Couleurs d'Hypnose: Recueil de poèmes
Par Stéphane Weiss
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À propos de ce livre électronique
À PROPOS DE L'AUTEUR
Stéphane Weiss est né à Nancy en 1967. Ingénieur de formation, c’est un passionné de peinture et de poésie, en résonance notamment avec les œuvres impressionnistes et la poésie de Verlaine, Rimbaud, Mallarmé et Char. Après un premier roman Seules les traces, Couleurs d’hypnose est son premier recueil de poésies publié.
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Aperçu du livre
Couleurs d'Hypnose - Stéphane Weiss
Mon pays
Les battements d’ailes sur la fleur
De tes yeux m’emportent vers
Le pays d’où l’on ne revient jamais.
Mais ton sourire est une hirondelle
Qui m’envole sur le ciel
De ton visage pour regagner
Le pays de ton cœur
À la Brune
Éclipse éparse au centre de ce soleil roux
Qu’une dentelle distille à ce carreau glacé :
Ajournement fauve des ires ou des courroux
Qu’évince incendié le cyan de cieux verglacés !
Ô belle brune dont les charmes allument
La braise aux tons froids ultimes et consument
En ces sombres cendres de rubis nocturne
Le cuivre et l’or du feu visage diurne.
Gèlera-t-il en givre de larme salée
L’embrun transi d’émotion perlant à ma joue ?
Sera-t-il en échos d’aquarelle exhalé
Le prélude empourpré que cet orchestre joue ?
Ô belle brune puisque tu ne dures
Que le temps court d’un tison de froidure
Ma plume tente là d’une encre alumne
De hisser ton hymne en sylve à la hune
Absente et cheire
Absente et cheire de ma hantise estivale,
Ma belle et si chère méridionale,
J’adresse à la nue un feu de mélancolie
Et celle-ci apaisante et charnue,
Du verbe voyageur de Vasco m’a lu
Ce qui, sans un souffle, aurait pu être tu,
Un murmure de douceur inattendue :
Ta présence, au sud ce matin entrevue,
Ton parfum d’océan ou de frêle ancolie :
Fragrance d’espoir que porta dans sa voile
Un vent chaud venu du proche Portugal.
Atitude
Bienfait de passiflore :
Ce rêve où l’insomnie s’endort.
Je vois à ma paupière éclore
La chimère lampadophore,
La brune sur l’Amazone d’or,
L’altitude où le plaisir est métaphore :
En canot sur la canopée,
Vagabond de la nue, je rôde,
Entre deux eaux m’érode
Sur ce corps émeraude.
Épris de la sirène de chlorophylle
Je caresse solitaire chercheur d’île,
D’Elle, vers l’ultime havre où converger :
De l’aréole nourricière endormie
À l’œil de délices matures épanouis.
Je savoure l’ivresse de l’altitude !
Amazone
Époque hantée d’oxydes de fer et d’atomes.
Ère de stress, d’obscène intoxe, de zircone.
J’oublie, moi, la brèche en la couche d’ozone
Et rêve de rimes qui sont aux vers chromosomes.
Noctambule évadé du pays de l’axiome,
Une brise évasive aspire mon cœur de môme :
J’arpente ivre un chemin dans les pas du Grand Meaulnes,
Épris d’une secrète et troublante amazone,
Sentinelle ambre aux yeux d’encre et carquois jaune,
Qui décoche à mon souffle coi, mon corps aphone,
D’une flèche, le trait adéquat, pur symptôme
De ce qu’elle me tient par le cœur en sa paume.
L’entente inlassable encore entre nous synchrone ?
Ci, je t’en conjure, ô toi, ma secrète icône.
Balade au fil de l’eau
L’âme imagine, se tient sur le seuil
D’un voyage au cœur même des couleurs :
Balade des sens, éloge de l’œil
Où j’aperçois du fleuve les lueurs,
Un hymne aux courbes, aux tons enjôleurs.
S’enroulent la Seine, l’Epte, les villes.
Lovée dans la boucle d’un cingle : une île.
Ci, Port Marly, le lavoir de Camille,
Mantes de sa hauteur dans l’onde oscille.
J’en garde en mon cœur gravée l’estampille !
Un autre écho : une impression m’accueille
En douceur, en délices de couleurs :
Celles sur le lin de Claude à Vétheuil :
Les barques sur la Seine, les baigneurs,
Les bateaux leurs panaches de vapeur.
L’eau et la couleur dans une autre idylle
Où l’émotion les sentiments défilent.
Bougival, Vernon, Giverny scintillent,
Dans les reflets ont élu domicile.
J’en garde en mon cœur gravée l’estampille !
Et quand bien même au soir le jour en deuil
Le verbe aux teintes succède en chanteur,
Devant la lumière en déclin se recueille :
Hommage ami aux peintres précurseurs :
Artistes de Pourville, de Harfleur,
Vos pinceaux et vos palettes distillent
Des brumes bleues, des peupliers graciles