Être et devenir Soi-même: Les préceptes du manuscrit

Par Vincent Roudier

Le hasard, le destin, la Providence, une coïncidence heureuse ?
Vous en serez le seul juge.
Dans une période difficile de son existence où il traversait des moments de doute, Vincent était loin de s’imaginer que sa vie ne serait plus comme avant.
Pour quelques misérables billets, il venait d’acheter le vieux manuscrit d’un inconnu qui allait changer sa vision du monde pour toujours.
Avec lui, vous allez découvrir les 18 préceptes de vie d’un maître imaginaire qui seront le début d’un voyage à la rencontre de vous-même.
L’auteur Vincent Roudier nous propose de se poser un moment pour prendre le temps de la réflexion et partager sa démarche initiatique.
Besoin d’une introspection, d’une pause, de rêverie ou de profondeur…
Il nous encourage, à travers ses expériences personnelles et ses propres réflexions, à nous échapper de ce monde frénétique, bruyant et souvent écervelé pour nous reconnecter à notre essence et admirer notre nature profonde, et ainsi faire connaissance avec nous-mêmes. Il nous invite à nous poser les bonnes questions, à prendre conscience de notre identité et ce à quoi nous aspirons.
En cette période incertaine où notre monde change à une allure vertigineuse, retrouvons la liberté d’être réellement nous-mêmes et avançons avec lui de façon à être en accord avec nos valeurs et notre perception du Bonheur.
Pour cela, ralentissons la cadence. Posons-nous dans un hamac au fond du jardin ou installons-nous bien lotis dans notre lit douillé, peu importe.
Silence… Et reconnectons-nous à l’essentiel.

• Langue: Français
• Éditeur: Les Éditions du Net
• Date de sortie: 9 sept. 2021
• ISBN: 9782312084534

Aperçu du livre

cover.jpg

Être et devenir Soi-même

Vincent Roudier

Être et devenir Soi-même

Les préceptes du manuscrit

LES ÉDITIONS DU NET

126, rue du Landy 93400 St Ouen

© Les Éditions du Net, 2021

ISBN : 978-2-312-08453-4

Avant-propos

« Ce qui se passe est la seule chose qui aurait pu se produire. » Rien, mais rien, absolument rien de ce qui nous arrive dans nos vies aurait pu être autrement.

Pas même le détail le plus insignifiant. Il n’y a pas de : « si une telle chose s’était produite ou une telle autre… » NON.

Ce qui s’est passé était la seule chose qui aurait pu arriver, et ça a dû être comme ça pour que nous apprenions cette leçon et continuions.

Toutes et chacune des situations qui nous arrivent dans nos vies sont parfaites, même si notre esprit et notre ego résistent et ne veulent pas l’accepter. (Auteur(e) anonyme)

Préface

J’ai écrit ce livre dans une période de ma vie où je ressentais le besoin de m’interroger particulièrement sur les valeurs fondamentales de mon existence.

Comme tout le monde, j’ai traversé des moments de doute, je me suis senti perdu sans savoir vers quelle direction aller.

Nous avons tous dans nos vies plusieurs cycles définis d’une durée plus ou moins longue.

Pour ma part, je me suis aperçu que les miens étaient d’environ quatre ans.

C’était donc la fin d’une période.

Dans les premières pages de ce livre, vous allez découvrir l’état d’esprit dans lequel j’étais avant d’avoir eu en ma possession un vieux manuscrit qui a changé mon regard et ma façon de vivre au quotidien.

Au fur et à mesure de votre lecture, peut-être, et c’est ce que je souhaite, votre vision sur le monde se transformera et vous entreprendrez une démarche personnelle afin de mieux vous connaître et d’améliorer vos rapports avec les autres.

Nous prendrons le temps de nous interroger sur les différents préceptes que nous découvrirons ensemble.

Ces préceptes de base, argumentés par ma façon de voir les choses et de penser, vous permettront à vous aussi de vous questionner et de complémenter mes propos en fonction de vos ressentis.

Je profite de ses quelques lignes pour dire un grand merci à tous ceux qui ont influencé en grande partie mes propos, en particulier Delphine, Cathy, Anne-Laure, Jean-Louis, Georges et Patrice qui sont pour moi des amis sincères.

Nos échanges pendant des heures sur les thèmes de ce livre m’ont donné l’envie de mener mon projet jusqu’au bout.

Il y a des personnes qui vous tirent vers le haut et elles en font partie.

Bonne lecture.

Il fallait que je vous dise

Un jour, quand je ne serai plus de ce monde, vous sortirez de je ne sais où un vieux livre et vous vous rendrez compte que c’était votre père, votre grand-père ou peut être un frère qui l’avait écrit.

Alors par curiosité, vous commencerez la lecture d’un message que je souhaitais vous transmettre depuis toujours, un peu comme un testament philosophique.

La vie parfois ne nous donne pas souvent l’occasion de prendre le temps de nous parler vraiment, on attend le bon moment et finalement on pense que ce n’est jamais le moment ; les circonstances font que l’on remet toujours à plus tard et puis les années passent et l’essentiel s’évapore dans l’oubli.

Si vous entreprenez cette lecture, c’est que le temps est venu pour vous et que cette fois-ci est le bon moment car dans la vie tout arrive à point quand il le faut.

Il est coutume de dire en Inde au sujet de la troisième loi de la spiritualité que :

« À tout moment qui commence, c’est le bon moment. Tout commence au moment indiqué, ni avant ni après. Quand nous sommes prêts pour que quelque chose de nouveau commence dans nos vies, c’est là que ça commencera. »

Je ne suis pas un littéraire, c’est donc avec mes mots et dans la simplicité de mes pensées que je vais dans ces quelques lignes vous transmettre mon message d’espoir et d’amour.

Je n’ai pas la prétention de vous livrer des vérités sur les différents sujets que vous allez découvrir dans cet ouvrage, mais l’idée principale est de vous permettre de vous interroger sur les thèmes essentiels de la vie et d’ouvrir votre esprit aux débats des idées, afin que celle-ci soit la plus douce.

Vous trouverez dans ce livre des proverbes ou des écrits d’auteurs que je n’ai pu identifier et je m’en excuse par avance.

Alors, profitez, appréciez, interrogez-vous, car vous allez être détenteur d’un secret que vous transmettrez à votre tour, je l’espère, au plus grand nombre d’entre vous.

1. Voici l’histoire

Bruxelles, vendredi 7 février 17 h 00

Allô, allô, Vincent, c’est Camille, vous m’entendez bien ?

Ça grésille un peu sur la ligne, bon ça va ?

Vous êtes prêt à faire vos cartons ?

Ils ont accepté votre contre-proposition, ils veulent signer le compromis de vente mercredi soir 18 h 30, vous serez là ?

– Heu oui, pas de problème Camille, si mon avion n’est pas cloué au sol à cause de la tempête je serai à l’heure.

– Bon OK. Je vous rappelle.

Et s’il y avait le moindre problème, je gère, ne vous inquiétez pas. Bon week-end. Merci.

Au revoir. Bip. Bip.

Sans avoir eu le temps de m’en rendre compte, Camille la négociatrice de l’agence immobilière venait de m’annoncer la vente de ma maison dans le sud de la France comme si elle venait de vendre une boîte de chaussures bon marché.

Il faut dire qu’elle faisait partie de ces vendeuses qui ne lâchent rien avec des techniques de vente bien huilées.

Sa trame de vente était sans faille.

Vous allez voir, disait-elle, avant la fin du mois, je vous parie que j’aurai vendu votre maison.

Un joli sourire, un clin d’œil puis, dans la foulée, elle s’empressait de me faire signer le mandat où était inscrit en gros caractères le slogan original de son agence « Derrière chaque projet immobilier, un Humain ».

L’envie de l’interpeller sur cette accroche traversa mon esprit mais dans la précipitation de l’action, j’apposais ma signature avec la mention « bon pour mandat ».

Après une vingtaine de visites et au bout d’une semaine, elle avait pulvérisé son record.

Bravo ! Maison vendue, pari tenu. Je n’aurais jamais pensé que ça irait si vite.

Je sentis mon cœur s’emballer, suivi d’une légère contraction abdominale et immédiatement, j’entendis au fond de moi cette petite voix qui me faisait douter de la décision que j’avais prise une semaine auparavant.

Je n’en revenais pas, je m’étais enfin décidé à vendre.

– Il faut dire qu’elle n’était finalement pas si mal que ça cette maison ! me dit Christophe, mon associé.

Tu l’as peut-être bradée. Tu es bien sûr de ce que tu fais ?

– Oui ! Finalement, j’en étais certain.

Bien située, comme disait l’annonce.

De plain-pied, 3 chambres grand séjour avec cuisine à l’américaine, garage transformé en petit studio pour les amis, le tout admirablement aménagé sur un petit morceau de terrain dans un quartier calme à 10 minutes à pied du centre-ville de Lunel.

Cette petite ville était prisée des nouveaux arrivants dans la région, elle était devenue depuis quelque temps l’endroit idéal pour venir s’y installer.

À mi-distance entre Nîmes et Montpellier et à 10 kms des plages, il y faisait bon vivre.

L’air soufflé par les vents maritimes de la petite Camargue y était particulier, chaque saison, je ne me lassais jamais des couleurs douces du midi et particulièrement l’odeur des platanes centenaires mouillés par la rosée de septembre qui chaque fois réveillait les souvenirs perdus de la cour d’école de mon enfance.

Mais c’est au printemps que j’aimais, le dimanche matin, faire un tour aux petites halles du centre-ville en passant sur le cours Gabriel Péri où les terrasses de café déversaient leurs flots de petits potins.

Je reconnaissais, par-ci, par-là, les clients habitués qui scrutaient et dévisageaient du regard les touristes qui s’émerveillaient devant les boutiques de produits locaux, les bras chargés de babioles achetées à petit prix quelques minutes plus tôt au marché des arènes.

Les anciens lisaient leur journal et commentaient l’actualité taurine de la région et les jeunes gens écoutaient un peu plus loin le petit groupe musical installé tous les dimanches matin devant la statue du Pescalune, qui veut dire en Occitan le pêcheur de lune, faisant référence à la lune qui se reflétait sur l’étang de l’or, magnifique miroir des flamants roses à la saison des amours où de loin, les taureaux, imperturbables gardiens des traditions, imposaient le respect.

Je ressentais un sentiment de fierté quand je déambulais au travers de ces rues chargées d’histoire et parfois, sous le soleil couchant de juillet, les hirondelles venaient presque piquer mes mollets.

J’aimais m’imaginer ce que fut cette ville aux XIIe et XIIIe siècles, surnommée « la petite Jérusalem » grâce à la venue d’intellectuels juifs de Jéricho dont le rayonnement dépassait largement la région.

Les plaquettes de l’office du tourisme de la ville racontaient son histoire et l’on pouvait lire sur celle-ci que « à cette époque Lunel abritait une vie intellectuelle très riche