Le bébé endorphine
Par Claire Ribet et Laurent Ribet
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DES AUTEURS
Laurent Ribet habite l’île de la Réunion tandis que sa sœur Claire Ribet réside en France métropolitaine. Pour Claire, l’écriture est un besoin physiologique alors que pour Laurent, c’est un instinct primaire.
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Aperçu du livre
Le bébé endorphine - Claire Ribet
Pour vous
Je peux écrire pour vous. Je peux vous écrire de belles choses et des choses moins belles. Et « ça dépend du référentiel, mon petit Yanis » ! Une ligne et ça passe. Tout passe, avec la patience. J’ai la patience de vous aimer sans retour.
Les loups, vous aimez les loups ? Je ne sais rien d’eux et ils savent tout de moi. Ils m’attendent, je ne sais où, un sommet, une montagne, là où il fait froid. C’est corporel, la fusion à l’animal, free style, à tous les coups vous allez dire que c’est confus, quelque peu décousu, un brin désorganisé…
Les bases, elles n’y sont pas. L’ADN est bafoué, baisé, biaisé. Je lui ai dit que je l’aimais et je l’ai appelé « papounet », mon père, ce héros. Un filament d’ATCG. C’est dans les gènes. Inné, acquis, les deux peut-être… mais je vais vous l’écrire, c’te putain d’épaule du Dauphin !
Magie
Tu m’as dit « la magie de tes mots », ce doit être un écho à ton rire, si communicatif. J’ai des stigmates sur les bras mais le cœur encore chaud. Ce sont les gens comme toi qui le font battre de plus belle. Il y a sur mon sein gauche ce tatouage, tu le découvriras, qui annonce une renaissance. Ta force et tes failles, merci d’avoir tout partagé. « Conduis-moi où tu es mieux », jusqu’aux étoiles, et moi je volerai celles qui brillent dans tes yeux !
Le pont
Quand on saute d’un pont, la première impression c’est la lévitation. On vole, on vole et on attend l’impact. Je ne crains pas de mourir, je n’ai pas craint de mourir. C’était quitte ou double.
Planer, c’est pour les oiseaux, l’envergure des ailes qui s’engouffrent dans le vent. Planer c’est animal, un instinct, une survie.
Tu me demandes si je t’ai aimée, oui, je t’ai aimée plus que la Vie. Tant et si bien qu’une partie de moi est aussi morte dans tes bras…
Turquoise
Ça va me manquer, les délires musicaux du voisin d’en face. Elle va aussi sacrément me manquer, la satanée cloche du cloître Saint-Salvy ! Et ta tête sur mon oreiller, Amour, tu ronronnes comme un chat, mon bébé…
La parano de ma propriétaire, son plancher en chêne ou peut-être en acajou (je sais pas), la télé qui marche pas (mais qui fait office de décor, c’est déjà ça) !
Léger comme une phyto, à doses thérapeutiques.
Je préfère à présent les quartz roses aux roses blanches, pourtant égales en Beauté. Puisque… je t’ai choisie.
Ce que j’aime le bleu de tes yeux ! Il me rappelle les eaux turquoise de l’Océan Indien. Le soleil se lève dans ton regard. L’essentiel, pour moi, c’est la confiance. Mais il ne s’agit que de mon humble opinion. J’ai souvent eu si peur de me tromper… d’équation, de logique, de résultat.
Tu m’as engueulée ce matin pour la toute première fois, brièvement, puis tu t’es immédiatement excusée. Tu sais, j’ai trouvé ça trop chou 😊.
« Ose m’apprendre et je t’apprendrai en retour ». La diffusion et l’osmose, nous allons voyager, maintenir l’équilibre. Je crois que l’essentiel, c’est la confiance.
Alors c’était donc ça, un « nid d’amour » ?
Derrière les nuages
Un rayon de soleil qui passe à travers une gouttelette d’eau, ça donne un arc-en-ciel. Et quoi de plus réjouissant que le spectacle de ce spectre multicolore ?
« Le miel n’est pas le miel sans le vinaigre ».
La douleur fait partie intégrante de la vie. Elle est son commencement, elle est sa finalité, elle la ponctue. Dans le texte, c’est une virgule, elle vient casser la phrase, elle marque une pause… oui, mais bien souvent pour l’enjoliver !
C’est une question de contraste. Comme un artiste joue avec les couleurs, les nuances, pour mieux faire ressortir la lumière.
C’est parfois dans les plus grandes peines que naissent les plus grandes joies.
Alors, Aude me l’a appris, à relativiser. Donner à chaque chose son ordre d’importance. Comme cette pub que j’aimais tant étant petite, elle disait : « Keep walking », « continue d’avancer ».
C’est un fil conducteur, mythologique, ne pas le lâcher. C’est une épreuve, un test, dont il faut sortir victorieux. La victoire, c’est accepter de vivre. Pour le soleil, pour les nuages, pour l’arc-en-ciel. Pour le bonheur d’être ici et maintenant. Pour le bleu de tes yeux et l’éclat de ton rire.
Parce que l’espoir est bien réel, que je le touche du bout des doigts. Que sa chaleur est un soleil, une boule de feu qui palpite au fond de moi. Comme un volcan, qui déverse son amour sur le monde tout entier.
Tes mots
Tu m’as dit : « ton corps est un poème », et je crois bien que c’est une des plus belles choses qu’on ne m’a jamais dites.
Est-ce à cause des tatouages ? Sur ma poitrine, cet impact de balle, du 9 millimètres, je crois que je suis morte…
Ce dessin, tu as posé tes lèvres dessus, merci, je suis enfin ressuscitée !
Ma ligne de vie, mon loup blanc, ta chienne a posé son museau pile dessus… Dis-moi, a-t-elle reconnu son ancêtre ?
Tu me caresses le dos avec tendresse et je sens que « tu balades, tout au long du tien, une putain de tristesse »…
Tu as besoin d’être rassurée, qu’on te protège : viens contre moi, mon épaule est solide, elle a abrité plus d’une peine. Et accueille-moi contre la tienne,
