Cris et murmures

Par François Assibat

Cet ouvrage est un recueil de poésies.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 7 août 2013
• ISBN: 9782312012889

Aperçu du livre

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Cris et murmures

François Assibat

Cris et murmures

LES ÉDITIONS DU NET

22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

© Les Éditions du Net, 2013

ISBN : 978-2-312-01288-9

VIVRE

Vivre n’est pas subir ;

Vivre, c’est surtout

Jouir de son corps

Jouir de son esprit

Rechercher le plaisir

L’éprouver, le sentir,

Vibrer pour un désir

Et non crier pour un souffrir.

Pleurer pour un rire

Hurler de joie pour un sourire.

Même si tout est condamné,

Condamné à se flétrir

Même si vivre est une utopie ;

Seule la mort est irréversible ;

Et tu as le plus beau cul du monde ;

Mais en toi, bien loin en dedans

Il y a le tic-tac d’une bombe,

Il y a une révolte qui gronde !

Devant ce cul unique et merveilleux

Je me prosterne à genoux

Pour de toute mon âme l’embrasser

Et faire de vous des envieux.

LA PEUR

Vous aimez avoir peur,

La peur physique

En saut à l’élastique,

La peur montée d’adrénaline,

Celle qui vous fait dépasser la ligne,

Celle qui ne dure que le temps,

D’un seul battement de cils

Qui vous fait crier « Maman » !

Belle peur, bien imbécile.

Foutaises !

La peur, véritable et douloureuse

Unique, violente et impérieuse,

Je la connais.

Elle consiste à perdre

Sa raison de vivre

Tout en ayant peur de mourir ;

Elle consiste à lutter

Contre une fin programmée,

Elle vous pousse à dérégler l’horloge,

À courir encore et encore

Jusqu’à s’écorcher la gorge

À force de crier à mort ;

À mort la mort ;

Et si tu peux la vaincre

Alors tu apprendras ;

Car alors, elle t’accompagnera

Fidèle jusque dans tes rêves.

Avec elle il te faudra vivre.

Car elle ne te quittera plus jamais

ODE À TON CUL

Il est doux, il est rond

Charmant et soyeux

Il me brule les yeux.

Et mon cœur est en rebond ;

Agressif, expressif

C’est l’ultime récif

Ou je veux m’échouer !

Et encore le caresser,

Sublime et intime

En lui je m’abime ;

Qu’en moi jamais

Ne meurt le désir,

Et si sous le vent

Tes jupes se troussent,

Sur mes lèvres en