Dès lors qu'échoit le soir…: poésie
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À propos de ce livre électronique
L’Obscurité
Siège des douleurs et des mélancolies
Cache des attentes inassouvies
Rêves d’Amour qui ne savent comment naître
Où les mots deviennent cris
Où la poésie sous la bougie
Diffuse des espaces
d’Espoir
Au cœur de votre âme…
Une poésie douloureuse et sombre qui scrute les ténèbres de l'âme mais qui sait aussi puissamment en tirer sa lumière.
EXTRAIT
"C'est à toi que j'écris...
Quand s'affole le cœur au printemps attendu,
C'est à toi que j'écris, toi qui tournes les pages
D'une histoire perdue entre mots et images
Sans le secret espoir de l'amour revenu.
Je me suis réfugiée dans le passage lent
De l'obscur à l'obscur, entre peur et névrose
De jeter au matin la cendre et la nécrose
De ce qui était toi, mon plaisir innocent.
Il n'est plus de présent à respirer sans toi,
Juste le besoin de parler à ton absence,
De m'humilier encor, vautrée dans la démence
De t'entendre toujours murmurer à mi-voix...
....Que résiste l'amour quand passe la saison.
Que j'aimerais chasser ces pensées qui m'habitent !
Guérissons-nous jamais des hommes qui nous quittent ?
Assurément le jour où j'oublierai ton nom."
À PROPOS DE L'AUTEURE
Rien ne prédestinait Michèle Appert-Brodowicz à devenir poétesse. Son amour de l’art des mots l’a conduite à les enrubanner pour exprimer des émotions universelles... en Poésie.
Au fil et au détour de ses vers, elle vous emmène vers la quintessence de l’intime que chacun cache ou ignore, alors qu’elle pourrait être le fondement de nos Êtres.
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Aperçu du livre
Dès lors qu'échoit le soir… - Michèle APPERT BRODOWICZ
Préface
Ces poèmes s’enveloppent de ténèbres par temps où le ciel est bas et qu’il écrase le vide.
Ils sont faits de mille peines et douleurs qui déplient leurs décombres dans les larmes retenues sur le fil des paupières.
Dans cette histoire perdue, qui va de l’obscur à l’obscur, cette poésie crée sa propre musique, sa propre danse.
Mais la souffrance ne nous interdit pas de croire à cette douce et tendre lumière qui frémit comme le désir, sous l’aube de printemps
Michèle Appert Brodowicz arpente son huis-clos poétique, dès lors qu’échoit le soir, enjambant les mots qui n’ont plus rien à dire, jusqu’au point qui joue son final.
L’Amour en sa clarté intime se tient là peut-être, à l’attendre pour la surprendre. Elle le sentira à la trace de ses pas sur le petit sentier qui s’enfonce dans le sous-bois baladin, au souffle de sa voix dans le désir murmuré qui retient la nuit, et lui dira enfin : « je t’emmène où je t’aime ».
Oh, vivement que surgisse le bonheur, ce moment précieux que l’on reconnait à sa brûlure intense.
Cher lecteur, je vous invite à explorer avec moi l’univers de cette œuvre sensible, émouvante, romanesque, qui a su trouver l’image et le mot exacts pour exprimer toutes ses émotions.
Yvan Tetelbom
Nul ne peut empêcher la nuit de tomber.
Il faut avant la nuit allumer ton flambeau.
Qui ne voit de jour, ne te cherche de nuit.
Quelque beau que soit le jour,
la nuit vient à son tour.
Proverbe français
Quand les mots ne parlent plus
Se bousculent les mots qui n'ont plus rien à dire,
De bons petits soldats, en rangs et garde-à-vous,
Esclaves résignés à vomir l'arrière-goût
De mes rêves perdus qui peinent à séduire.
Que sont ces mots, suppôts des oraisons funèbres,
Vestiges d'un chaos gisant dans les vapeurs
De mes regards noyés en un flot de douleurs
Qu'une âme trop usée protège des ténèbres ?
Où vont-ils tous ces mots, funambules fragiles,
Tandis qu'au bout du fil le point joue son final ?
Dois-je gommer ce point jusqu'au blanc virginal
Et que libres, enfin, les mots soient plus agiles ?
L'hiver...
Les heures avancent à l'endroit, à l'envers...
L'hiver, dans tous ses états, fait quelques pas de danse
Et sa robe en flocons toupinant en cadence
Épouse le venteux qui souffle de travers.
Et le temps charognard ricane de concert
Tandis que les corbeaux épient la blanche neige
Reposant sur les glands tombés du chêne-liège,
Et que s'ébroue le bois sous les coups d'un pivert.
Le décor parsemé de cristaux étoilés
Inonde les carreaux d'une clarté sublime
Et diamante le lit de la rivière intime
Révélant le brillant de lointains dévoilés.
… Mais se pose la nuit sur le fil des oiseaux,
Le long étirement de la forêt des ombres
Sur le sol infécond d'une terre d'encombres
Où seul le vent d'hiver cambre les fins roseaux...
Souffles rompus
Le vieil homme s'éteint brisé de lassitudes...
Le doux soleil d'hiver caresse le brouillard
Sur l'horizon raidi et les joues du vieillard
Au cœur endommagé qui broie ses solitudes.
Cassé par la douleur d'un corps en défaillance,
Il repousse la mort, croisée souventefois,
Qui lui vole l'ardeur et le laisse aux abois
Devant l'injuste loi de la vie en partance.
Le soir, enveloppé du linge des
