile sur ce qui pour elle est une des structures les plus controversées de notre siècle.
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Avis sur Mémoires d’une femme en psychiatrie
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Aperçu du livre
Mémoires d’une femme en psychiatrie - Anna Di Ruza
Nuit incolore
Au soleil couchant je réveille la lune
De mes pleurs et mes cris de misère
Mon esprit vagabonde de pensées en cauchemars
Corps usé par les ténèbres
Je ne suis pas folle, je ne ris pas.
Je suis triste et ravagée
Ma voix est brisée étouffée
Je me retourne encore et encore dans les lys de mes draps
Fille de la poussière
La souffrance me défigure
Je les vois tournoyer et s’esclaffer de mon châtiment
Ce n’est que
Mirage
Je ferme les yeux
Et me rend nue à la forêt et au ciel
Je ne suis qu’une étoile
Emportée dans le ciel noir.
Désespoir
Tout au fond, dans le noir,
Quand la lumière n’est plus qu’un souvenir,
Une triste étreinte vient nous envelopper, certain la surnomme désespoir,
Tel un monstre elle apparaît sombre dans le miroir,
Elle vient serrer notre cœur,
Lui fait remémorer ces instants où on pensait pouvoir y arriver,
Elle grandit à chacun de nos pas,
Elle nous tente sur le chemin des étoiles, dans l’obscurité brillante,
Lieux de paix où nous pouvons enfin nous assoupir pour l’éternité,
Faire des rêves et sourire du coin des lèvres,
Le désespoir nous prend par la main, seul le ciel sait combien c’est triste,
Il nous fait danser, virevolter dans un rythme effréné,
Jusqu’à ce que la plante de nos pieds nous brûle,
Que le soleil nous calcine,
Elle nous emmène alors 6 pieds sous terre,
Couchés seuls dans les ténèbres,
Le souffle coupé, la souffrance