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Cocktail d'instants passionnels
Cocktail d'instants passionnels
Cocktail d'instants passionnels
Livre électronique154 pages1 heure

Cocktail d'instants passionnels

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À propos de ce livre électronique

Les divers états de l'Amour, la femme, les rencontres amoureuses, réflexions et des vécus amoureux, les sentiments de l'enfant de l'adolescent, de l'adulte, les événements amoureux. Poésies, petites nouvelles, textes...
LangueFrançais
Date de sortie4 avr. 2013
ISBN9782312009513
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    Cocktail d'instants passionnels - Arnaud Le Magourou

    cover.jpg

    Cocktail d’instants passionnels

    Arnaud Le Magourou

    Cocktail d’instants passionnels

    Les états de L’Amour

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    Image de couverture :

    Croquis de Marie Renaudin, Janvier 1992.

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-00951-3

    Prologue

    L’INCONNUE

    Le tapis roulant l’emmena vers les départs, un bref regard, le train était en partance. Hâtant le mouvement, la main assurée sur la rampe, elle grimpa à l’intérieur du wagon, le train démarra.

    Arrivée à destination sur la place de la gare, l’inconnue frissonna, traversa le jardin la séparant de l’atelier ; les odeurs de l’été passé étaient perceptibles, elle frappa à la porte, l’ouvrit, un geste amical la rassura.

    Des chevalets invitaient au travail, elle se dirigea vers le gros poêle rond, se réchauffa ; d’habitude, elle s’installait à proximité.

    Un espace discret lui était réservé. Laissant glisser son manteau à terre, elle se déchaussa, détacha son porte-jarretelles, roula le long de ses jambes ses bas, offrit à ses cheveux la liberté, prit le temps de dégrafer les boutons de son gilet.

    Une musique aérienne la portait déjà, son corps oscilla. Sa jupe avait quitté ses attributs, plus qu’un petit effort elle se retrouva nue, un drap l’attendait.

    Un brouhaha attira son attention, la mélodie qu’elle avait choisie se répandit plus forte. L’espace près du feu de bois l’invitait à vivre en mouvement, au rythme des sons.

    Le drap glissa sur le tabouret, la pudeur était de rigueur malgré sa nudité. Les poses se succédèrent spontanées, régulières. Parfois l’harmonie mêlée des sons et des mots, s’enveloppant l’un l’autre, attirait le rêve, l’imagination, l’attraction, la répulsion, les sentiments de l’amour, les passions défilaient semblables à des tableaux ; Le corps vibrait, déliait, dénouait les nœuds.

    Au crépuscule, elle serra ses amis dans ses bras, caressa le chat près du poêle, quitta l’atelier de sa liberté, son esprit désaltéré.

    La mystérieuse impalpable regarda les lumières de la ville s’éloigner, arrivée à la gare Montparnasse, s’engouffra à l’intérieur du métro, prit le chemin de sa providence.

    MCLM

    Chapitre I

    LA MUSE, FORCE D’ATTRACTION

    Ma demoiselle

    Ma demoiselle que vous êtes belle, il me faudrait plus que des ailes pour vous emmener au ciel, surplomber les nuages.

    Ma demoiselle que vous êtes gracieuse, il me faudrait une face malicieuse, pour attirer votre regard sur mon passage.

    Ma demoiselle que vous êtes désirable, il me faudrait être moins misérable pour déposer à vos pieds mes hommages.

    Ma demoiselle que vous êtes triste, il me faudrait plus que de simples artifices pour vous offrir, un tout autre message.

    Ma demoiselle que vous êtes délicate, il me faudrait devenir acrobate pour vous faire danser, sans mauvais guidage.

    Ma demoiselle puis-je me présenter sans marivaudage, pour vous séduire, vous conduire au plus doux mariage !

    Ma demoiselle vous êtes de si haut lignage, je ne puis user d’un quelconque maquillage, pour créer un vrai mirage.

    Ma demoiselle vous êtes sans outrage, votre pureté en otage jamais n’eut pénétré, mon petit coin de pâturage !

    Ma demoiselle vous êtes ma muse, j’en appelle à tous mes subterfuges et traverse tous les rivages.

    Ma demoiselle vous êtes ma plus belle image, je cueille et emporte avec moi, le moindre de vos suffrages.

    Ma demoiselle vous si belle autant qu’irréelle, je me rebelle en verbiage, pour un jour quitter mon vagabondage.

    Cœur d’incandescence

    Dans ce sein où le cristal de feu d’or, perfection née de la fusion, corps et âme,

    Œuvre céleste, d’où jamais ne s’éteindra l’incandescence embrasée de flammes,

    Pourvue de tentacules, où se consume l’ardent de notre cosmos étoilé d’extases,

    Sortilèges, filtres d’amour, nous voguons vers l’allégresse de sérénité en phase.

    Cette poitrine diffuse ses charmes en profusion, dans une euphorie orgasmique,

    Fortune, prospérité brûlent les fervents en vénération d’affection psalmodique.

    L’enchantement de ces béatitudes célestes tourmente, dévore, enflamme en culte

    La liaison passionnée, fiévreuse, en abondance de petites joies même aux incultes.

    Deux petites flammèches euphoriques s’effleurent, se chatouillent de jouissance.

    Les palpitations aguerrissent les sens pointus, épineux en liaison de jouvence.

    Parfum de délices harmonieux aux senteurs fuguasses, inaltérables, insondables

    Nébuleuses de tendresse câline si touchante, affectueuse en larmes impénétrables.

    Cajolée, l’attachante soufflerie de feu fonctionne en dialogue de réaction,

    Subtile mélange des fluides dans l’énergie exaltante de la fournaise du lion.

    Les sentiments glissent avec délectation, sur la peau brûlante des délices.

    Rivage brumeux laisse à nouveau la tempérance, reposer sur son lit de lys.

    Harmonie

    Par le froid, agitant mes mains glacées et gelées, je portai sur mon dos le poids de la peine, surpris qu’à cet endroit dans une noirceur si profonde et si dense, qu’avec elle, la connexion intervint.

    La lumière surgit aveuglante palette d’une insondable couleur, le regard enjoué, imprimé, gravé me parut si doux mêlé de peine et me fit frémir d’émoi ! Le visage de merveille m’apparut de porcelaine pour y retrouver ma

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