Écrire ou mourir… - Tome 2

Par Manon Loisvaine

"Écrire ou mourir..." est un ensemble de poèmes constitué de haïkus libres, triés par thèmes. Dans cette œuvre, Manon Loisvaine s’octroie une grande liberté d’expression, que ce soit dans la structure des vers ou dans le choix du vocabulaire. Les sujets abordés incluent la vie, la nature, l’art et l’acte d’écrire, qui sont explorés dans le premier tome, ainsi que les mouvements du corps, les émotions et le féminisme, qui sont au cœur du deuxième tome. Profondément ancré dans une perspective féministe et orientée vers la quête de liberté, ce recueil invite les lecteurs à un voyage intérieur, à la fusion d’images et d’émotions, de pensées et de la vie elle-même.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Manon Loisvaine a commencé à écrire de la poésie depuis son adolescence. En 2008, elle a été sélectionnée lors d’un concours de poésie organisé par l’association Culture Francophone et les éditions Mémoires et Cultures, ce qui l’a amenée à être publiée dans leur Anthologie. Après avoir écrit trois romans, elle est retournée à la poésie, cette fois en écrivant des haïkus. Elle apprécie la brièveté de cette forme poétique, qui lui permet de mêler pensées et émotions.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 20 déc. 2023
• ISBN: 9791042209766

Aperçu du livre

Préface

Préface…

Pré-face.

L’avante la face.

L’avante face c’est pile.

Mais nulle pré-pile parce qu’alors on en revient à la bougie !

Et peut-être la faudrait-elle ? La Terre n’a plus de batterie…

Commencer à écrire la préface de ce tome 2 des poésies de Manon Loisvaine, comme elle me l’a demandée, m’honorante, et alors que sa lecture m’anime encore, c’est forcémente laisser rejaillir, joueuse, une part d’enfance.

L’enfance dans toute ce qu’elle a de simplicité exsangue, de liberté farouche, de naïveté espiègle, d’émotions dévorantes, d’élans gourmands.

Se promènent sur ses pages les images, et de nombreuses personnages en de nombreux passages, écureuils, baleine, méduse, chatte, chouette !

Manon fronce les sourcils et se défait du corset imposé des pieds, à la manière de ceux de nos sœures chinoises longtemps entravées en des lanières serrées.

Elle compte bienne compter comme cela lui chante.

Un pied en moins ? Saute à cloche-pied vers le vers prochain !

Un pied en plus ? Tu n’y courras que plus vite.

Elle, veut transmettre ce qu’elle vit. Retenir l’instant savouré qui l’inspire ; ou au bord de la chute qui l’aspire, se retenir.

Oui Manon noues donne envie d’écrire comme ça vient, sans doute, sans s’embarrasser de rien, de s’embraser de toute, d’embrasser toutes. Elle se débat. Se bat. S’ébroue. S’ébahit. S’ébat.

Et se faisante, elle