Sombres lueurs: Florilège poétique première partie

Par Cédric Daguet

Sombres
Moments de solitude, amours absents,
Nuls espoirs, tourments...

Lueurs
Lumières infinies, fleurs de sentiments,
Coups de gueule, espoir envahissant...

Clins d'oeil à Chénier, Baudelaire, Mallarmé, Lautréamont, Rimbaud, ces textes de jeunesse puissent-ils démontrer que dans la noirceur figure souvent un brin de lumière, d'espoir.

• Langue: Français
• Éditeur: Books on Demand
• Date de sortie: 20 juin 2016
• ISBN: 9782322078134

Cédric Daguet

Né à Lille en 1971, Cédric Daguet, écrivant de la poésie depuis son adolescence, est aussi, photographe. Son univers poétique, entre vers classiques et modernes, est le fruit d'une part d'onirisme, de ses propres questionnements.

Aperçu du livre

Sommaire

Sombres lueurs

Dédicace

Sombres

Pitié nue

Évasion

Flots

Couleurs

Solitude

Introspection sentimentale

Pluie bleue

Rémission d'un nonchalant

Ton corps

Don Juan

Ah ! Te voilà, petite insoumise !

Guet-apens

Dans l'antre

Aria

Ô

Amarante

Patience

Le vide

Le papillon de tes lèvres

Toi qui ne connais point le réel

Feu

À nu

Je pleure

Lumière noire

Il est tard mon âme

Lueurs

La deuxième partie

Métamorphose

Trajet d'un pleur

Ode

Tactile

Invitation

Triste soleil vert

Défiance

Belles envolées

Ô que je savoure ce temps

Dans ce jardin de bonheur

Les étoiles de la vie

Mars

La fleur de ton regard

Les ailes du cheval Pégase

Par ma fenêtre

Clarté

Diamant

Le corps et l'esprit

Ses douces mains

Sous un ciel d'océan

Concrétisation

Dans la vaste étendue...

Comme envahi...

Tant de formes

Le souffle de la vie

Temps

L'issue

Page de copyright

Sombres lueurs

Florilège poétique

Première partie

Cédric DAGUET

Dédicace

Ne méprisez la sensibilité de personne. La sensibilité de chacun, c'est son génie.

Charles Beaudelaire

Sombres

Pitié nue

Par un beau jour, je suis sorti de chez moi.

Je suis parti, au loin, suivant mes pas.

J'ai vu, alors, des maisons s'écrouler

Sous l'assourdissant fracas des bombes,

J'ai vu, aussi, des innocents se faire tuer

Ou bien creuser leur propre tombe.

Le lendemain, j'ai suivi une sombre rue.

J'ai marché, marché. Je me suis perdu.

J'ai compris des affaires bien malhonnêtes

D'usage courant chez des gens de main

Gérant d'aucune façon claire et nette

Les finances de nombreux souverains.

Un dimanche, j'ai rencontré Dame Nature

Qui m'a parlé d'un monde immature.

Impuissant, j'ai vu se faire anéantir

Des forêts par de grosses machines

Asséchant les plaines, laissant venir famine.

Finalement, je suis rentré chez