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Écrivez-moi d'amour
Écrivez-moi d'amour
Écrivez-moi d'amour
Livre électronique305 pages2 heures

Écrivez-moi d'amour

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À propos de ce livre électronique

Lettres parlant d’amour, de l’Amour, de la relation de deux êtres que rien ne destinaient à vivre une histoire aussi complète. Agnès et Martin se sont rencontrés au cour d’un diner, chez une amie commune, Liliane. Au fil de la conversation, Martin dit à Liliane : - « Je cherche un scribe pour m’aider à écrire un livre de réflexion, je me sens incapable de mener à bien ce travail seul, j’ai des idées, et je ne vois pas comment les articuler et comment les formuler ». - « Pourquoi pas le proposer à Agnès, elle est en cour d’écriture de sa biographie… ». Agnès, ne parait pas très emballée, mais polie - « Pourquoi pas ». S’en suit un échange d’adresse et une invitation à se contacter. Quelques semaines plus tard, Agnès retrouve un petit bout de papier au fond de son sac, et se rappelle la proposition qu’elle avait lancée sans grande conviction Martin. Et en voici l’Histoire.
LangueFrançais
Date de sortie11 juin 2013
ISBN9782312011165
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    Aperçu du livre

    Écrivez-moi d'amour - A. & M. Ousia

    cover.jpg

    Écrivez-moi d’amour

    A. & M. Ousia

    Écrivez-moi d’amour

    Redites-moi des choses tendres…

    LES ÉDITIONS DU NET

    22 rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes

    © Les Éditions du Net, 2013

    ISBN : 978-2-312-01116-5

    À ceux qui savent aimer.

    Chanson écrite en 1929 par : Jean Lenoir,

    Refrain

    Parlez-moi d'amour

    Redites-moi des choses tendres

    Votre beau discours

    Mon cœur n'est pas las de l'entendre

    Pourvu que toujours

    Vous répétiez ces mots suprêmes

    Je vous aime

    Vous savez bien

    Que dans le fond je n'en crois rien

    Mais cependant je veux encore

    Écouter ces mots que j'adore

    Votre voix aux sons caressants

    Qui les murmure en frémissant

    Me berce de sa belle histoire

    Et malgré moi je veux y croire

    Il est si doux

    Mon cher trésor, d'être un peu fou

    La vie est parfois trop amère

    Si l'on ne croit pas aux chimères

    Le chagrin est vite apaisé

    Et se console d'un baiser

    Du cœur on guérit la blessure

    Par un serment qui le rassure

    Prologue

    Lettres parlant d’amour, de l’Amour, de la relation de deux êtres que rien ne destinaient à vivre une histoire aussi complète.

    Agnès et Martin se sont rencontrés au cour d’un diner, chez une amie commune, Liliane.

    Au fil de la conversation, Martin dit à Liliane :

    – « Je cherche un scribe pour m’aider à écrire un livre de réflexion, je me sens incapable de mener à bien ce travail seul, j’ai des idées, et je ne vois pas comment les articuler et comment les formuler ».

    – « Pourquoi pas le proposer à Agnès, elle est en cour d’écriture de sa biographie… ».

    Agnès, ne parait pas très emballée, mais polie

    – « Pourquoi pas ».

    S’en suit un échange d’adresse et une invitation à se contacter.

    Quelques semaines plus tard, Agnès retrouve un petit bout de papier au fond de son sac, et se rappelle la proposition qu’avait lancée sans grande conviction Martin.

    Et en voici l’Histoire.

    Ces lettre sont retransmises, accompagnées de leurs dessins, seul quelques passages sans intérêt ont été écartés, les prénoms ont aussi été modifiés.

    Avant-propos

    AGNÈS. LE 24 MARS

    Cher Monsieur,

    J’ai repensé à votre projet d’écriture. Cela me parait à la fois curieux et intéressant.

    S’il s’avérait que ce ne soit pas que la simple idée d’une simple soirée, je me sens capable de tenter de vous accompagner dans ce projet.

    Avec mon meilleur souvenir,

    Agnès

    ~ ~ ~

    Martin : En réponse à votre lettre du 24 avril.

    Chère Agnès,

    Il est établi que les (grands) esprits se rencontrent…

    Ce matin, je repensais à cette idée folle que je lançais vendredi dernier. Effectivement ce projet n’est pas une réflexion d’une soirée. Cela fait quelque mois que j’y réfléchis.

    Pour être franc le terme que j’ai employé était : « écrire une thèse », je ne sais si ce serait le mot exact, mais toujours est-il, que je sens le besoin de mettre en forme quelques réflexions, réalités, ou impressions, que ce soit pour les autres ou tout bêtement, pour moi-même.

    Ne faisons pas le procès de la psychologie...

    Je suis prêt à me mettre au travail pour mener à bien ces élucubrations. Comme je vous le disais, je suis persuadé qu’il m’est nécessaire d’avoir en face de moi « un contradicteur », ne serait-ce que pour préciser mes pensées. Et, de trouver les mots justes à employer pour être bien compris.

    Beaucoup de mots pour te dire que j’apprécie la spontanéité de la réponse à cette demande.

    À bientôt de te lire.

    Amicalement.

    Martin.

    *PS- je m’excuse pour le tutoiement, il me paraissait naturel.

    ~ ~ ~

    Les « mille et une » lettres

    Quelques communications téléphoniques…

    Un Week-end du 7 et 8 mai.

    De prise de contact.

    De travail exploratoire.

    De reconnaissance de l’autre.

    De connaissance de l’autre.

    Bref, un week-end bien rempli !

    Agnès : Le 9 mai, Mardi soir

    Cher Martin,

    En feuilletant un bouquin de « Salomé » pour trouver des matériaux pour ta construction, voici ce que je trouve :

    « La pire des privations est de ne pas savoir découvrir et utiliser le meilleur de nous-mêmes… Il y a partout des affamés, des sous-alimentés, des boulimiques du cœur et des obèses de la demande. Pour ceux qui n’ont rien à donner que de la violence et le désespoir de leur manque. Peu d’entre nous sont capable de s’ouvrir et de recevoir dans l’abandon et la confiance, de se donner sans s’amoindrir, vivre l’échange comme le partage et ont comme une intuition, un dû ou une perte.»

    C’est ainsi que j’analyserai, si j’avais à le faire (et je ne suis pas gênée pour le faire), le week-end précédent. Moins se priver, s’ouvrir et recevoir, etc. En est-il ainsi de ton analyse ? Tu as, à l’heure où j’écris, 5 jours et 6 nuits pour y réfléchir, à moins que tu le fasses plus vite et veuilles m’appeler jeudi soir…

    Autre devinette, celle-là plutôt drôle: j’ai retrouvé ce que tu ne trouvais pas, et que tu avais perdu; c’était en lieu sur, et même très sur. A toi de deviner lequel.

    Nous n’avons pas précisé si notre prochain rendez-vous était en « catégorie-travail ou en catégorie-luxe ». Alors ?

    Je t’embrasse,

    Agnès

    ~ ~ ~

    Mardin, message du jeudi 16 mai.

    Agnès, La jeune femme aux yeux malicieux,

    Au visage rayonnant et à l’expression corporelle inattendue.

    ~ ~ ~

    Agnès le 16 mai.

    À L’homme au sourire tendre,

    Martin,

    Cette minuscule lettre t’arrivera je l’espère peu après mon départ pour Saint-Martin, jeudi.

    Devinette : Qu’est-ce qui est rond, lumineux et très, très simple ?

    Tu peux répondre par formule (pourquoi pas magique) ou par tout moyen à ta convenance. Solution dans ma prochaine lettre.

    Tendrement,

    ~ ~ ~

    Agnès, Le 17 Mai, message,

    Martin cher’ i,

    Autre devinette :

    Qu’est-ce qui parait long, difficile, et pourtant bien rempli ?

    Je t’embrasse amoureusement comme je m’étonne de savoir le faire et cela fait partie du « hum…’

    A samedi.

    Agnès, dite « la magicienne »

    ~ ~ ~

    Agnès, Le 18 mai, message,

    A l’homme doux et confiant,

    Oiseau posé sur mon épaule

    Pour m’accompagner dans la vie,

    Martin,

    Je suis toute entière en amour de toi, tendre et espérante. La vie me parait belle : présente et celle aussi à venir à tes côtés.

    Je t’aime tendrement,

    ~ ~ ~

    Agnès, Le 18 mai,

    Tendre Martin,

    Voici la solution. Demain ou après demain je recevrai la tienne. Nos lettre se croiseront mais justement je tiens à envoyer celle-ci avant de recevoir la tienne : ainsi mon rapide commentaire de cette soirée-nuit-début-de-matinée ne sera pas influencé par le tien.

    Commentaire à chaud : c’était très, très, très bon, doux tendre, barbare, intense, et calme tout à la fois.

    Commentaire à tiède (milieu d’après-midi): tu as tort de me dire que je suis en train de glisser vers… Je ne me rappelle plus les mots exacts, mais tu laissais supposer que j’avais pris une résolution que je ne tenais pas. D’abord je n’ai pas d’autre résolution que celle de faire ce qui me semble juste, honnête d’abord, pour moi et pour toi et, dans d’autres moments, pour Michel. Ensuite, ce que t’ai dit le premier week-end était plutôt destiné à te protéger. Je ne savais pas quels espoirs tu pouvais nourrir à la suite de ces deux jours.

    Étais-tu l’homme d’aventures brèves, tout aussi nombreuses qu’intenses ou l’homme désireux d’entretenir avec une femme une relation exclusive, stable, durable. Dans ce cas il me semblait malhonnête de me taire. Mais ne sachant trop que dire, je t’ai laissé sans doute penser que je voulais seulement une relation physique, très « balisée », respectant à tout crin ma liberté.

    Oui, j’ai besoin de respecter ma liberté et je t’ai expliqué pourquoi.

    Non, je ne serais pas capable de n’entretenir avec un homme qu’une relation physique. Je ne peux pas me découper en tranches.

    La seule chose que j’ai sans doute à te dire à ce sujet est que je suis sincère dans mes sentiments et dans ma façon de les exprimer. Cela s’est vu cette nuit…

    Aussi je n’ai aucune crainte quant à d’éventuels « dérapages ». Vivons l’instant comme il se présente. Par contre, ne t’oublie pas dans l’histoire. Si cette situation « double » te gène, parle m’en.

    Depuis 15 jours ; je t’écoute et t’observe. Il semble que tu trouves ta place… et j’aime cela… je me sens unifiée par le moment (que nous venons de passé). Bien dans la tête. Bien dans le corps, bien dans le cœur. Un peu comme un instrument que l’on vient d’accorder.

    Et toi ? L’accordeur d’orgue de barbarie ? Je rêve au week-end.

    Je t’embrasse doucement.

    ~ ~ ~

    Martin : Samedi 19 Mai.

    A la belle Agnès,

    Celle qui change, dans son corp,

    Celle qui change dans sa tête,

    Celle qui change dans son travail,

    Celle qui change dans son cœur,

    De l’amoureuse de tant d’amour donné,

    Cadeaux d’amour,

    Cadeaux de tendresse,

    Cadeaux de caresses,

    Plaisir de lire,

    Plaisir d’écrire,

    Plaisir de toucher,

    Plaisir de parler,

    Communication en tout sens,

    Communication dans tous les sens,

    Il pleut, c’est le déluge d’eau, de grêle…

    A tout à l’heure,

    Le rayon de soleil.

    Lequel éclaire l’autre,

    Qui renvoie ces rayons ardents,

    Miroir aux alouettes,

    Miroir grossissant,

    Miroir qui embellit la vie, à embellit le cœur,

    La magicienne sourieuse qui grandit tous les jours,

    Jours de fête, nuits de fête.

    Martin.

    ~ ~ ~

    Agnès, Le 21Mai.

    À Martin,

    Roi de mon cœur,

    De mes rêves et de ma réalité,

    Prince de mon corps, présent et je l’espère à venir,

    Et de mon âme réunis,

    Chevalier de ma vie

    Ah, Martin, ce que de mal, j’avais à te quitter ce matin ! Il y a des jours où je manque de courage et rêve de facilité. La facilité c’est rouler vers toi, arriver et voir ta joie, te regarder, écouter le plaisir d’être ensemble, se parler, me laisser bichonner, aimer, enlacer, caresser, me laisser aller vers ce fleuve de tendresse qui m’attend en ta présence. Qu’il était difficile de remonter sur la berge ce matin !

    J’ai trois choses non dites à t’écrire : ce que j’ai découvert depuis le 8 mai (ou même avant), ce qui, dans la fête, me fait couler des larmes de joie, et mon rêve actuel qui n’a pas besoin de devenir réalité, mais que j’ai envie de te raconter.

    Par où commencer ?

    Par la fête : il y a quelque temps, je crois que c’était au bord de la Marne, ou au golf, tu disais qu’une femme se « donnait », je ne me rappelle plus le contexte, mais, plutôt que ce mot heurtait. Je ne comprenais pas. J’avais en tête une sorte d’échange de qualité : si je me donne, qu’est-ce qui me reste ? Et là au plus fort et au plus « portant » de mon plaisir, à t’aimer, à être aimer, à nous aimée, et bien là, maintenant, je sais ce que c’est que de « se donner », en se gardant pour soi. Ce n’est pas ma personne matérielle que je perds : celle-là, tu l’élance. Ce n’est pas seulement mon émotion que tu reçois. Ce n’est pas toi qui prends, c’est mon âme qui donne, elle-même vers la tienne. Désolé du mot, je n’en trouve pas d’autre.

    C’est ce qui, n’est pas mon corps, et qui est moi quand même, ce flux que nous sentons couler de nos doigts, cette vibration que nous ressentions l’autre nuit. Et même dans nos échanges si réussis, cela reste exceptionnel. Je me sens pas possédée en toi, ni coulée ou fusionnée en toi mais côtoyant et côtoyée, partageant nos voix intérieures qui se passent de mots. D’où ma difficulté de te le dire, alors que j’ai très envie de partager cela avec toi. Peut-être aurons-nous l’occasion d’en reparler. En tout cas de le vivre, c’est certain.

    Bon, maintenant, le rêve actuel et à ne pas réaliser, d’où le bonheur de le rêver : vivre avec toi, près de toi. Me lever le matin en sachant que se sera pareil le lendemain, partir travailler et revenir le soir, dire « je rentre à la maison », que ce lien là, soit le notre, etc. Ce n’est pas possible, ni souhaitable. Ce n’est qu’un rêve et c’est bon comme ça.

    Et maintenant la liste du nouveau dans notre renouveau, ou ce que j’ai découvert :

    Écouter ma main qui te caresse,

    Courir vers toi avec bonheur ce que je vais vivre,

    Être heureuse, sans se poser de questions, (ou que je ne m’en pose plus),

    Accepter les évidences,

    Le bonheur des habitudes de la vie simple,

    Le plaisir de me faire frotter le dos au sortir de la douche (et par un homme), toi,

    Les délices de l’attente,

    La confiance dans tes gestes et m’y abandonner,

    Reconnaitre les limites, faire des choix,

    Accepter de ne pas être parfaite,

    Et j’oubliais, pouvoir m’appuyer sur quelqu’un que j’aime, me faire soutenir, pour poser les armes.

    Enfin ! J’étais si souvent en guerre.

    Aimer autant les détails que les paroles importantes (tartines beurrée, et lettres choc…).

    Voilà, je finis là pour poster avant 14 heures.

    Baisers n° 1, 2, 3, 4, 5…98 !

    Je t’aime.

    Agnès

    ~ ~ ~

    Martin :

    A ma « Bel-Agnès »

    Il ne faut pas lire un « ma » possessif mais un « ma » d’adresse, à celle qui « me » sourit. Sourire de joie, d’amitié, de plaisir, de confiance, de contentement, de communication. Et quelle communication, elle flirte avec la communication d’esprit, nous gardons notre vision, notre ressenti des choses et à la fois, nous raisonnons de la manière libre et convaincue.

    Il n’y a pas de définition convenable, nous resterons sur le matériel énoncé plus haut.

    « Est-cela un amour. Mon amour-eux. Amour à moi ».

    Celui que je te donne, le mien. Donc le (ma) est correct.

    Martin.

    ~ ~ ~

    Martin :

    Tendre ? Amusé, rêveur, intrigué, indulgent, confiant, ouvert, joyeux, heureux,

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