Du bout du coeur

Par Clémence Adam

"Du bout du cœur" explore les réflexions de Clémence Adam sur des thèmes tels que la vie, la mort, l’amour, ainsi que d’autres sujets variés. L’auteure partage ses pensées avec une grande sincérité, exprimant ainsi son désir de communiquer sa vision du monde aux autres. Trois poèmes sont spécialement dédiés aux personnes qui comptent le plus à ses yeux : ses parents, sa sœur, et l’écrivaine qui a nourri sa passion pour la lecture et l’écriture. Elle espère que ce recueil touchera profondément un public passionné de poésie.




À PROPOS DE L'AUTRICE

Dès son enfance, Clémence Adam a développé une affection particulière pour la lecture, et à l’adolescence, elle est tombée amoureuse de l’écriture, une passion qu’elle n’a jamais reniée. Pour elle, écrire est devenu une nécessité essentielle et la poésie s’est imposée comme son moyen favori pour exprimer ses émotions et émouvoir profondément les autres.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 13 déc. 2023
• ISBN: 9791042209186

Aperçu du livre

Vivre

Étoiles filantes, de la vie à trépas

Nous sommes de passage sur cette terre immense

De nos peurs invisibles nos cœurs volent en éclats

Dans un cri de douleur nous partons pour Byzance

Ainsi nous découvrons une meilleure vie

Dans ce pays lointain où il fait toujours chaud

Nos âmes grises qui étaient en sursis

Renaissent de leurs cendres au prix d’un lourd magot

L’innocence des jours fastes se révèle simplement

Et nous rappelle combien il faut aimer vivre

Sans se préoccuper des lendemains d’enfant

Qui arriverons bien vite et que nous devrons suivre

Sans pouvoir rien changer de ce qu’il adviendra

Mais que nous devrons, forts, affronter, courageux

Car cette vie donnée, ce cadeau précieux

Ne s’offre qu’un seul jour et ne se vit qu’une fois

Feuille blanche

Mémoire chancelante, innocence perdue,

Que dire à présent de ces rêves d’enfance,

De ces songes si flous qu’ils en ont disparu,

Laissant les innocents face à leur feuille blanche

Ils défilent dans leur tête et s’accrochent, ces sons

Trop forts qui résonnent dans leurs cerveaux-prisons

Rien ne peut soulager ces étranges maux de tête

Tout part en fumée blanche comme une cigarette

Prier ne sert à rien, elle viendra la camarde

Et elle emportera les puissants et les faibles

Sans faire de distinction, elle fauchera l’herbe

Qui poussait fièrement sans qu’on ne l’accable

Recevoir mille tourments et n’en garder la trace

Que dans une cicatrice qui transpire et menace

Le souvenir des coups ne paraît s’estomper

Que si un pauvre fou leur permet d’oublier

L’heure tranquille

Les ombres évanescentes d’un passé douloureux

Font revivre la mémoire des âmes vaillantes

Les instants partagés, les souvenirs heureux

Ne font plus