Si loin, si près: Recueil de poésies

Par Axel de Saint-Just

Un éloignement difficile à supporter.

En fin de carrière, Axel connaît une rupture professionnelle. Il doit quitter sa femme temporairement et c'est une douleur. Ils se promettent de se retrouver très régulièrement pour supporter cette distance. Pendant des mois, il vivra comme un étudiant, taraudé par de multiples questions comme : « Qui suis-je », « Que devient-elle, elle qui est restée sur place ? »
Ce recueil dévoile ses pensées au cours de cette solitude forcée, il est aussi une nouvelle déclaration d’amour avant qu’ils puissent se retrouver.

Laissez-vous entraîner par ces poèmes qui abordent les thèmes de la solitude et de la douleur, mais aussi de l'amour !

EXTRAIT DE LOIN DE TOI

Lorsque je te quitte à l’aube, le lundi,
l’esprit couleur muraille, la houle dans la tête,
une tristesse me saisit,
mes nuages intérieurs annoncent la grêle et la pluie.
Et je m’éloigne en me faisant violence.

Mille liens nous unissent,
messagers de l’espace,
ondes mystérieuses.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Depuis son plus jeune âge, Axel de Saint-Just écrit des poèmes. Il a occupé des postes variés au sein de l’Etat, puis des collectivités locales, car il a toujours été attiré par le service public et les relations humaines. Curieux du monde qui l’entoure, il aime découvrir des domaines divers et variés comme l’histoire, la littérature, ou les langues étrangères, et faire partager aux autres ce qu’il ressent, ou ce qu’il voit.

• Langue: Français
• Éditeur: Publishroom
• Date de sortie: 20 juil. 2017
• ISBN: 9791023606317

Aperçu du livre

Pecassou-Camebrac

À DISTANCE

JE TE LAISSE EN BOURGOGNE

Dans la simplicité du quotidien,

Tu me faisais écouter l’heure qui bat, ici et là,

vivre les rythmes et les saisons ;

merci de m’avoir fait aimer le temps qui passe, voluptueusement !

Souvent, ensemble, nous marchions,

admirant les chevaux et leur élégante crinière,

écoutant les oiseaux régler quelque chicane, avec un cri strident,

faisant hurler les chiens lorsque résonnent nos pas ;

merci de m’avoir fait aimer l’espace !

Nous admirions ensemble les collines de Bourgogne,

les rochers saillants du Dijonnais,

les vignes de la « côte » aux feuilles gorgées d’or, à l’automne