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Zone non-détectée: Le Moi-qui-pense
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Livre électronique441 pages5 heures

Zone non-détectée: Le Moi-qui-pense

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À propos de ce livre électronique

Dans ce monologue introspectif et poétique, suivez la quête pleine d'espoir du narrateur au travers de sa mémoire exceptionnelle, de ses rencontres et de ses émotions !

Ma mémoire est immense, elle contient la vôtre, la tienne, la sienne et aussi celle des autres. Elle est née des caprices et des charmes d'attirances inconnues, attisées de pulsions impures mais assouvies. Elle est née de passions odorantes et dévorantes aussi, qui vous brûleraient même les sens, et le cœur, et les lèvres, et les joues. La nuit, elles songent à ce que le jour va détruire d'harmonie apaisante entrevue, et que vos mains laborieuses et adroites ne pourront jamais que pâlement imiter. Je pourrais m'en satisfaire, ou même renoncer ? Qui s'en soucie encore à part Moi, à part toi, à part vous et nous, les ponts, les sentinelles et les fous. À part lui qui m'entend si clairement quand je rêve de vous tous comme à un Graal qui tomberait du côté merveilleux. Alors je veille, je guette, j'espère, encore et encore, aiguisant, et ma force et ma ruse, à la volonté du hasard, cet autre versant de la chance, à la beauté, cet autre versant du laid, à l'amour et à la haine, source intarissable de mes actes, tantôt bon, tantôt mauvais, mais jamais inutile. Telle est la cause, telle est la quête sans but, de mes cohérences. Tel est « Le Moi-qui-Pense ».

Entre prose et poésie, découvrez dans ce témoignage autobiographique un chemin de vie bien singulier, dans une quête tournée vers « Le Moi-qui-Pense » avec force et ruse.

EXTRAIT

Vieillir, muter, perdre repères et certitudes
Sur des chemins de consciences inexplorés…,
Pour aller où encore ?
Et avec qui ?

Est-ce de vieux rites initiatiques oubliés ?

Un passage ?
Quelle est la voie, alors ?
Où est la trace originelle ?

Ce choix que j’ai fait il y a si longtemps ?
Alors c’était de n’pas trahir un lien étrange
Et puis d’garder la foi comme disait ma mémé
« Parc'que, y'a qu'la foi qui sauve, hein mon fils » !!!

Comment pourrais-je alors ignorer que quand les pages de ma vie décident de se tourner comme ça toutes seules, plus rien n’y fait. Sauf moi parfois, et mes nuits d’insomnies, buté, têtu, à lutter pour préserver tout ça dans ma tête en dépit de tout, à « y prendre garde » (tout l’temps), comme si c’était un trésor, une quête oubliée et inconsciente, qui sera rédemptrice, ou qui ne sera pas. Enfin vous m’comprenez… Au moins un peu ? Et toi ma compagne ? Et toi mes enfants, mes proches, mes amis, et toi la terre entière ???

À PROPOS DE L'AUTEUR

Éric Ibanez est né en 1957 à Lyon. De sa plus jeune enfance à 2000, Il a beaucoup déménagé : de Saint-Priest à Bel-Air, du village à la Résidence Louis Braille, il retournera enfin s’installer au village. Après un court passage à Couzon au Mont d’Or entre 1980 et 1982, il vécut à Genas dans la banlieue Est lyonnaise en 1989. Il s’installe dans le Var en 1995 et vit à la bastide de Baoussan depuis 2000.
LangueFrançais
Date de sortie21 mai 2019
ISBN9782851135018
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    Aperçu du livre

    Zone non-détectée - Éric Ibanez

    Préface

    Il paraît que dans la savane il y a des lions, des girafes, des léopards mais aussi des « zèbres » ...

    En légèreté et personnages attachants ; on y découvrira en toute pudeur un chemin de vie singulier. Vous avez peut-être près de vous un adulte qui vit en décalage qui se sur adapte, ce qui lui demande une attention sans relâche. Pris en tenaille depuis l‛enfance avec souvent des tentatives infructueuses de « je suis comme tout le monde ». Entre pitreries, isolement, exclusion, personnalité bruyante qui se fait entendre quand le silence n‛a plus d‛écho. Cet adulte c‛est peut-être vous, lui, eux…

    Comme un murmure pour celui qui saura lire entre les lignes comme un tableau de vie personnel. Entre partage et courage, celui de s‛exposer cette fois sans bruit aux siens : famille, amis, pairs. Un cadeau, qu‛on ose offrir reflet d‛un potentiel immense ; mais aussi souhait d‛un très haut degré d‛harmonie intérieure.

    Parce que la vie est faite de rencontres et que certaines nous permettent de nous révéler, de nous surpasser d‛aller au-delà. Enfin consoler réconforter et dans un climat bienveillant :

    _ pour une fois ne faire qu‛un avec son être et la savane.

    Mme FRITSCH Christelle

    Psychanalyste

    « Ce que mon cerveau fait, mon cerveau peut le défaire »¹

    J’aime cette idée.

    Éric Ibanez

    Préambule

    Les souvenirs nous façonnent, comme nous façonne le défi de sens du temps qui passe, organisant le chaos, et brisant l’harmonie des plus petits aux plus grands de nos desseins.

    À chaque fois, il nous faudra bien alors muter, évoluer, s'adapter, perdre repères et certitudes sur des chemins de consciences inexplorées.

    Est-ce que ce ne serait pas plutôt de vieux rites initiatiques oubliés ? Quelle est la voie, où est la trace originelle ? Quel est ce lien étrange, cet état d’âme, cette énergie intemporelle tant de fois pressentis ?

    Plonger dans les méandres de nos mémoires² conscientes et inconscientes est chose bien plus étrange qu’il n’y paraît… le futur guette, la pensée divergente aussi

    Que naisse Le Moi-qui-Pense !!!

    Le Moi-qui-Pense...

    _ Ma mémoire est immense, elle contient la vôtre, la tienne, la sienne et aussi celle des autres. Elle est née des caprices et des charmes d'attirances inconnues, attisées de pulsions impures mais assouvies. Elle est née de passions odorantes et dévorantes aussi, qui vous brûleraient même les sens, et le cœur, et les lèvres, et les joues. La nuit elles songent à ce que le jour va détruire d'harmonie apaisante entrevue, et que vos mains laborieuses et adroites ne pourront jamais que pâlement imitées. Je pourrais m'en satisfaire, ou même renoncer ?? qui s'en soucie encore à part Moi, à part toi, à part vous et nous, les ponts, les sentinelles, et les fous. A part lui qui m'entend si clairement quand je rêve de vous tous comme à un Graal qui tomberait du côté merveilleux. Alors je veille, je guette, j'espère, encore et encore, aiguisant, et ma force et ma ruse, à la volonté du hasard, cet autre versant de la chance, à la beauté, cet autre versant du laid, à l'amour et à la haine, source intarissable de mes actes, tantôt bon, tantôt mauvais, mais jamais inutile. Telle est la cause, telle est la quête sans but, de mes cohérences. Tel est « Le Moi-qui-Pense »

    Introduction :

    J'ai Conçu ce livre comme un « Conte-Alblum-Vinyle », c'est-à-dire la livraison clé en main d'un univers entier. Il n'a donc de logique qu'en lui-même, elle est Unique, c'est celle de _  « Le Moi-qui-Pense ».

    Si on adhère, et que la magie du conte qui est convoquée ici opère, elle nous permettra en décontextualisant nos logiques habituelles de nous libérés par analogies apaisantes, de quelques-uns de nos blocages innés ou acquis et nous dirons,

    _ « c'est la magie des rencontres »

    J'ai travaillé à cette rencontre comme si ma vie en dépendait, jusqu'à la dernière minute. Trouvant alors encore un alibi pour me remettre au dessin 30 ans après, tout en finissant les 12 poésies prévues, comme on prévoirait le nombre des apôtres, ou les mois de l'année pour les agriculteurs, et finir ainsi une troisième partie, que j'ai appelé poésie vinyle. Ces 12 poésies raisonnent sans commentaire de cet univers, comme le faisait autrefois les albums 33 tours vinyles de mon adolescence. Et j'ai écrit le résumé, comme une fin en soi. Pour enfin bouclé la boucle inspirée par Le Moi-qui-Pense jusqu'au bout. Et pouvoir en faire ainsi aussi son début.

    Être atypique n'a rien à voir avec l'originalité, l'originalité ne fera jamais au mieux qu'une mode, et des modes je n'ai que faire. Elle vous débranche le cerveau un temps, nous nous sentons bien, à la mode, comme les autres, mais ce lien convenons en est superficiel. Il n'est qu'une apparence qui nous fait au contraire nous confondre, nous vidant de nous, et de nos goût particuliers. C'est bien pour cela que finit toujours par passer la modes, au gré de nos apparences changeantes.

    Dans la livraison d'un univers entier, il y a le projet d'échanger d'égal à égal avec la personne rencontrer.      Ce respect individuel réciproque, cette délicatesse, si elle est perçue, partagée, peut même déclencher en nous des remises en question, nous amener à des cas de conscience, et faire évoluer pourquoi pas notre intime conviction. Dans les cas extrêmes tout cet univers sera interprété par nous alors, comme une rencontre importante. Celles qui restent sont nos madeleines, nos guides intemporelles, et elles ont un goût qui nous est vraiment intime.

    Pour qu'il soit éternel, il suffirait de pouvoir le transmettre, mais peut-on transmettre le goût du sel ?? j'ai longtemps buté sur cette question, cherchant des réponses, scientifique, épigénétique, j'étais près à croire en Dieu, et quand je m'en suis mordu la langue, comme tout les incrédules, j'ai pu sentir alors que le goût du sel y revenait.

    Eric Ibanez auteur.

    Première partie : Voyage Hors-Zone

    Premier chapitre

    Conjonction

    Un jour, un mois, une année

    _ « Toute vérité n’est pas bonne à dire », disait sa grand-mère, mais toute précision reste quand même encore bonne à faire, n’est-il pas ? Par exemple, s'il ne vous faisait pas savoir dès maintenant que les lignes qui vont suivre ne sont pas une fiction, comment allez-vous vous y prendre ? Vous ne pouviez pas savoir ? Objecterez-vous alors pour vous justifier avec raison, et vous penserez aussi peut-être même déjà dommage ! Que vous auriez préféré avoir la liberté de pouvoir interpréter ceci-cela, et de donner tout un tas d'avis à propos du scénario de l'aventure qui va suivre. Mais là, évidement, vous comprenez directement que toutes vos suppositions ne mèneront à rien. Qu'elles n’alimenteront jamais désormais que vous, et vos regrets polémistes. Quant aux personnages eux c’est pareil. Ils sont « vrais ». Ont vraiment existé. Ont vraiment fait ce que je veux bien qu'il vous en dise. Alors ce n’est pas parce que vous ne les connaissez pas, n’en avez même jamais entendu parler pourquoi pas, qu’il faille les déconsidérer ou autre. Aussi, quand il vous racontera les personnages que j’évoquerai, il s’agira bien, ni de personnage historique, ni héroïque, ni fictif, ni mystique, ni mythique, ni, ni-ni, et il faudra vous y faire, ne pas contester, ne pas vouloir interpréter, ne pas l’emboucaner avec ça quoi !!! Il vous parlera donc bien de vrais gens qu'il connaît, dans sa vie à lui. Les mêmes que dans ta vie de sceptique à toi, tu as dû croiser.

    _ Ne les as-tu donc pas vus ? Que déjà tu ne te plaignes de ne pas avoir connu comme lui… « des gens comme ça ».

    Accepte de me penser allégorique,

    et ne sois pas catégorique !!!

    Dimanche 15 Janvier 2012

    Il y a des choses auxquelles « on pense toujours et qu’on n’fait jamais » ! n’est-ce pas ? Moi vous m’connaissez… ? C’est juste l’inverse ! Dès que je pense à un bidule, il faut que je le fasse !!! Une véritable malédiction quoi. Sinon me revient, l'angoisse, l'anxiété, et la frustration, mes fidèles compagnes à moi que j'ai. Bon, en même temps si vous ne me connaissez pas, vous ne pouvez pas savoir hein, alors vous verrez bien non ? Lisez ! Parce que si vous ne lisez pas, nous sommes bien d’accord aussi, la question ne se posera même plus ! Et puis quoi, vous avez peur ? Allez, faites un peu confiance à « l'autre » ça vous changera. La vie n'est-elle pas faite de rencontres ? Alors je vous l’assure encore que vous n'en doutiez, dès que je pense à un bidule, il faut que je le fasse ! Une véritable malédiction quoi !!! Et mes poches qui se remplissent (Ah oui j'ai oublié, mais j'aime bien les formules poétiques, c'est agaçant hein ?) et mes poches qui se remplissent disais-je, de ces promesses que la passion dévore et embrase (comme toujours).

    Mon idée du jour ? …

    Juste un truc de ouf et un autre que je n’sais même pas faire, mais qui suivent direct, et sans filet ! Pourquoi ? Ah ! that is a good question! Y voir plus clair, faire le point et solder quelques bagages ? Ça, c’est sûr ! Mais là tout de suite, je ne pourrais même pas vous aidez plus davantage ! Alors faisons un bout de chemin ensemble et sans filtre, comme ça vient dans la tête de mon crâne, à moi qui pense.

    Et on verra bien si, qui vivra verra ?

    Si, tant qu’y’a d’la vie y’a d’l’espoir ?

    Si, il était une fois ?

    Et toutes ces bêtises…, à moins que, ou peut-être que, ou bien plutôt que… Enfin bref :

    « Mange donc ! Tu né sais pas qui c’est qui té mangéra » !

    (Comme disait mon grand-père !)

    … Bon mais en même temps, et ce n’est pas pour dire, mais je sais quand même deux choses au moins _ L’importance, et l’inconnu des moments à venir ! Déjà pas mal pour une prédiction non ? Vous savez de celles que l'on ressent comme un mystère qui s’épaissit, de celles qui troublent allègrement, sans se gêner, le cours et le breuvage de nos pensées secrètes.

    1/ Je connais ce vent qui se lève

    Il souffle toujours le hasard et le risque

    Fidèle Héraut annonciateur de ces moments de panique

    Générés par la vie elle-même quand elle accélère

    Jetant à l'insu de nos raisons et de ses critères

    Mystères et sortilèges ou bouteilles à la mer

    Qu'importe alors la méthode pourvu que le message

    Qu'une intuition sauvage

    Pourvu que je la flaire et pourvu que je le repère

    Pourvu qu'il me prépare avant que je n’y pense

    Qu'il me prévienne en vieux camarade

    En petit copain de stade

    En vieux complice

    Et vous savez quoi ??

    Sans même savoir pourquoi !!!

    Sera-t-il favorable ?

    J’interroge mon intuition

    Pas d’prémonition abordable

    À l'interrogation

    Ni positive

    Ni négative !

    Un peu comme si j’avais choisi

    D’aller livrer pourquoi Mystère !

    Le combat de trop un jour d’éclipse solaire

    Ce truc qui t’le fait un p'tit peu à l’envers

    Même si tu l'sais bien toi qu’y’a rien mieux à faire

    Seul le choix sera Cornélien

    C'est le cas de conscience

    De l'homme de bien

    Il se résume toujours à pile ou à face

    Et à l’instar de ce boxeur légendaire

    Qui n’a pas de la défaite la peur à satisfaire

    J'irai jusqu'au bout des choses

    Alors bien au-delà de mes proses

    Je penserai toujours qu’avec un supplément d’âme

    D’intention !

    Je pourrai toujours retourner la situation

    Même au moment du drame !!!

    Attention : _ Là, c’est plus un passage pour les sportifs ! Alors les autres ? Ceux qui n’aiment pas, Sautez…, et je vous dirais…

    2/ 15ème round in Baoussan

    Comme d’habitude c’est juste au moment

    Où la force fait place à l’épuisement

    Que tout se vide et laisse place au néant

    Qu'il ne pourra désormais plus jamais en être autrement

    Celui d'attention place

    Que le silence se fasse !!!

    Que hantent affamés les mornes plaines

    Et les corbeaux et les vautours et les hyènes

    Ici ne règne que le mental implacable des champions

    Seul contre seul face contre face

    Un moment de précision

    Où le passé compose et s'efface

    Où les faits vont enfin avoir raison

    Alors s’évaporent l’espoir et la passion

    Les rêves et les chimères

    « La vérité est têtue », disait ma mère !

    Et c’est à ce moment-là donc où tout se résumera au final

    Au prochain round

    Oui au prochain round

    À l’instant crucial

    Aurais-je seulement la force de me lever

    De mon tabouret de coin ?

    Et là peut-être quelque chose ? un indice ?

    Une information ? Un besoin ?

    Une réaction hors cadre qui pourrait

    Encore tout changer à l’inexorable

    Segmentant encore et encore

    Le système temporel en une incantation rentable

    Juste avant la mesure et que la réalité

    Ne soit en définitive UNE CERTITUDE !

    Alors… Et toi mon ami ?

    Le regard du plus grand à son adversaire et une attitude

    Es-tu prêt à mourir ? Mon Ami…

    Alors, une fissure dans l’espace-temps

    Où tout peut arriver, toujours !

    Parce que moi ? … Oui !

    Je suis prêt pour l’éternité !!!

    Vainqueur ! Est alors Mohamed Ali.

    Mon Rebelle et

    Mon Héros tour à tour

    Seul désormais pour combattre

    Toujours debout en retournant

    Bras levés au quinzième round dans notre PRESENT

    Pour ceux qui ne savent pas, et y'en a ? Ce combat titanesque eu vraiment eu lieu en 1975, la légende de la boxe retiendra « 'thriller in Manilla » comme l'un des plus grands combats de tous les temps. Ce jour-là, le quinzième round n'eut jamais lieu… Mohamed Ali épuisé se leva, et Joe Frazier resta lui, assis sur son tabouret de coin. Ne nous mettons jamais dans la peau de notre adversaire, ne lui donnons pas d'indice, faisons du mieux que nous pouvons, ayons foi en nous, ne lâchons rien !!! Et surtout, restons debout, on ne sait jamais.

    Voilà, les non-sportifs vous pouvez reprendre ici, et promis juré personne ne vous en veut, n’aimez pas le sport, c’est votre choix et puis c’est tout ! Plus tard Z'irez consulter un psy pour retrouver votre enfant intérieur, pour réapprendre à jouer, et comment dites-vous aussi ? Retrouver l'estime de soi ? Et encore la confiance en soi, tous ces trucs de sportif quoi. Ah si !! il y a aussi le fameux « lâché prise » qui sera ensuite convoqué, et moi je serais curieux de connaître vos conclusions. J'aime et je pratique le sport, et peut-être que la bêtise que tu vois dans l’esprit sportif, t'apprend pourtant que le match n'est fini qu'une fois jouer le dernier point, que la course n'est gagnée que la ligne d'arrivée franchie. Et que c'est seulement alors, que nous pourrons fort de cet esprit sportif qui doit nous habiter, avant que vous ne nous le reprochiez, aller boire un verre avec notre adversaire. Le haïr, le jalouser, l'envier, le mépriser, le glorifier, le concurrencer, l'oublier, s'en servir de point de départ, ou d'avènement, ne tient qu'à un fil, le sens et la volonté sont à notre charge voilà tout.

    « Tout vient à point à qui sait attendre » !

    Chris, elle, elle n’aime pas la boxe !

    Alors, elle a bien le droit ?

    Elle, elle dit : La boxe ce n’est pas du sport !

    Alors vous voyez bien, Z’êtes pas tout seul à ne rien vouloir entendre à ces histoires, un peu trop virile de quatre boules de cuir qui tournent dans la lumière1 ! : boxe ! boxe ! boxe !!!

    Mercredi 18 Janvier 2012

    Bon, c’est pas tout ça…, et de toute façon, comme dit (aussi) ma grand-mère :

    « Tant qu’y’a d’la vie, y’a d’l’espoir » !

    Je n’ai jamais manqué de courage, voir même un peu têtu (le mec !), dans ces moments pressentis, dans ces mélanges dimensionnels que je ressens : Radical ! Juste une angoisse et une anxiété indicible soudée à la poitrine, et causée par la déchirure intemporelle des choix qu’il me faudra encore faire. Ne pas être en mesure de relever ce défi de sens du temps qui passe, organisant le chaos, malgré moi, et brisant l’harmonie, des plus petits aux plus grands de mes desseins.

    3/ Et à chaque fois

    Vieillir, muter, perdre repères et certitudes

    Sur des chemins de consciences inexplorés…,

    Pour aller où encore ?

    Et avec qui ?

    Est-ce de vieux rites initiatiques oubliés ?

    Un passage ?

    Quelle est la voie, alors ?

    Où est la trace originelle ?

    Ce choix que j’ai fait il y a si longtemps ?

    Alors c’était de n’pas trahir un lien étrange

    Et puis d’garder la foi comme disait ma mémé

    « Parc'que, y'a qu'la foi qui sauve, hein mon fils » !!!

    Comment pourrais-je alors ignorer que quand les pages de ma vie décident de se tourner comme ça toutes seules, plus rien n’y fait. Sauf moi parfois, et mes nuits d’insomnies, buté, têtu, à lutter pour préserver tout ça dans ma tête en dépit de tout, à « y prendre garde » (tout l’temps), comme si c’était un trésor, une quête oubliée et inconsciente, qui sera rédemptrice, ou qui ne sera pas. Enfin vous m’comprenez… Au moins un peu ? Et toi ma compagne ? Et toi mes enfants, mes proches, mes amis, et toi la terre entière ???

    4/ Pouvoir se retourner !!!

    Telle est la mission

    Telle est ma vision

    Alors, ne viens qu’après

    Peut-être ? Le temps des regrets

    Et de toute façon

    Attention

    Parce que l’éternité est longue… Surtout à la fin

    Alors soutenu par une énergie un souvenir

    Une émotion un état d’esprit

    J’ai décidé de sacrifier une pièce et de reprendre la main

    La liberté du risque plutôt que la soumission et ses prédits

    J’accélère plus d’hésitation

    Je retarde serein encore un ou deux freinages

    Et quand se profile le virage

    Que la force centripète soit favorable à mes intentions...

    Je fonce encore plus vite !!!

    C’est la seule façon de voir ses chances augmenter

    Tout le monde le sait ! Et pourtant que de chutes

    Dues aux mêmes règles à chaque fois transgressées

    De La force centrifuge et de la gravitation

    Tout simplement !

    Et elle vient d’où alors la gravitation ?

    Enseigne encore l’ignorant2

    Et voilà que me revient ce vague à l’âme que j’associe encore à cette nostalgie du passé. Elle me revient pourtant je sais, pour me servir, comme ce bon vieux point d’appui d’Archimède ! Alors ? Je la trimbale dans le présent (comme toujours). C’est ma force et mon fardeau à la fois (comme toujours). Comme toujours, accepter que mon cœur se déchire, jusqu’au moment où je bascule enfin dans le futur _ plus complet ? Mais pourquoi faut-il alors que ce soit dans un univers différent à chaque fois ? …, et pourquoi cette fois ce ne serait pas pareil ? Non, cette fois je veux surtout ne rien casser, ça suffa comme si ! Non – non, je ne veux rien casser du tout ! Ne veux pas être au courant ! Que ce qui est déjà accompli demeure, Alléluia ! Non-non-non ! Je veux bien plus que ça… !!!

    Dimanche 22 Janvier 2012

    Et puis me voilà… la tête un peu toute vide, et le cœur un peu tout sec ! Comme tous les mecs qui ne savent pas…

    « De quoi l’avenir s’ra fait », comme on dit ! …

    Ma mère vient de quitter la maison d'accueil pour l'hôpital, alors j'ai appelé mon couZin Figuière, et je lui ai demandé, _ combien ? Il m'a répondu 6 mois. Il avait vu juste. J'ai fait ce que j'ai pu. Merci à lui.

    5/ Cabossé

    Oui, j’suis comme ça…

    Tout cabossé de la tête et du cœur !

    Cette étape obligatoire

    Ce péage maudit que m’impose-là

    Dominateur et sans égard

    Le cycle de la vie

    Quelle honte ce syndrome ce bourreau

    Son douanier doit avoir de bien étranges fourneaux

    Mais je me demande alors

    N’est-il jamais au final qu’un banal

    Qu'un simple dictateur relativiste au destin tout pourri ???

    En tout cas ça j’en suis sûr il est apparatchik et névrosé !

    Et puis ce banal ce plus petit dénominateur commun

    Malveillant qui croit pouvoir se multiplier

    Il ne paie pas les musiciens les soirs de bal

    Ne traînasse pas dans les musées

    Il ignore même jusqu’au sens qu’ont les choses !

    Y n’connait même pas la couleur des roses

    Heureus’ment, reste encore : « Cette salop’rie d’vie »

    Qu’on doit gagner !!!

    Comme me disaient : Mon père…, la maîtresse, les maîtres, les profs, le maire, les chefs grands ou petits d’ailleurs, en effet comme chacun a pu le vérifier par lui-même, la taille n’a vraiment aucune importance. Et encore tout un tas d’autres personnes bien un peu bienveillantes, un peu condescendantes, un peu étiquettantes, que l’intérêt de nommer ici, ne me vient pas trop tout de suite. À part peut-être pour Monsieur le Curé ? Mais là c’est trop vieux pour que je sois sûr. Et puis en plus lui, il ne me parlait pas de la même chose, lui, il me parlait de Jésus fils de Dieu réincarné sur terre pour racheter tous nos péchés ? Moi ça, je n’y comprenais rien, j'avais fait quoi de mal moi au juste ? ça ne me parlait pas le péché des autres, des grands, des vieux, des patriarches, que des mecs que je ne connaissais, ni d'Adam, ni d'Ève, en plus !!! Ne me sentais pas responsable. Du tout. Il nous disait aussi de la hiérarchie angélique qui règne éternellement en ordre du haut du ciel, jusqu'en bas sur la terre des hommes. Du mythe originel de la création du monde en sept jours et sept nuits, pas plus mais pas moins, ce tour de magie moi voyez-vous je n'y croyais pas, du tout. Les adultes m'avaient déjà fait le coup avec le père Noël !  Et puis surtout il nous disait, de la charité, de la morale, et de la loi divine, mais pas les mêmes qu’à l’école. Parce que l’école, elle est laïque, elle qu’on m’a expliquée ! J’ai pris Laïque. Ensuite il nous confiait avec amour tous les péchés des Z'hommes ! Même ceux, que mon esprit encore juvénile n’avait pas eu le temps d’imaginer, mais qu’il me fallait pourtant bien confesser, faire la liste ! Ma conscience à moi pendant ses longs monologues inutiles, conceptualisait déjà par contre et sans s’en rendre compte, bonheur, liberté, libre arbitre, découverte, curiosité, ou émerveillement, sans doute comme une dualité équilibrante à tous ces malheurs propagés, et déjà révolte et justice sociale. Enfin, je croix ?

    En bois, en fer, et si j’mens ? J’vais, tout droit en enfer !

    O… souvenirs, souvenirs !

    Et toujours ce besoin qui fatigue les autres, de ne pas respecter des règles imbéciles ! Ce comportement charmeur au début, tu l'assimileras toi aussi un jour usé à une sale manie. J'ai usé tout le monde avec ça, même ma mère, même moi !!!  Ça ne me quittera jamais. C'est un besoin vital, une attirance automatique que j'ai à sortir du cadre pour m'approprier l'objet qu'il décrit, plutôt que de rester à l’intérieur et de me retrouver concurrent, voir exproprié. Une fois à l'extérieur je peux ensuite le regarder de loin, comme on résout une énigme, et même pourquoi pas aussi me plaindre, de ne pas pouvoir le changer, « Y faut toujours que tu te croies plus malin que les autres » ! disait mon père. Me mettre un peu en danger aussi parfois juste pour le fun. Mais pas trop quand même hein, ne suis-je pas raisonnable dans le fond ? « Je ne crois pas que ce soit le trait principal de votre personnalité », me dira Jiminy Criquette, je répondrai quoi ? « Être raisonnable » qu'elle insistera. Si-si (impératrice ?) !!! Mais j'aime bien explorer un peu tous ces chemins de traverse que je pressens, au moins pour voir ? Épier en somme les limites du système, en en sondant inlassablement les faiblesses, et garder une marge, ma marge d'incertitude à moi. Voilà le style de déclaration qui me déclenche toujours ce même sourire caustique, qui fige immédiatement mon doux regard scannant, pour vous observer.

    « Ne faut-il pas que jeunesse se passe » ?

    6/ Tu emmènes ça aussi ??

    Alors, quand je t’ai dit

    Et que je t’ai montré

    Que je me suis livré

    Je n'ai pas menti

    Heureusement que ça t’a séduit

    J’aurais pu hésiter

    J'aurais pu me cacher

    Paraître plutôt qu’apparaître sans bruit

    J’avais un peu peur

    Et si tu étais mon âme sœur ?

    Celle que mon cœur tellement isolé recherchait

    Il était uni-amoureux de souches

    Les poly les pluri-amoureuses ne m'en voudront

    Pas de cette touche

    De cette vision qui m'envahissait

    Mais je savais déjà moi que nos enfants seraient beaux

    Je crois toujours que le Père Noël existe

    Et nous fait des cadeaux

    Et puis cette invitation enveloppante quand tu me souriais

    Alors on a vite fait et bien fait notre ballot ensemble

    Rempli de p’tits morceaux de p’tits bouts d’rêves

    Qui se ressemblent

    Rempli d'espoir d'amour et de respect

    Comme s'il en pleuvait

    Nous sommes partis dans « la maison de Blanche Neige »

    À Couzon au Mont d’or

    Comme on dit toujours tous les deux en chœur.

    -_ Je me souviens, dès que tu as eu 18 ans, ce fut notre volonté immédiate, et tu es partie de chez tes parents pour vivre avec moi. C’était notre an deux mille à nous, nous en voulions plus ! Au début pour toi ce fut je m’en souviens, meuble par meuble, avec ton père posté devant la porte ! Il répétait hébété :

    Tu emmènes ça aussi ?? (Suite)

    On s’est découvert alors

    Par petites touches de mousses de savon enlevées !

    Par petites bulles translucides envolées !

    Chacune brillante et scintillante comme autant de trésors

    Elles étaient je m’en souviens

    Si bien

    Légères, virevoltantes…

    Et toujours riantes

    Aux courants d’air incessants

    De nos caresses

    Ton visage d’adolescente sage qui se dresse

    S’y reflète-t-il encore maintenant

    Et où alors ?

    La dernière fois que je l’ai vu s’agrandir

    On aurait dit que tu venais juste de réussir

    Un bon sort

    Qu’est-ce que tu es belle !!!

    Je te veux joyau universel

    Domptant par abandon

    Le cri diaphane de mes rebellions !

    J’imagine, je rêve, je voyage…

    Ton bout de nez se relève-t-il alors encore plus pointu ?

    Comme un défi qui court encore et se gagne ?

    Fidèle parfois est la rage !

    Alors tu persistes et tu signes

    Comme toujours, qui l’eût cru

    Allez…, Allez, encore un peu

    Pour ton amoureux…

    Nous n’étions que des enfants, j’étais turbulent, tu étais studieuse, je ne crois pas que l’on ait exagéré. Tu veillais !

    J’m’avais collé avec une fumelle3

    Ben alors ça ! C’est la plus belle !

    J’m’avais collé 'vec une fumelle

    L’jour où j’ai brûlé mes sabots…

    Finalement il était dit que je ne sortirais pas du système alors ! Et ce n’était quand même pas gagné d’avance en plus, pour toi je changerai donc de stratégie ! Mais je continuerai mon combat contre le truc… et puis contre le muche aussi, parce que…, « y’a pas d’raison » !!! :

    Société, société… Tu n’m’auras pas4 !

    7/ Le cheval de Troie

    J’enfourcherais le cheval de Troie de la liberté d’agir

    Pour combattre de l’intérieur sans rien renier !

    Je ne peux pas faire autrement pourquoi le nier

    L’injustice faute de m’assagir

    Ne me rend-elle pas plutôt un peu fêlé pas raisonnable ?

    M'occuper aussi de celles que l'on me fait à moi-même

    Où est le problème ?

    J’ai seulement besoin d’un alibi confortable

    D’une cause et d’un idéal en conjonction

    Pour mener cette guerre sans nom

    Le système sera donc l’exutoire propice

    De mes Fantômes familiaux

    Et de la sociale injustice

    Faite au rang du sang qui coule dans mes veines !

    Ainsi je ne me perdrai pas de sitôt

    Dans les méandres obscurs et ternes

    Des associations surannées

    Et de ses statistiques associées

    Je

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