Je Médite

Par B Duche

Je médite.
Je pourrais prier, aussi bien. Mais prier, c'est demander. Ou implorer. Ou bien, c'est réciter.
Je n'ai aucune envie de réciter. J'ai suffisamment récité toutes ces années d'enfance. Qu'en ai-je retenu?

Après m'être bien éclaté et avoir même connu mon quart d'heure de gloire relative, je ressentis en même temps le besoin d'autre chose. Quoi ? Je ne savais pas. Certainement pas une autre religion.

Une autre dimension.
Vivre en 3D !
Ajouter un sens à tout cela.

GNOTHI SEAUTON.
Know Thyself.
Connais-toi toi-même.

La vie est un truc génial où tout est orchestré à la seconde près/réglé comme un métronome ! Ce qui m'arrive est ce qui peut m'arriver de mieux au moment où ça se produit, pour accéder le plus rapidement à mon développement personnel.

Je pourrais être un stoïque qui recherche l'ataraxie, un état acquis grâce à la méditation, une certaine tranquillité de l'âme résultant de la modération et de l'harmonie de l'existence...

Je pourrais être Bouddhiste et chercher à me libérer de la roue des réincarnations vers le Samadhi...

Je pourrais être Soufi ou Derviche tourneur et m'étourdir dans une transe rythmique...

Mais je ne cherche ni les groupes, ni les étiquettes, ni les positions...

Je médite.

« Mène ta vie comme si tu pouvais souhaiter qu'elle se répète éternellement.» Nietzsche

• Langue: Français
• Éditeur: B Duche
• Date de sortie: 14 juin 2013
• ISBN: 9791092804010

B Duche

Born and raised in France, Benoît Duché lived in New York for six years where he directed a famous French haute-couture house in North America. For the past eight years, he has been writing books as well as short and long feature scripts of human interest fictions set in mixed cultural/historical/social backgrounds. In June 2007, he exhibited some of his watercolours at the gallery Etienne de Causans, rue de Seine in Paris and granted the profits to the VBMC in Congo.

Aperçu du livre

Je médite.

Je pourrais prier, aussi bien. Mais prier, c’est demander. Ou implorer.

Ou bien, c’est réciter.

Je n’ai aucune envie de réciter. J’ai suffisamment récité toutes ces années d’enfance. Qu’en ai-je retenu ?

Si ! Les tables de multiplications, quelques prépositions latines ou allemandes... Et bien, entendu, les fables de La Fontaine, morceaux choisis.

J’avoue ne plus me souvenir que des premières strophes du Notre Père ou du Je vous salue Marie, pleine de grâce.

C’est vrai qu’elle était gracieuse d’ailleurs. Je me souviens de quelques très belles expériences en Sa sainte compagnie lors de la retraite traditionnelle qui précédait la confirmation.

Mais bon, j’ai choisi de méditer parce que ça me paraît plus vrai.

Pas plus difficile, contrairement à ce qu’on croit souvent.

Plus profond sûrement.

En même temps, il existe de nombreuses formes de méditations :  Avec des mantras à réciter, justement, avec des gourous, des maîtres... et maintenant même des coaches !

Des coaches pour revenir en soi ! Pour être à l’écoute de mon être véritable !

Ça en dit long sur le chemin parcouru par l’humanité à travers les âges pour s’éloigner d’elle-même !

En l’occurrence, je médite Raja Yoga.

C’est le lien (yoga) royal (raja), paraît-il…

La connexion ultime avec soi-même.

Moi j’y vois surtout un superbe raccourci !

Parce qu’en fait, je pourrais ne faire ni l’un ni l’autre : ni prier, ni méditer !

C’est ce que font la plupart des gens et beaucoup s’en sortent très bien.

En apparence...  

Et, en effet, tout allait très bien dans le moins mauvais des mondes et je m’arrangeais convenablement de mes doutes et de mes propres contradictions.

Mais après m’être bien éclaté et avoir même connu mon quart d’heure de gloire relative, je ressentis en même temps le besoin d’autre chose.

Quoi ? Je ne savais pas. Certainement pas une autre